««fiaVes.' Che* les''Athéniens ^ l ’îMeMancé dés
Mystères étpif confiée à l’Arcîi'onteV Koi^ Hésycli.
in Foct Batyi/ svf. ) ,
.(h) Minas;,.,fiit Pansanias, nedélibérait j f W
sur la Législation , sanS1 etfe, aidé de.; JupWr,(i).
(i) Le Dieu de' Delphes gouvBrndit.tQjite .la
-Grèce1 par Ses oracles.' L’Asie; mineure et l ’Italie
même alloiênttreeeïoif âW.■ hù’flé».;) interprétations
religteuses ,'q ü i déeidoient souvent .dit! ,tort des
Empiles'- r ' ' ; : ' ' r ' - V.*Js
ik y Produs iftpus dit j ' que les- pfcraéimps qm
■ veillant' savéir -lés fables ; de la ;srie sauvage. , ,1a
confusion' èt le désordre dessisnciennéj loft j enfini,
lréfat 1 de'l'hohmje:. avant, s»;'cixilisatioh par les
mystères , n’oV.t qu’à-corlsulter .ce qu’on, enseigne
à cet égard' fiân* les saitttiiàireS:(,'ProcJjiih pplit,
W 3^9V - ; - :; 19 • i l
I êff^f»0e et-reg'êirré
paf KÀùtbpsiè ,* àvqit’1 ùrçë-.fi^uré;14’.$««J»4 ô4M;ihii
tiq tion ;ïe ' df^|)uti|e| t :és:^ âp ;ien d âii^
tères1 couvrîblënf -â’ uhe pëâi^Q’HriimîS
sauvage^ ÿd . de faon? (a) ,..quil$ duftjpïeat- pour
prendre 'la robe Gl^in'piqüé ; âüx' Orphiques
'’fi'il fqisèaènt^É||P| ‘ I f vdit
dans le reproche 'Éi'êfiüifc?
(Jette çérei&ô’nïé* .fàis&îi1 ;vi^iifeml^Kblen^enT àllu-.
sipn a .Fjkitëde ^ d if iib 'e T e 'P tm * # iïf p i# f â l t f t é
et^drrompas $ $ u i %pe&$ti £âiS&^Fé, [.pétfèè-.
3’lîa^iÜemént saëfé ; ét àîdré, ën i&âisàfcneàrctâ ;
■ ëtr, com m e dans" pérnosthèÏTè y ’on ■ cHêfié1^. f a i
é y ite iè '^ m â ï, et' trouvé le m ieu x. T : ; n “ .
fa ).. Sa llustepl§lospp^ ç o jm ç t e ! , " . je$'
moyens v, imaginés, pour,.cqntfihif*: les,,.. hdmijiés^,. fi.g
pqivr conserver J a r pu Æaab rdeVlëu?
les' rajr3;f les Vaquas »:%n'ber^nqn^; Te1jg^Usfi$5,-
lês;Witiat->oaçl les . é i ^ tw ^ / i t ^ ^ ^ j j i i s t e t ' *
des lois / qu’ ils rie contribuent â Tes faire respecter:
Ude ‘ieltgion, dont les membres sont affranchis
- des lois sëçiàlës ne petit êtrè qu’unJ fléau
destructeur de toute Société , 'ètoifne peut" trop
-tôt ën-délivrer la.for'rë; '
(o) On' défit* distinguer dansr la Religion deux
pâmés pléoùlte^qm consiste‘à-’honérêr le > Giel ,
;poür':eh Obtenir des biens;, de là’ pluie-, du beau
t em p s 5 dés victoires' j'la''guëriioh4des maladies;
•CeilO-là 'n’eèt- bormo pour pérsonnë ^ csi ! ce n’est
pèui" le Pcêtrè, qui^est'- incapable idfe procurer les
biiens qii’il nous promëi-Ji n’errfaUt à qui quecè soif.'
