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faire forger des foudres beaucoup plus
redoutables' (1) Il peûplëra le ciel d’une
nouvelle face. LaVierge’elle même sera
forcée dè renoncer à sa virginité et de
sJunir aux Bootés pour propager son
peuple’.
Jupïtér, accçiûpagné dè la victoire ,
entend ses menacés etson défi audacieux
et sourit. (2) On se prépare à un combat,
dont Tetop'irè dé l’Olympe doit être le
prix. (3j Ici est une longue description
de ce coin bat entre Jupiter et Typhon
son ennêrüi. Celui ci entasse dès mon-
tâgnès , (4), et arrache des arbres qu'il
lance (5) ‘cOnt re 'Ju pi t e r : Une étincelle'
de la fëiidré du roi des ’dieux’ réduit
tout en poudre. (6) Ce choc violent entre
d'aussi puissant rivaux ébranle toute
la nature, (7) et ïèis parties delà terré et'
de la mer les plus éloignées’ d!u‘champ’
de bataille retentissent dû bruit épouvantable
de cette lutte terrible.-(Bp La
crainte et la terreur"pliacéés’ à' côté' de
Jupiter s’arment de l’éclairtle la foudre,
pour faire trembler Typhon ; ( 9 ) Ici est
la description du cortège;0 f l b) et dès-ar-
ihes 'de Jupiter ét rla sûïte'des; détails
dû coinbat. On ÿôit les traits que lance
le maîtrè des dieux , et cètli qu’il re-1
poussé. Typhon perd une màin -daûs le’
combat : mie tombe sans se désaisir du
quartier de rochér qu’elle se préparoità
lancer. (11) Le géant , dans lé ’Creux1 de
l ’autre main , puise l’eau des fleuves -,
dans le déssein d’étéindfe les- feux de’
la foudre, (12) mais inütïlèiûen't. Ji!Oppose
d’éno’rmes rochers à ’ Jupiter ; qui
lès renverse de son souillé- f i3) Il lahcè
U S L E S C U L T E S ,
contre l’égide redoutable d’énormes
pierres, qui viennent s’y briser sans effet.
(i4) Après de longs efforts et divers
assauts , où la victoire resta long-temps
douteuse , Typhon enfin attaqué de
toutes parts , (x5) et brûlé des feux de la
foudre (16) succombe.'En vain la terre
sa mère (17) prie le radieux Titan de
prêter Son secours à son fils Typhée t
déjà le géant couvre la poussière de
son immense corps , vomissant la flamme
de son sein foudroyé- (18) Jupiter
insulte à sa défaite par un rire moqueur,
et plaisante le ■ prétendu ven-
geurde Saturne et des Titans; (19) en lut
rappelant ses projets insensés contre les
dieux, dont il vouloit faire autant d’esclaves
(20) de sa nouvel le cour. Après un
discours rempli de sarcasmes amers (21) ,
que Jupiter adresse au géant terrassé et
expirant, le poète nous‘ peint les suites-
de cetté victoire , ; qu'annoncent les
échos dû Taurus, (22) tandis que d’un-
autre côté on voit la terre plongée danS
la douleur pleurer la mort de son
fils! (23) L’effet de ce triomphe fut de
rendre la sérénité aux «deux , l’ordre
et la paix à l’Olympe , et de rétablir'
riiarmortie de la nature- (®4)' Jupiter
alors s’occupe de récompenser les' services
de Gadinus > (25-) et lui promet de-
le faite gendre de Mars et de Vénus ,
et d’aller mafiger lui-même à sa tab!e>
où il -, aura l’honneur de recevoir le-
maître des dieux, (iû; Comme ta- lyre ,
Mfeââûil,,,Gadrmis,a orné,les portes
de4 Olympe’ ,. je deux aussi moi-même-
accoinpagner les chants de -tonhyménée,.
(O v. 3}5- : ..Gvà&i.-W*'-
(i) v. 355. (15J v. 5*8.
( î) v. 362. (16) y• ffo.
ta) v. 37a. h v y- 545.
(5) v- 384- ri 8; v. 563.
(6) v- 3S7. <19) V. 565.
( !) v. 39°. Cio) v. 590.
( ij v. 4ca. ■ i ’ ' (aj) v. 631-
(9) v. 418. (aa) y. 633.
(io) v. 4»o» (33) ■*. 649-
i(H) v- 43«. riaJ v. 653.
f l î j V. 445. ^25) v. 660*
( * i ) »• 454- - r r. - £a6y V* 668.
