tbée lesicanses de ces phénomènes (i)
et lp,présage qu’on en .doit' tirer , sa-
vo ir , 'c e lu i d’une victoire prochaine ,
d e'ia partde Ba cchus(.2 j. Mercure descend
du ciel et vient rassurer le fils de
Sémélé-, eu r .ces divers prodiges. ( 3:);
IP lui parle dans. : le inêrael sens qu’Id-
inon TAsti'ologue. avait, parlé. à Etec-
tlrée. Il compareiBacchussm Soleil, et
Y Indien son ennemi aux Ténèbres.
Il compare l ’obscurité momentanée de
l ’éclipse , et le retour de là-lumière du
soleil , qui 'fin it par en t r iom p h e r à
ce qui doit lu i arriver dans sesicombats,
contre Dériade le noir Indien.--IiL-fera
fu ir loin de ses yeu x la,moire:obscurité
du Tartare«( 4 i- Jamais , lui dit
Mercure;, un tel phénomènè ne s’est
manifesté ,(>5/), depuis la fameuse chute
de Phaëton dans l’Eridan. Ici Mercure;
sur la demande de Bacchus:, raconte cet
événement dans lesoplusrsgrands dé*
tails. ( 6) ; çe qui fournit au p o ë teu n
épisode , et prësqù-’-uii tra ité de sphere,
q u i rempRssent.Je Jrgsté.de né chant.
Phaëton est dans la constellation1 db
Co cher»■ céleste:, et l ’Erid an deviënt tle
fleu v e tYOrion ( y .) : Eemécit f in i , Mercure
retourne au c ie l. : e
C h a n t t s u n t e -.n e n v ièm je ï '
A u * commencement du chant, sui*
v an t ( 8 ) , q u i nous, offre l Je spectacle
d ’une flotte construite par lès Radha-
m an e s, et conduite par L yo n s (q). Dériade
apperçoit la flo t te , ,èt devient
C0 "V. 31. . i s b . : •?
fa/v. 63. .8£d .r { f s
(§) v . 80. .cdü .7 ( £;)
C4) v. 88. .v {b,j
(5) v- 90. ;:ri ,t f2-,
(6) v. 100.
( j ) y. 440.
( 8) v. 1.
(9) v. 5-1 a.
(ïp ) V. 17.
fi.O v . 3S--53-
(12) v. 80.
(131 v- I2SA
4) v. 134-
furieux ,' c'ontreh,les. Arabes , qui l ’ont
construitai^.ro: Ici est le discours impie
de ce prince orgueilleux (il). Bac-
chus de. son côté encourage ses, soldats
(.12)); déjà la trompette donne le signal
du combat (i3):; l ’action s’engage,
et les , vaisseaux de, .Bacchus envalop-
pent lest Indiens s(14). Suit une prière
d’AEacus , à Jupiter pluvieux (15 et
d’Erecthée , à Borée père des vents de
l ’Ourse.(16), Mafsanimele combafc(i7j j
il ,se fait un grand carnage de parti-et
d’autre. Les. flots sont teints de sang;
jgs dieux marins s'intéressent au succès
de Bacchus (18). i N eptune, spectateur
du'coinbat (19) fin i adresse, un discours.
Ici est le spectacle qu’offrent le rivage,
et ./la, mer couverts, de! morts , dont'les
inonstr.es.’murins dévorent (poj-les cadavres
; ainsi que- .la description; dés
differentes- manières,'dont les.guerriers
d£s,-deux,arméessont.blessés (eî)pu tués,
pari la grêle des : traits), qui tombent- de
toutes parts,: dans les voiles, dans les
mats i dans les cordages , et qui vont
percer jusqu’aux ,poissonSi(22). -
-9 Morrheus est blessé par -Bacchus (Jfi,
et gnér-i par,i#s-BrachmaTites, qu i, dans
lacgratiqùerde la médecine,' emploient
lési formules magiques (*4). Enfin Jupiter
fait pencher la. balance, en faveur
dei.Baçchtts (x5) , et lui accorde la victoire.
Lés .vents . .se déchaînent. (26),
et- soulèvent les flots contre la flatte
des Indiens, à laquelle Eurymédon (27)
chef des Cabires met le feu. Dériade
est força de se sauver à terre *( 2.8),
(*5) v- 141.
( i6 )v - ,174.