1 Uri£ -sêdënde y c’ést cëllë■ qui Iie-‘Ia morale et les
Iois-à' 11? ReligionI G’est sâVéînërit d e :dette dernière
qu’On' ëatènd parler', quand ' ori dit, quri‘l faut de
la religion au peuplù-'-Oest. célle-là , dont nous
examinons ; l?utfité. ' *
■ :('p)^ibâàré dé Sicile ( I .1'#5, c / 2 ,;p . Ç )'>'
reléVabi! les avantagés de l?bistoîre > et examinant
Son influenèé Sôr ie S m'céurs , lui donnera préfé-
iéüçs^U ¥ ^-'fîëïîèn'iiès èdferi’,'qd’il ^éçbnttôtt avoir
ëté{ijSi‘aginéë f pèdr inspirer ‘aux ‘hommes la 1 piété
et l'amour de la justice. - *
^ (^ ^ abs les mystères de G ybèlé ou de là mère
dés Dîéiix!»’^ '" prbiflèftbit ;aiut inîfl4s/là‘'yié*‘étej;,
nèlfé*, ‘cèmme n'Qus'l’ayons!ffit daffs'nôtre prëmiër
livre ty iïjjlr ? ;;
c9 Vr) ï ë s Üàètyîés^ en ‘ ’Pliirÿgiè ' çnërçbèrént.; à. s,e
f^nârë'l'tAèïVëinëuiÇ' auprès- dés. Peuplés,,, par te.
mbyen dés preÿfigés lët ae§', encHàRtënyens. Aussi
sù'ivaftt Phérëcyde (4), et sui van 1 1’auftiir dé la Php-j
ronide yit!s pàssoiént pour de grands enchanteurs.
Ifs1 efonnerent fés Peuplés de Sarnoîhrace , par
l’usage,qû^üs' firent ‘àe leur ‘science enc h intéresse
dàps^Tés initiations et lés mystères^ Orphée lui—
fifé^ne* ptit' "d’eux des leçons, pour donner à ses inir-
tîàflon?pttïs dvenér-, et. étudia sous eux la . théorie
ir/éWë'iîlèÙsë ‘de tOtit son iceréitfonja 1. On dit que
p,>47.-,)( }i ,;V’, ; .. V/, - ÿ ' 1x1h' ®fidas'efi PHrygie f6v àvci't cté initié par Or'phéef
r Or. peu, aussi cQnsultèrCiçêrén'(iîe fégifc J- qirîi'bàu^c.pjemiçr'u'ti magnifique-tenijjle en l’hon,-
e; in V,errt acr. .2 J 5 et Tsocrate ( m^i’ ànpgyc.T lÿ r - i j e Rhea qu .'de Cyhèle ,,ct qu’il introduisit les
i’av.antage,, d&efgs preiui’er%eÿisla“ eûri^c .fiffÿrj !^M e 's5 a ^ e « | pStess'e cheî les 'Phrygieh.s' ,.pouj
Jpf^}tD,àDorar, jl'n^en çôut^ rièn pour se faire,.
initier Yniâis£V’'dénS;lafSuite, Àrisfp^tpn^porta une,,
iffi/kii ‘^rtü^d^faquelfé'i pu^n’jétoit pli^s, admis,; à ,
1*4iS'i’f'tâHfîÿ’on-'T^T ’ nnVii 'rv/wanf!O pRf 1 ,:Kinfinirflr du
mirent 4?s myscèce$\» pouTr;Ta civpis^ctqn.'
:• >(/?}. N‘ous avons i aujëurd’hui'upé, gr*^édîireuv^>
des funestes dîets à é cetiéiabUs^eme^.r;Lpss f
en^cbn'tfariant lfcs:èois> Sg!
<îOrtné étcqü^ëlle ardroit. de se dpnugr.^1 e . f e m
a u » peu nie - .I 5in s ir ;:> o r c îin a t ic n . sous jK,é tçxtë ' qqe-,
leur, pouvoir ispiriaiel ■ ;fè?DaM^^
et dés^lbîs- qü'omÆLû ^px>üt’*^p-Pf9^
ti'On^jiltCs rcommoye q - s iè î^ lé^ ^ ia ï^ jM n s
ne Use a u x . fonctionnaires •religîçü,xr , 'annoncent-!
bi'ê'r.; que les P rê tre s iqiie.uvent r e i \ ver s e r > so u v-e n t- :
l^ftfeiitutioiis sociales y‘ loin; Jè^-, véfi ;
qû’-ife nqisent^ plus au-êbonop-rdre et?, au -maintien
(x) P ans.. La,cpniç. p_. 8 ï. ,
(a) HarpocrVin V1. N e ^ /^ V . DëipostÏÏfpro.côronâ, Ëtym.