• 6 Î! r R Gf ï O %% i V f 'R :S E L L E» 35
pàfies'accordÿ d û la iVré’ 'Cëlé§ie. ’(t):,,î iniques èt théologiqûes’, qui; forment.
r II lui donne enimê’me/teihpslu'ù dontreiès4 :àVis; le jfon'd de <éd -rothait’1 saere- ispus
rnipôitanlt poùr'lfiiiiuhiî e7 àVons’obsèrvé dâns;nOtte second livre,
vers dû destin , étpbûrjécûhpé'les mai” Chûjiitré cintjuièmë ’, en parlant des.'
hétirs",. qui 'p’oûrroienf irftëbtonijjre"l#
prireeipés-f Ohnùsd , Ahriman ,
félicité de sa viè' (1Î2)§ ‘fc’efct'd’&râjer de
déplàiré 'à!<Ma¥è lDfrcéeBL(a.lj.'j'''fet de’
conjurer saucière , en faisant pendant
la nuit'J ceriairiS .siérificeé JdontiSlfffifc
tfaee le '(rérémbnîûL Üftè des 0 cûfft1
ditions ’ prtnciû'alésuèst'i dé1 tè^ir pèridèui
Osiris,' Typhon, Jupiter et Typhée,.
çt'lékTitaris; qüfetléûrs combats dans’
là’ riat im:' 'iaisbitr t ' à -matière détourés
le4':ficfidné èaiefées dfeâ anciens-théolo-;
gtëni’j.'qüe’les. dfeûx é^üin oxes étoient leài
ten u UÜU- Rjùît'ês des empires des deux ehefs'ri dant’
sà! prière léÿ ,yèûü! tfiuriiës sur le, v’àûx’.qùi combiriènttëufhction opposée
Dvaaôft'clléite;fc'*eàt-à-ditèlâuf!t:eluiqu^ 4hns-le systêmél'UHiyersel du monde.};
Théoh ($pappelle dVégbû dfeCàdffibSj,1 ^'ail;lj)rintémpèd^
e tel ’ i nvbqfter éc i ctlem eiVl: Opliiirciis (43, - -—jp— - ^---- . .
iië^Tënd4,ërii|iit,e (^ùe âvoit i
fdmnële é des téoèbresrf
à-dife‘lar coiistèllàtian^Sm e ï ï i fdmïiëlepffîdpé tenèbreâetdxi mal-,
é est- - .. _ . . . —. „ , f - ■ ; , ; »V n ■ a fit iriitAri'IiM 22.-, rtA« il ■ mime
’ taire
dans’ léqùeï fut' 'placé 'Çâdmûji sqiis qnifelqhe ûom qu’il fût dOnnu, mais:
après« sà ûiétàindrphose. i l luidcmsjeillë tovijours figuré pat lesformes du serpent
H • ' r. ’ '■ -{i ■ ■ '■■■ 'i - a: d^^êc^diwdxe^dà’iitoniiie. G’ est donc cett©
d’oubliéf1 Agèn pr son père, et Sès, mè-
riaccs' ;1 aj Cm tant qu’il'réeut être traû-
drèÿn'ièrércrise de’la natûre , avant son
quille ’•qjèé le sort d ’EûrOpé etf sjSP cêltii
réiibû Veil e merit' périodique au» prin-
de scV frètes ; que sa soeur a ép.ousé
lefnps, èt le dernier; Choc que le principe
Astétion, roi de Crète (5;VQüe CepHëfe
du mal livre au principetlu-bien $
règne sur lé midi, et fait goûter les
au moment Où-celui-ci va-reprendre sa
douceurs de son empire aux Ethiopiens
fdfce désignée par’ la foudre , que
Céphêniéns ; que Thpsus ifegne sur l’îlé
le poëté théologien a eu intention de
de Thase, Cilix sur les CilieiOns, Phinée
peimite dans la description^ de ce
sur les Thraces ; et que lui-même (é) va long, combat entre Jupiter et Typhee-,
bientôt régner à Thèbés sur les Cad- qui lui avoit ravi cette foudre , et qut
méens-, à qui' il donnera ! édn nom. avoit voulu usurper 1 empire de lfeJ-
L’éracle'd’Apollon, lui dit Jupiter en lympe. Toutes les circonstances du
finissant, t’apprènd'ra le restë^fy). Après combat, quelques nombreuses que M
avoir achevé ces mots , le maître du soient , ne sont que la bro erm 43 ce
tonnerrëTetourneauciel , porté sur sûïi Simple canevas , à 1 exception de 1 m-
char (8) ;l la Victoire guidé ses coursiers; tervention de CadmuS, habilte sous --la
les Heures lui ouvrent‘ lès portes dè figure de Pan , qui sert Jupiter si «tisuspend
i
géant foudroyé (9) Tel est lè précis des
deux premiers chants du poème de
Konnüs (02).
Qnclqu’abrégéeque soit cètteanalyse,
elle est encore très-longue relativement
au petit nombre d’élémens Astrono-
- CO V-6S3. •
(2) v. 670. ;> H§|g • -t.
(3; Theon ad Àrat* p. 113«
(4) V- 67s. Jos - ... ,lw ; ; „(bac :
Cs5 v.68o. ’
rope , que cherche’ Cadmus ,. et- de
placer aux cîëux le taureau, dont il
avoit pris la torme pour cet enlèvement
(g2). Voilà dès points donnés
par l’Astronomie, ainsi qne l’emploi
heureux que l ’on fait de la lyre, que
(S) v. 6qi. *
(7 ) v, 696., , ; b 1 » i .i„ ; ,
C8) V. 703.
< 9J y. 7««* 4.’<y--y.|. / ,t .1 ■ ;.»
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