O 7) T* 215-
(ÏÜJ v 255. ,, - 7 (
A 9) v. 272.
;f>o).v. 298.
C21) V. 305- 310-315-325,
( « ) V. 335.
A3)v. 355. ,
A4) v.,359. 1 " |
Aî)-v. 273. iSflmfrB
A6) V. 380.
(*7) v. 390
(28) V, 405:.
C h a s i
du poëme des Dionysiaques. Le prin-
C ha nt -q uar a n t i è m e. cipe de résistance, que la nature oppose
au bon principe , ou à Bacchus
I [ Minerve, sous la forme de Morrheus, petit fils d’Harmonie , étant détruit ,
I baroît au commencement du livre sui- le reste du poëme ne doit plus nous
B rant ( 1). Elle fait à Dériade les plus présenter que le retour de Bacchus ; B fifs reproches , sur sa lâche fuite (2),. au point d’où il étoit parti pour com- B Eelui-ci se justifie , accuse les formes mencer son expédition 5 c ’est-à-dire ,
^»ariées que prend son ennemi ( 3 ) , au Taureau équinoxial du printemps,
Metourne au combat ( 4 ), - et provoque, où il arrive, après avoir détruit le deuil,
Jfeacchus lui-même ( 5). Le dieu le met ou la tristesse , sous le nom de Pen-
Mjientôt en fuite , le tue , et le corps du thée , ennemi naturel du dieu de la
Braincu tombe dans l’Hydaspe ( 6). Les joie.
«léchantes applaudissent à la victoire
l e leur chef , tandis que les dieux té- Retour du Soleil, ou quatrième Saison.
Wnoins de cette défaite , qui termine la
fcuerre contre les Indiens , retournent En conséquence , Nonnus suppose
aux deux avec Jupiter ( 7 ). Une grande que Bacchus revient d’Asie en Grèce,
partie de ce chant est employée à dé- et il noustraçesaroute par l’Arabie ( i3),
frire les événemens , qui suivirent cette et la Phénicie. Le voyage de Bacchus
lictoire ; telle que la douleur de Chi- dans ce dernier pays , amène plusieurs
lotie , fille de Dériade , d’Orsoboé son chants absolument épisodiques , sur les
«pouse , de Prothonoë épouse d'O - principales villes de Phénicie, telles que
fonte (8 ) , et de celle de toutes-les Tyr , et sur-tout Beryte, dont Non-
Bmme s, qui avoient à pleurer, l’une nus raconte l ’origine 3 ce qui comprend
nn père , l ’autre un fils , l’autre un la fin de ce chant, et les chants XLI,
epoux (9 ) . Ici sont les funérailles des XLII et XLIII de son poëme. A l’oc-
ftorts , et les chants funèbres qui les - casion de T y r , patrie de Cadmus , dont
accompagnent (10). Le poëte nous dé il fait un pompeux éloge (14] , et une
drit les danses des Bacchantes (11) , qui magnifique description (15j , le poëte
«hantent le triomphe de Bacchus, et la nous parle delà découverte delà pour-
aistrfution, que le vainqueur fait à son pre (16), faite par les Tyriens , et de
»mée de tout le butin (12) 5 après quoi l ’usage admirable qui en a été fait déifia
congédie. puis. Après avoir admiré, les beautés
■ Ic i finit le récit des événemens divers de cette ville , le poëte adresse un su-
Jfc la guerre des Indiens , ou des peu- perbe hymne au Soleil , ou à Hercule
pies noirs, commandés par Dériade, Astrochi.ton ( 17), la grande divinité des
»font la mort termine la grande entre- Tyriens lj>6}. Le dieu accueille favo-
Fpse de Bacchus , celle qui fait le prin- rablement Bacchus (18), et répond aux
clpal objet de son voyage, et le sujet questionsqu’illuifait(i9),surl’origine de
K ' ) v. 8.
K 2) v. 15.
IC3)v 40.
1(4) v. 63.
1 5 ) v. I g
MC'7^ v. 100.
K 8) v . US.
| 9) v. 165.
| ( r j ) V. 225— 230.
Relig. JJniv. Tome II.
( 1 1 ) v. 250.
(12) v. 280.
(13) Ibid. !. 40. v* 30©.
(14) v. 355.
Ci i ) v- 320-346— 355.
(16 ) v. 310.
(17 ) v. 374.
(10) v. 420.
C19) y- 43°-
K