deux divinités se fait ; le feu est allumé
autour du vase; la cire qui bonchoi; les
ouvertures se fond, et l'eau qui fen dé
coule étiint le feu et detiuit la divinité
Cbaldéentte; la victoii e res te à C mopns,
qui la doit à l ’ài tifice.de son prêtre. Delà
est venue la forme donnée au simulacre
de Canopus, dont les pieds sont petits,
le ventre t è, -gros et bombe , comme
celui d’un vase Egyptien , et le col
étroit et rapproche du ventre. Depuis
ce moment , il a passé pour êtie le
maître et le vainqueur de tous les autres
dieux.
J'observe en effet, que dans l’opinion
des Egyptiens, l'eau en. général, et le
Nil en particulier , étoicut de tièsfrandes
divinités , et celles à qui iis attri-
ucient l'organisation de toutes choses*
dans leur Cosmogonie ; car tout etoit
CensémVoir pi is naissait cé dé l’eau. C’e t
cette opinion que le législateur des Juifs
et Orphée adop ètetiî.'C est, sans doute,
cette excellence de l'é.éuuent de l'eau .
et duNil, dont le.Canope est le symbole,
qu’on a voulu vanter: dans ce tie fable
sacerdotale... .
On remarquera aussi,que l’on soppoe,
dans.cette fiction, que l’on a voit; ji.açé
sur ce vise. 1 » tête du pilote ou de
l’image du pilote de Méqélas ; conséj
queuniifint l’effigie de l ’étoile C.na-
pus , Paran-itellp!! du signe de Verseau ,
et qui br-illelsur le gouvernail, du Vais.b.
Seat; ; çaro'n-sait, tpie si Plutarque bai)-,
pelle.'lé,;.pirote dtï v aisseau d.'Qsùis (1) ,
tous (!es-l Grecs virent dans cet asti« le
piJote:;duv vaisseau, dp leur - Aiénrlas.
C’est mêmo-pauce que cette étoilé- se,
cntich# ve.;s îemois.d octobre-ai-, et au
lever du Scorpion et dû Serpent, rpr’-on ,
a a rétendu , qre,,ce pilote , en arrivant
sur le tiy.'g» d'Egypte, y.jéioit péri de
lai morsure d’un Scorpion ou d’un Serpent
( 3). C'est par la même raisott.
astronomique, que l’on lait périr de |a
même manière Or ion , qui est
devant le Vaisseau , mais .qui t'étant plus
an nord se couche en même temps que
Canolms. Il en est de même de Phnëton
o.u nu Cocher, placé au n.ord d’Otion,
qui tou be ilu ciel , lorsque scschevaux
sont clfrayés ]>ar la vue du Scorpion
céleste. Ce pilote, fameux dans la.fible
Grecque , .et dont la tête fut unie au,
Cnn ope. ou pas Aqua ium des Egyptiens
, ne peut donc être autre chose, que .1 étoile ntême.du gouvernail du Vaisseau
Arg > > placé en aspect d’opposition avec
le Verseau et son astre Paranatellün,
te s Arabes Rappellent. Sohil (4) ou
. S i h i i - - les Grecs, Cina lus ,.Azorus,
Tyt his, ect. et en gené al le pi ote du.
vaisseau de Mènél.ts. C’est , dit Etts-
thate , de-ce pilote de.Mendias, mort
en Egypte , que:,l’astre Canopus a pris
son h nui (5). , *
Presque tous les* anciens-* qui ont
patio, <le Mépélas f 6 ) , supposent
qu il voyagea en Egypte , et que son
pilote y é ant mort, son nom fut donné
a la ville, qu’on bâtit sur son tombe
m ( ay ) r Dtnis le voyageur parle
même d’il Tl temple élevé en ce lieu au»
pi oie de Ménélas 8y, S.t, Epi. liane dit,
que Caïn bus , pilote de Méttélas, fut
enterré avec sa femme Euineiiiiihi
p er d-Alexandrie-,. sur le rivage,, et
qoe icur. mémone» fut consacrée p r
un cuite' divin'p). Mds ,.si ori. en etoit,
Plutarque-.1, les iioinmes déifiés, .dont
i■ ■ Lgy^.te mbnt.i oit les tombeaux,„avoient
letirame ansçieuxylâqi-e le biilfott dans J
lésa t es. ( A stdonedans le Ciel-qu'il faut-
les-o he. citer. Non-y s ait mes il’autaut 1yfi* a1 t >, isésici, q"e'leoiême Plutarque
cité précisément,..J’étoPe brillatne du
Vaisseau céleste», dans laquelle il
0 Dr ]n:i? p. r c - , - C
12) Ço'umct I. U ,im :. p. jp ) ,...
(?) I't(iiy. irt :Pipnyf.;îv ig.
(4) ! yd. Cumm. ad Ulug.-Beigh. p. 55. Eay.uran. îab. 40.^" a -
T > fpN ^ vd.-îlvd. R ù fihï a>! D în n v f. v . ig. • (6 i S e rv ie s c om m ad-, ; na ici. 11. v . n6gt.:ï ( 7-) l)ionyiV )pe.i ifg. y . i g. (8) t:.ibon T. 2; p Focxv.
|P Auto* ai. § 108»
place l-’ame d’un pilote appellé Ca-
jiobus ( i ) , qui portoit le même nom
que l’étoile du Vaisseau céleste. Mais
nous, avons vu plus haut Eusthate ,
qui nous dit» que cette étoile prit son
nom du pilote du vaisseau de Msnélas.
