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p. 5 1 1 .
Travaux d’Oti-
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feptieme livre duquel il avoir recueilli routes lesotdon-
nances des princes qui marquoient les peines que l’on,
devoir impofer aux Chrétiens. Ce même Ulpien fut préfet
de Rome ; 8c il etoit de la charge du préfet de rechercher
les malfaiteurs., 8c empêcher les féditions. Par le
confeil de ces fages, l ’empereur Alexandre fitplufieurs
beaux reglemens entr’autres, il défendit de porter à
fon trefor le tribut que payoient les lieuxulnfâmes, 8c
lemploya aux réparations des théâtres 8c des autres ouvrages
publics. Mais d’ailleurs il favorifa les aftrolo-
gu e s , 8c leur permit d’enfeigner publiquement ; lui-mê*
me etoit fort fçavant dans la vainefcience desaufpicesj.
poiTedoit celles des augures mieux, que les Gafcons,. les.
Efpagnols 8c lesPannoniens..
La cinquième année de fon regne %i6. de Jt C. Ar-
taxerce Perian y ayant vaincu Artaban roi desParthcs,
éteignit cette puiffance , 8c rétablit celle des.Perfes. Il
fît enfuite la guerre aux Romains ; enfortc que l’empereur
Alexandre fut obligé.d’aller en Orient, 8c féjourna
a Antioche 1 an 2.Z9. Sa mere Marnée ne le quittoit
point i elle avoit de la religion 8c de la curiofi té ; il bien
qu'ayant oiii parler d’O rigen e , elle lui envoya une e£-
corte 8c le fit venir. Il demeura du temsauprès d’elle, 8c
lui montra par fes difeours la gloire du Seigneur , 8c la
puiffance de fa dodtrine ; puis il retourna à fesoccupations
ordinaires; Il commença alors à écrire des coiüt
mentaires fur 1 écriture, y étant principalement excité
par Ambroife qui était très riche^.8c lui donnoit tous les
fecours néceffaires.
Plus de fept notaires étaient.tou jours prêts à écrire es
qu il diéfcott, 8c fe foulageoient en fe fuccedant tour à
tour. Il n’avoit pas moins de libraires pour mettre les
notes.au net.^ôc même.des E lk s . exercées, à bien .écrire, ;
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travailloient à tranferire fes ouvrages. Les anciens app
ela ien t notaires ceux qui fçavoient l’art d’écrire en-
notes abrégées, dontchacune valoit un mot; Scquiécri-
voienc fi- vite , qu’ils n’avoient point de peine a fuivre1
la parole dans les difeours les plus animez. C ’eft ainir
que l’on rédigeoit les dépolirions des témoins, les procédures
judicia ires, les délibérations du fén a t , 8ctousJ
les autres aétes publics ; enforte que l’on voyoit les mêmes
paroles, mot pour mot, qui avoient été prononcées,
jufqu'aux exclamations 8c aux interruptions. On*
nommoit libraires ^ ou antiquaires ceux qui tranferi-
voient au net 8c en beaux caraéberes , ou du moins lif î-
bles ,.ce qui avoit été écrit en notes; Ambroife fournif—
foit abondamment toutes les chofes néceffairesà toutes1
les perfones qui travailloient pour Origene.Il avoit lui-
même beaucoup d’efprit 8c de fç a vo ir , comme témoi.
gnoient fes lettres à Origene, 8c Origene reconnoiffoit
qu’il lui.aidoit à compofer 8c à corriger fes ouvrages. Il
dit que c’étoic un homme de Dieu , qui faifoit fes efforts'
pour fe mettre au-defïusde l’homme, 8c pour êtrefpiri—
tuel ; toutefois il étoit marié à une femme nommée-
Marcelle, dont il avoit des en fans : il fut diacre 8c con-
feifeur de J . G. Origene é tant donc aidé de la forte, commença
fes commentaires fur l’écriture à Alexandrie environ
l’an 2.2.9.-Premièrement il compofa les cinq premiers
tomes fur S. Jean, puis les huit premiers des douze
fur laGenefe, il expliqualesvingt-cinq premiers pfeau—
mes 8c les lamentations dejéremie : il compofa les livres^
des principes 8c les ftromates.
Nous voyons d’autres écrivains eeclefiaftiques fous*
Zebinou Seb.ennus évêque d’Antioche , qui fucceda à->
Philetus, lafeptieme année de l’empereur-Alexandre
îajn.dc J . C . On en marque trois.entre les autres,Ge^
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Orig• epifi, de'
fuf, in fin.
Id. prs.fi in
Joan, p, l» A »
G. L,
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Amb. Hue 1.1
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p. An. zzp.
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c, 14.
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Autres écrfc---
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