Magn. iu %V[jl$qK. Plpt. Enneàd. i, 1: é'.Sopater in clivis. qùàfs.
p. t?j);? •A ugiKt., vdeCb-i(rit. Dei , I. 7 , c. 24.
l’initiatton' qu’èn' ‘payant. C ’est rhisteife' du
taï>ac;, ri^a âü "Peuple ,
et 'qui' 4'é^ifp erisüke* lin impôt, dèsastrëui. Le»
PrliVéS 'pni^etifbîi ’ tfn'ëfterftbtè1 fermp réligièu5é> .
dpWf l^ b o t f nfé^pàyèfpnç, rpn'g;Vemps j ’i^po|.
gf|i| OpnSf-.uopçfft de Mithra et d’Isis;>, ou-, dans
les scènes religieuses Re cette initiajion ,, on dôn—.
noiî. 1erspéçtaqe^des Griffes ou dc,i G.rî«Fpns.(3) . On y
f^ispit paroître dés figures fantastiques, telles qu«
(4) Schol. Apoll. Rhod. 1. 1, v.
(5) Diod. 1. 5.
(Q Justin. 1.4 , c. 7.. D iod.l. 3 , ètClèbV Protrepv’
(7) Apsin. de. Art. Rher. p. 607; ’
(8) Vandal. et Pt^kpp, d^Jk-Terre* ,
«les Dragons de l’Inde, des GriiFons hyperboréens(i).
C e spectacle paroît avoir été fixé au huit dés.calen-
- dés de Mai. Il y avoitdes Pantomimes et des scènes
■ a machine ; ce qui sans doute autorise Archelaüs à
demander à Manès, s’ il ya jouer sa comédie..
(u) On donnoit dans les mystères de Mithra le
spectacle des Griffons. On plaçoit les initiés derrière
un rideau , qu’on tiroit tout-à-coup , et les
figures des Griffons paroissoient aux yeux des
spectateurs, le jour de la grande initiation Mi-
thriaque. ( Philip, délia Tpire , p. 202. Vandai.
dissert: ad Taurobol. p. 1© ).
(a:) L ’Evêque Synesius , après avoir racontéThis-
toire merveilleuse d’Osiris et de Typhon., dont il
cache la. partie secrète et mystérieuse, dit que
l’ignorance, où l'on est des choses , donne plus
d’importance à l’initiation-, que c'est pour cela,
qu’on a chôisîla nuit et les antres obscurs, pour
la célébration des mystères, et que les lisnx retirés ,
la circonstance des- temps ,,tout doit concourir à
jeter un voile sur les opérations secrètes de la
Religion (1).
(y) Il y eut aussi une autre raison mystique,
donc nous parlerons ailleurs^,-lorsqu’il ' s’agira du
choix qu’on fit des antres y pour célébrer lès mystères.
• (z) Les initiés ne parloient entre- eux que par
des phrases énigmatiques , qui ne contenoient jamais
le sens qu’elles sembloient présenter. Telles
«ont; celles-ci : J ’ai mangé du tambour (3 )- j’ai
bu de la cymbale, et j’ai porté le cernos i; je suis
entré, dans le lit nuptial ; ou j’ai bu le Çycéon,
fa i pris de la ciste pour mettre dans le Ca{athus:;
et ensuite du Calathus , pour remettre dans: la ciste.
C?es,t bien là un style de Franmaçonnerie, et une
espèce de langue factice , propre à faire
reconnoîcre les frères , et qu’on ne parle qu’en
loge.
Le cernos, dont il,est ici question , étoit une espèce
de, vase de, terre | dans lequel étoient du froment
, du pavot!, de l’huile et du miel. ( Athénée,
1 8 >.P- 34*•} - -
(«*) Lucien,, dans sa nécyomantie ou dans le dialogue
des morts où il fair parler Ménippe et
Philonides ( p. 299, t. 1 ) , introduit Ménippe,-
qui ne se permet de parler 4'e ce qui se passe
aux Enfers,- qu’avec le secret le plus mystérieux.
