
X IX .
■Saint Antoine fort
du. château.
an. jo f .
Vit9 S. Ant. c. 6.
yiir. 31.
5 i ° M H l , SJ ° fao&rrteeas bdleeq um eall acd ciehtrsaR iTpEao rit Elfeecss dcpélrmiEèorSensîs.,A &SE Tlgleîu qévnéufcieu'ot.i te tnocuotrees dans les exercices de pieté treize ans , après lefqucls
B o n l f t c Î ™ “ “ F * l x * * fu t “ P ' “ * L .
Saint Antoine avoit paiïé environ vingt ans dans
l U I i E S h H . d . H & “ re vu t,c p ilo n n e . Enfin plufieurs defirmt
avec ardeur imiter fa mamerede vivre; & fes amis vou-
P C0Ute M B U porte ; il fomtçommed’un
aEE cfinepudnxtt ,q u&i pv°aerUnu oti epSn 1otu vr1 elra sC p°lruneifm.a cIilèrsré eàf u fDoreiisne hitl o&rres mr depmul ipsc lhid âd’téeet aofounn* nement, de voir fon corps dans le même état, ni groffi
manque dexercice, ni atténué par tant de jeûnes &
de combats contre les démons ; i f étoit tel q U s k
voient connu avant fa retraite. Son ame étoit tranquil
le , ni abattue de trifteffe , ni diffipée par la joïe • i ne M | von unc fi wm H H
eenn ttoouurt , Cc°ommmphem geonusv e^rné1 pBar laH raif omna, i&s ilf eértmoeit déagnasl
on état naturel Dieu guéridon par lui plufieurs mala, ceà fe 1 P i“1“5 WÈÈm I donnoic 9 de H ce a fes paroles,qu .1 confoloit les affligez &reconcihoit
ceux qui.etoient mal enfemble, leur fflfant àtous qu JJb - eUCn .s maIl vleesn Üeirx, h*o r Ite ,mta a °ub>fofin tHaé pq eBunef eDr rfeélur ine uoàuf Besm a eHnt au dxe
üfdu a r f an t / Dn p r ° pre f i l s à I a mo r t pour no t re • Ainfi d perfuada à [uficUB d-embl, f fP k mMçc V 1 cat de tant dc mSKÊ I qui en t dnefert PLS S delercs- Le*R uns 9dem el urèrenl t près Kde lu i , àVo,
L i v r e n e u v i e ’m e .
lient du N il, en un lieu nommé Pifper ; les autres à
l’Occident vers la ville d’Arfinoé.
L ’obligation de viiîrer fes difciples l’aïant engagé
à traverfer le canal d’Arfinoé , qui étoic plein de crocodiles
; il fe mit en priere & le paffa , fans que lu i, ni
aucun de ceux ,qui l’accompagnoient reçût le moindre
mal. Etant retourné à fon monaftere, il continua t.
les memes travaux. Ses fréquentés exhortations aug-
mentoient; la ferveur, de ceux qui avoient déjà em-
braffé la vie monaftique, & portoient plufieurs autres
à l’embraifer ; & ainfi par l’attrait de fes paroles il fe fit
plufieurs monafteres, qu’il gouvernoit tous commeleut
pere. Un jour entr’autres, comme ils étoient tous af-
femblez autour de lui, il leur fit un grand difeours en
fa langue Egyptienne ; les exhortant à' ne compter pour-
rien leurs travaux pailez , & leur découvrant les divers
artifices des démons &c les rnoïens de les vaincre. Il y
avoit donc dans les montagnes des monafteres remplis
de folitaires, qui paifoient leur vie à chanter, à étudier,
à jeûner, à prier, à fe réjoiiir dans l’efperancç des biens
à venir , à travailler pour pouvoir donner l’aumône ,
confervant entr’eux la charité & l’union. Ainfi l’on pouvoir
voir véritablement comme un païs particulier de
pieté & de juftice. Il n’y avoit-là perfonne qui fît tort y.
à autrui, ou qui en reçût ; on n’y entendoit point la
voix du colleéîeur ; tous n’avoient autre defir que de
s’avancer dans la vertu.
Antoine vivoit d’ordinaire retiré dans fon monaftere
particulier ; augmentant fes exercices, & foupirant
fans ce (Te par la penfée des demeures cekftes, Confi
derant la fragilité de cette vie & la noblcffe de l im e : i l
avoir honte d’être obligé à manger, à dormir & à défi
cçndre aux autresneceilitezdu corps. Souvent lorfqu’il