Donc l’étoile Canopus,ou son image,
fournit cette tête que nous avons vu
plus haut , qu’on adapta» sur l’urne
percée de mille laotts , et qui, par son
union à ce vase, fournit un symbole
absolument ’.semblable à celui qui se
trouve gravé au signe du Verseau, dans
JePl.ittisphère égyptien de Kirker. Alors
le soleil du Verseau , ovv l’image <lu
signe qu’il occrpoit , réuiiia a sou Pa-
tanatellon !,. nous donna l’eut blême du
Canope , comme celle du .signe du
Scorpion , ,011 du Serpent ParatlateUon
de ce signe , donna dans, la, case- du
Scorpion , ou trois mois auparavant,
une image du Soleil entortillée de ser»
pens, tel qu’on la voit dans le Planisphère
de Iijl. kër.
Le vase, sur lequel etoit placée cette
tête, a la for tne de ceux d ms lesquels
on foiroitrcouler l ’rau du Nil ; et clest
le N 1 qui e t représenté dans la llt ttvo
eéleste , qui coule de l’eau du Verseau•}
ou du signe dont le’ lever d-tt soir faisoit
monter ce fleuve; Ees anciens pa-îëtit'le
ees vmscs ,; cù, l !ean bourbeuse du Nil
s’épmi, it (ij . cotmtte on pe t ie voir
dans Suif a*, Hesyehius et Gallieri (3;; p
• (lis vases porti ient le : .mm de Btuin
cal a et dé Caucalia cln z - Ics Adesan-
diins cémtiiè otr peut le voir dans
dire s pa sages , .qtio Jablotiski a,réunis
eu t'a t.mt Hnrliele du dieiGtéobits (4jl
Î1 ■ ite ectr’iittt'es rtiHeniJs Phiiostorgns|
<pti- |>ar'e;cPiitn.crriaiît aljbé;'g^!,ts,. gi as
si bii’tt adiro!i'di';,j r(pie; Kî n ap p ë îoit
®int. ali, , à, cause., dO si 'ressenti ilonbè’
âv.c ces sortes d,■ vases; cariés b’.é.s
®t- les moiues .dèsr ce. temps'là ..avaient
( i l T lut; Ht tfitle p.
(2) Sll’d. V, Çj M -.y -h . v c c . S ttlc .
V3;.éitU.cn. de i.mpijm;.;.. !, i . c. 4.,.,;
soin aussi d’être bien n ourris, et épais de
graissé..Mais Jablonski est tombé dans
une grande erreur, quand il a cru que
Sarapis étoit la même ilÎTinité que Ca-
nobus. Les noms et les formes de ces
deux divinités sont si différentes, qu’il
n’est pas possible de les confondre, si
ce 11’est dans le Soleil, divinité unique',
dont il sont des formes variées. Les autorités,
qu’il apporte pour étayer son as-
sertion,neprouventrien antre chose,sb
non qu’ily avoit àC;tnope,en Egypte^deS
temples,.ou le même dieu 'Soleil-étoit.
aussi'honoré'sous les formes, et sons les
noms d’Hercule et de Serpent, ,ou avec
lés attributs du Lion et'tlu Serpent j
ce que .je crois comme, lui , -et ce qui
confirme notre théorie, loin de détruire
notre explication sur la forme du Sldeil
du» Verseau ou du signe du Solstice
d'hiver , qui avoit pour PaVanatélloii
Canopus. Çette étoile se levoitavecia fin
dû Cancer et avec bes premiers degrés dit
Lion ; et e’est pour cela qu’elle est aussi
mise à lasuite deSirius, pour troisième
Baranateilon du Cancer > dans la» série
dés trente-six Dynnstes Egyptiens , qtii
da'ts la réalité n’est qu'une : série» dé
déearts et rien de ples-. Ih ’eülepdouiièpne
Dynaste Tiiébain ou douzième dre a tt
dans la série îles Dyttasfes Théliàiusy
rapportéep ir Marshæm , d’aniè » Ei atos-
th’êne (5y< Il y est-désigrésous le nom dé
Ckauàos et^-de Gncuths.
■ iIX nsd t «Aie des défaits , rapportée
pa-r Sawtnaise. :6) p ni ’après'’ Mépheestion
Astrologue Tnébain , M est lé treizième,
et 'st’y lïottime Cknumïs. ll.-estostitvi (le 0/tarcfmzimis lüy ti, ,pceiiBeT.» (l'écatt dii
Lion', nec pré’«*i é deîtS/tsec dife.Aof/i/.v,
nom d® S'irius p et düsïérolli dii grand
( li en , (jiii (. ét'.è.iétt'-f1 iô'itrié.iilrrctneriit
le Vai.Vr' i"- et le; 1< t-et:.de» (ïrfil'»bi‘Sî:. Ce.
nom èst détirtn é-nfi ccl' i .de 7hitirnis ^
au iieu de L hnuàùs\i dans: ta sé,ie.dee
5 c. 4, . ÿ 7'.pr;,c . . s
CSs-VI. I.sh C i . r . p . ? , f't) ..a:i» SS- eu n . cÜ av -p ^ 6 i s J ; , » . c