'les premiers contre les Indiens. Non-
nus décrit l’ordre (i) et la marche
des armées, ainsi que la première
attaque (a).
Phâlènus se mesure avec Déria-
•de ( 3 ) , et tombe mort. Corym-
basus, un des plus vaillans guerriers
des Indiens, se distingue sur-tout
par le nombre des victimes qu’il
immole (4) , et périt à son tour.,
percé de mille traits ( S ). Ici est
un acte de bravoure d’un guerrier
Athénien , qui , perdant successivement
ses bras , combat encore
avec valeur (6) , et finit par être
tué. A la suite des combats de Pin-
ffi rrteri. e , le poëte nous décrit celui
de la cavalerie (7). Argilippus
combat armé de torches enflammées ^!) ■
i l tue plusieurs Indiens, et blesse,
d’un coup de pierre, Dériade lui-
même ( g ). Le reste de ce chant se
passe en eombats, où se distinguent
ïlaliymfcdes lé Gy dope (10), et les
Corybantes , Damneus (11) , Ocy-
thoüs , et Acmon (12) , nourriciers
de Jupiter.
C h a n t V i n g t-n b u t i ï m i .
Tenon, instruite de la défaite de
plusieurs bataillons Indiens , vient
ranimer lé courage et la foreur
de Dériade leur chef ( i 3 ) , qui
rallie ses -troupes , et recommence
le combat avec une nouvelle art
o V. Î 5- 3S-
■ O) V. 41S.
( 3) v. 55.
CD v. 97.
(5) v. 120. -
(6) v. 150. .
(7 ) y . 160.
(8) v. 176.
.'(9) v . 204— —21®. -
< io j v . 258.
H ® v . 277.
V. 3LO.
<13) v . 3. (14) y. 10.
0 5 ) v . Ig.
v. 40.
deur. Morrheus rompt la ligne (14)
des Satyres. Hyménée , favori cio
Bacchus ( j5 ) , soutient un choc,
animé par les puissantes exhortations
du Dieu (16), qui lui-même
charge avec une nouvelle vigueur
les ennemis ( 17). Melaneiis, ou le
Noir , archer • habile , veut blesser
Bacchus ; mais le trait va frapper
Hyménée à la cuisse (18). Bacchus
en est vivement affligé (A9) , et prend
le plus grand soin de guérir sou
favori (20). Bientôt le jeune Hymè-
mée guéri blesse à son tour Melu-
neüs, (21) et ne quitte plus Bacchus.
Ici est la description des combat»,
que livrent Aristée (22) et les Ca-
bires, fils de Vulcain , ainsi que
le£Bacchantes. Calycê, ou ta. Coiepe(à3),
combat aux côtés de Bacchus ; ie
combat se ranime (24)- Bacchus provoque
Dériade {26). La nuit, qui
survient , sépare les cormbattans (26).
Mars s’endort, e t, pendant son sommeil,
il est agité par un songe (27).
Il se lève dès la pointe du jour :
la terreur et la crainte attèlent son
char (28). Il vole à Paphos et à Lem-
110s 1 et de là retourne au ciel (29).
C h a n t T r e n t i è m e .
Bacchus profite de l ’absence de
Mars, pour attaquer les Indiens - et
pour faire la guerre au peuple noir (3o).
Aristée combat à l’aile gauche (3i).
(17 ) v . 47.
<i8) v. 77. -
(19) v . 90— IIO.
( 20) V . 1 5 5 .
( 21) V . 1 6 5 - I 7 J .
M v. 180.
(23) v . 251.
(24) v. 280.
(25) v. 302.
(26) v. 224.
(27) v. 330.
(28) v. 365.
(29) v. 380.
, ( 3° ) V. 3.
(3 1 ) v . 12.
Morrheu5
^ftlorrheus exprime sa surprise de ce
^Bne les soldats de Bacchus:, armés du
Hieul Thyrse , battent les Indiens ( 1 ).
