
defcript.
Euf. iv. bijl.
c.zo.ld. v i . i i .
Hier, fcript. v.
Pag, an, n i .
Phot. Cod. UT.
Eih '.P a tr• to, i.
imt.
Earon* an, 107.
n J 5-
Mabill. îtsr Italie,
zz.Fevr. 16 Si.
Gruter, p. 140.
141.
ï o i H i s t o i r ï E c c l e s i a s t i q u e .
minius ouGeminienprê tre, dont nous n’avons plus ïes
é c r it s , deux évêques, Bcrylie de Boire en Arabie & Hip-
polyce, on ne fçait de quelle églife. Alexandre évêque
de Jerufalem eut foin de mettre les écrits de ces deux
d e rn ie rs , particulièrement leurs lettres, dans la bibliothèque
qu’il dreffa pour fon églife ; 8c Eufebe les y vo yo it
encore cent ans après. Ce fut cet Hippoly te qui in v en ta
un nouveau calcul, pour trouver le jour delà pâque,
par le moyen d'un cycle de feize ans , que nous avons
encore. Il y marque les caraêferes de la première année
du regne d’Alexandre -, en difant que le quatorzième de
la lune fut le treiziétme d’A v r il un famedi, ce qui ne
convient qu’à l ’an d e j. C. u t . Il fit plulîeurs commentaires
fur divers livres de l’écriture, &plufieurs traitez,
entr’autresunde l’Antechriftjik unehomelie àlaloüan-
ge du Sauveur, ou il marquoit qu’il partait en lapréfen-
cç d’O rigene.
De tout cela il ne relie que quelques fragmens, particulièrement
du livre des hérefies , finilfant à celle de
Noëtus, qui v ivo it en ce même tems. Nous avons bien
un traité de l’Antechrift ou du ju g em en t, fous le nom
de S. Hippoly te ; mais on ne croit pas qu’il tait de lui. Il
fut m arty r, & o n croit qu’il mourut a Porto en Ita lie ;
ce qui a fait dire à quelques-uns qu’il enétoit évêque,
Cette v ille étoit le port de Rome à l’embouchure du
T ib r e , mais elle ne iubfifte plus, on en voit feulement
quelques ruines, & de l’églife deS. Hippolyte , avec le
puits où l’on dit qu’il fut je tté , & qui eft maintenant
comblé. En 1 y 5 r- on trouva près l’églife de S. Laurent
hors de Rome une ftatuë de marbre, aifife dans une
chaire, avec des inicriptions, qui font croire qu’elle eft
de S. Hippolyte, car elles contiennent un catalogue de
fes ouvrages, Si deux cycles de huit années, l’un pour
L i v r e c i n q q i e ’ me . 105
îés quatorzièmes lunes, l'autre pour les dimanches ; 8c
c’eft le plus ancien canon pafcal que nous ayons. Cette
ftatuë eft dans la bibliothèque Vaticane. Le pape U r bain
mourut l'an 150. après avoir tenu le faint fiege environ
huit an s , 8c Pontien lui fucceda.
L'hérétique'Noëtus étoit d 'A lie , né à Smyrne. il
foutenoit, comme Praxeas en Occident, qu’il n’y avoit
point de diftinélion entre les perfonnes d iv in e s , que le
Pere avoit fouffert, & étoit de même que le F i l s , qu’il
étoit vifible ôcpaifible quand il vouloir. Les prêtres de
l ’églife d’Ephefe où il étoit, le firent venir devant eu x ,
8c l’interrogerent, s’ il étoit vrai qu’il foùtint cette erreu
r, que perfonne n’avoit encore avancée , 8c d’abord
il la nia : mais enfuite ayant attiré dix hommes à fon
parti; il devint plus hardi, 8c enfeigna; publiquement
ion héréfie. Les mêmes prêtres le firent encore venir ,
avec ceux qu’il avoit féduits , il leur dit : Quel mal ai-
je fait ? je ne glorifie qu’un ieul Dieu ; je n’en connois
qu’un fe u l, 8c nul autre qui ait été engendré, qui ait
fouffert, qui foit mort. A quoi les prêtres répéndoient t
Nous honorons auiïi un feul Dieu 8c un feul Chrift ; mais
comme nous le connoiflbns, un Chrift Fils de Dieu, qui
â fouffert, qui eft mort, qui eft reffufeité, qui eft au ciel,
qui eft à la droite du Pere, qui viendra juger les vivans
8c les morts ; c’effi ce que nous avons appris des écritures
divines , & ce que nous favons. Comme Noëtus de-
meuroit opiniâtre, il fut chaffé de l’égliie avec fes dif-
ciples ; il étoit fi infenfé, qu’il fenommoit Moïfe 8c ion
frere Aaron.
Cependant Origene fut obligé d’aller à Athènes pour
fecourirles églifesd’Achaïe , travailléesde plufieurs hérefies.
Il partit d’Egypte avec une lettre ecclefiaftique
de fon évêque , 8c paffaen Paleftine. Il s’arrêta à Cefa-
Lib, Pontif- v t
Vagi. an. z ) i ,
n. z.
LII.
Noetus hérétique
Epiph. h&r, j7,
n. 1 . Theoder,
hi.ret.fab. lib•
1 1 1 . c. 3.
LIII.
Ordination
d’Origene & fa
condamnation»
Hier, de ferip.
Ong*