
In Hom w i.lib -
3. hotn. x. in E-
x.ech. ho mil. 11.
in Jer»
Thil, cal. c. 8»
C. X o. I l,
6. Z,
gnjif.hom . *8.
Jn Mat th. trait.
ii*
ïn Matth,hom,
*S'
Jn Exod. hom•
xx.
lbid. hom• 1 {.
1 4a - H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
S. Paul, qui la cite fi fouvenc , bien qu’il fut lui-même
infpiré de Dieu. Origene blâme ceux qui expliquent
l’écruure fui vaut leur propre fens, au lieu de fuivre celui
du S. Efprit'i 8c lui-même il cite louvenc ceux qui
l ’onc expliquée avant lu i , quoiqu’il ne les nomme pas.
Il ne veut pas-que l’on fe beaux Hérétiques, quand ils
citent l’ écriture. Mais d’ailleurs il veut qu’on la refpe-
éfce jufqu’â y biffer les folecifmes , fans rien corriger.
Nous devons, dit i l , nous imputer à nous mêmes ce
qui nous chaque, & ne pas laitier de la lire , quoique
nous y trouvions de l’obicuricé ; car étant la parole du
créateur, il n’eftpas merveilleux que nous ne l’entendions
pas: non plus que nous ne comprenons pas fes
ouvrages. Pour bien entendre un paffage, ilfautaflem-
bler tous ceux où il eft parlé de la même chofe,oü auf-
quels le même mot fe trouve employé : d’abord il faut
chercher le fens fimple & littéral, puis le fpiritucl. Origene
traite d’ordinaire ce premier fens de mépiifabie,
quoique fouvent meilleur que celui qu’il rapporte en-
fuite. Il fait fon apologie en fe
plaignant des ignorans
qui expliquoient tout à la lettre
, 8c condamnoientccux
qui cherchoient des allégories. Toutefois il avoue que
les paraboles n’ont pour l’ordinaire qu’un point pririci-
p a l, où confifte la reffemblance , 8c qu’il ne faut pas
prétendre appliquer chaque partie, ni fubtilifer fur chaque
mot.
Perfonne,dit-il,ne doit oüir la parole de Dieu,qu’il ne
foie: fanéti fié de corps Scd’efprit : car il doic entrer peu
après au feftin nuptial ; il doit manger la chair de l’agneau
ôc boire la coupe de ialut. On voit p a r -là , que la
prédication étoit ordinairement fuivie de la célébration
de l'eucharifte. il dit encore ailleurs ¡Vous qui a-
vez aecoùtuméd’aflifterauxm y fte res, vous favez avec
L i v r e s i x i e ’ m e / 143
quelle précaution Sc quel refpeét vous recevez le corps
du Seigneur, de peur qu’il n’en tombe la moindre partie.
Car vous vous croiriez coupables, ôc avec raifon, fi
par votre négligence il s’en perdoit quelque chofe. Que
fi vous ufez 8c avec juftice d’une telle précaution pour
conferver fon corps, penfez-vous que ce ioit un moindre
crime de méprifer fa parole ? Sc encore : Quand vous
participez au feftin incorruptible; quand vous mangez
& buvez le corps & le fang du Seigneur; alors le Seigneur
entre fous votre toit. Vous donc, vous humiliant
imitez ce centenier, 8c dites : Seign eur, je ne fuis pas
digne que vous entriez fous mon toit. On voit ici l’o->
rigine de cette formule, dont nous ufons encore en recevant
l’euchariftie. Il marque la coutume de fe don-:
ner le baifer de paix , 8c die que ce baifer eft appellé
fa in t, parce qu’il eft chafte 8c fincere, étant le figne
d’une véritable charité.
Touchant les ordinaires 8c les devoirs des minif-
tres de l’é g life , il dit : Que ces prélats ne doivent pas
défigner par teftament leurs fuccefleurs, ni choifir leurs
parens pour remplir leur place, mais laifter le choix à
Dieu. Qu’en l'ordination d e l’é v êq u e , outre le choix de
Dieu , la préfenee du peuple eft requife , afin que tous
foient affurez que l’on élit pour le facerdoce celui qui
eft le plus excellent entre tout le peuple-, le plus docte,
le plus faint , le plus éminent en toute vertu. Le peuple
eft donc préfent, afin que perfonne ne püiffe y revenir
, 8c qu’il ne refte aucun icrupule. Il dit que félon
les mérités du peuple, Dieu lui donne de bons pafteurs ,
ou de mauvais; qui le biffe languir dans la faim 8c la
foif fpiriruelle. Que celui qui eft appellé à l’épifeopat,
eft appellé , non pas au commandement , mais au fer-
vice de toute l'églife, 8c qu’il doit rendre ce fér vice avec
In diverf. horn.
5 • edit. 1 61 9, />. 18
in Rom, x ti,
lib, i o.
XIX.
D roit‘des évêques
& desprê.
tics,
In nvm. hom.
zl, ïn Levit•
hom. <>.
In Judic, hom*
4.
InMat- xx* x.$*