^■ Jériade le reprend vivement (2) ,
■ t l’accuse d’une lâche frayeur. Mor-
^»heus blesse. Emrymédon, au secours
jHuquöl'. vole Alcon son. frère-( 3 ).
^Kurymédon invoque Vulcain leur
^■ ère qui., enveloppe, Morihem
S l a ses feux. Mais .Hydaspe , père
lie Dériade," les éteint ( 5 }. Vul-
'Jfcain guérit son fils ; Morrheus ( 6 )
Sue Phloglus , et insulte à sa dél
a i te.. Le fameux Tectaphus . ( 7 ) ,
H-ac sa fille ...avoit nourri de son
■ ait dans sa prison., armé, de,sa re-
^■ outable épée , poite le désordre dans
.M’armée des Satyres , et périt sous
l e s coups d’Eurymédon (8). Ici le
|Boëte décrit la douleur de Méroë
S a fille, et compte les autres victi-
■ i:es, qu’immalp Morrheus, telles (9)
M p ’Alcymachia , Codona , et plusieurs
Wfénaàes , dont les noms sont des noms
^■ ’Hvades. Junon soutient Dériade (10),
®t le rend formidable aux yeux de
Bacchus, qui prend la fuite (11). Mi-
Mierve le rappelle au combat, en lui
Meprochant sa lâcheté , (12). Bacchus
Méprend courage, revient à la charge,
massacre grandnombred’Indiens (i3),
S t blesse sur-tout Melanion, le Noir ;
H u i , caché dans un arbre, lui ayoit
i'ijué beaucoup de inonde a l i
■ I
C h a n t T r e n t e -u n i è m e .
I Mais Junon , toujours constante
.dans sa haine contre Bacchus, cherche
de nouveaux moyens, de lui
nuire (i5).' Elle descend aux enfers
pour y trouver Proserpine , qu’elle
veut intéresser à sa vengeance (16),
et pour soulever les furies (17) contre
Bacchus. Proserpine touchée,
acquièsce à sa- demande, et lui ac,-
corde Mégère (18). Junon part aviec
elle, fait trois pas, et, au quatrième',
elle arrive sur les bords du Gange (19)'.
L à ,.e lle montre à Mégère des mon,
ceaux.de morts, délnis malheureux
de l ’armée des Indiens. La furie s'irrite
des succès- de Bacchus plus que
Junon elle-même. Celle ci . se réjouit
et adresse à Mégère, avec un sourire
mocqueur , un discours injurieux (20)
à Jupiter, et plein de menaces contre
Bacchus. Son discours fini, elle
s’élève dans les airs (21), tandis, que
la furie se retire dans un antre, où
elle se dépouille de sa figure .affreuse
de serpent , et prend la forme du
hibou , en attendant que Junon lui
annonce le sommeil de Jupiter , conformément
aux avis qui lui avaient
été. donnés, par cette Déeçs$:t>f2q)g
Iris va trouver Morphée (23) , et sous,
la forme de la nuit, elle engage. ;qa
Dieu à verser ses pavots sur les
yeux du maître des Dieux, afin de
servir la colère de Junon (24), Le
Dieu du sommeil obéit, et Iris va
dans l’Olympe rendre compte de son
ipessage à Junon , qui déjà prépare
d’autres artifices (a5) pour séduire
Jupiter. Elle va trouver Vel
( i ) v. 24,
j(2 ) -V. 41.
1(3) V. 49. 1(4) V. 65— 77.
1(5) v . 87— 104.
|f<5) v. loo.
m « 7 - 1 3 5 -
ivo; v. 140.
1(9) ;V. 163.
t Cio) v. 192— 2.!,.
f ( n ) v. 232.
K « ) V. 240—250.
! ( 13) v. 260— 295.
S Relig. Univ- Tome II.
(14; v. 306.
("5 ) v. 4.
f 16) v. 30.
(17) v. 59-
À8) v. 73.
(19) v. 76.
(20) v. 83.
(21) v. 98.
(22J V. IOO. •
(23) V. 1 12.
(24) y. i l 6-
<25) V. 200.
I