Son ami, pour l ’engagera parler , lui dit .qu’il'e$t.
sur^ de , parler à un homme discret , et qui
d ’ailleurs est initié. Alors Ménippe , lui vfait le récit
de sa descente aux Enfers, et de ce qu’il v a
vu; fit il lui expose le motif qui l’obligea a y descendre.
C ’étoit pour y chercher des règles de-conduite,
qu’il n’avoit pu trouver, ni dans les Prêtres,
ni dans les Philosophes. (Ibid. p. 303. ) Ce sont
les Chaldéens,qui, par leurs préparations ou leur pu-
(1) Apulée Metam, U u .
(2) Syncs. de Provid. 1. z t p. 124.
(5) Clem. Protrep. :
rifications magiques lui en Ouvrent l’entrée. La description
qu’il nous donne ici de ces préparations
lustrales et des évocations, ressemble fort à celle de
Virgile dans l’Enéide. On peut se procurer le plaisir
d’en faire le rapprochement.
(b) On exerçoit les récipiendaires, pendant plusieurs
jours, à traverser à la nage une grande éten-
-due d’eau (4O. On les yjetoit, et ce n’étoit qu’avec
peine qu’ils s’en retiroient. Le but des épreuves étoit
-d.fi leur donner occasion de montrer toute la. fermeté
et la constance d’une ame à l’abri de toutes les
affections du corps,et réduite à une espèce d’insensibilité.
On appliquo.it le fer et le feu sur leurs
membres; on les traînoit par les cheveux* dans les
places s on les jetoit dans des égoûts; on les obli-
geoit à bêcher la terre, jusqu’à ce qu’ils tombassent
de lassitude ; on les faisoit passer à travers la
flamme fit soutenir de longs jeunes ; on les mettoic
souvent à l’épreuve delà mort. C/est ainsi qu’à traders
différentes tortures et des supplices probatoires,
ils s’élevoiènt aux différens grades de l ’initiation;
d’abord soldats , ensuite Lions , Corbeaux etc.
noms symboliques des divers états de perfection ,
auxquels ils parvenoient,avant d’être complètement
initiés:
(c) Les Dioscures, fils de Syduc, suivant San-
choniaton (5}, .qu’on appelle Cabires, Corybantes ,
et DiëuxdeSamothrace, inventèrent la navigation.
D ’eux naquirent des hommes , qui trouvèrent les
propriétés des simples , et l’art de guérir. Plus
loin l’auteiir Phénicien dit : Les Cabires ou les
•sept fils dé Syduc , et Esciilape ; leur huitième
frère, transmirent la doctrine sacrée par Te moyen
des Hiérophantes, qui la fcournèrenren allégories ect.
Ce huitième frère est celui, dont on célébroit la
'fêté , le huitièmè jëur des-mystères d Eleusis ,
cbmmeoh verra ci-après, part. 3.
• (d) L’Epiphanie y ou l ’apparition des Dieux de
Samothrace , étoit d’un merveilleux secours, dans
tous les dangers , pour ceux des initiés qui les in-
voquoient. Diod;. 1. 5 c. 48 fit 49. L ’initiation ren-
doit, dit-on, les b.ommes.plus religieux, plus justes ,
et en général, meilleurs qu’ilsm’étoient auparavant.
C ’est pour cela , .ajoute^Diodore , que les anciens
héros et les demi-Dieux se sont fait initier; que
v Jason, les Dioscures , Hercule , Orphée avoient
emprunté les secours de l ’iniciatipn , et qu’ils
n’avoient réussi dans leurs entreprises , que par un
effet de la. faveur, des Dieux, que leur avoit attirée
i’içitidtion. . .
(«) Maçrobe( somn. Scip. 1. 1 ,0 .9 , P- 4° )^confirme
cette opiniqn ,.que lès âmes des fondateurs
des villes et. des empires trouvoient une route facile
vers le séjour des ombres foitunées ; et vers la
région éthérée , qu’elles n’avpient presque jamais
quittée, quoiqu’ unies à des corps mortels. Civita-
(4) Hyde de vet. Fers. p. n r .
(5) Euseb. Praep. Ev.*l. 1, c. ^.
i
9i
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