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66 H i STOI RÉ H c c t E s i ASTIQUE,
faifoit fur la terre. Enfuite on voiioit toute fa tête, 013
quelqu’un de fes cheveux j on les r a fo it , ou on les def-
tin o itau n facrifice, pour la famille particulière, ou pour
le public. Il explique par- là ces paroles de S. Paul : que les
enfans des fideles font faints , 8c non pas immondes ,
comme ceux despayens, parce qu’ils font exempts de
ces cérémonies impures. Peut-être étoit-ce une des rations
des exorcifmes , qui precedentle baptême.
Parlant du fommeil; il d it , qu’en c e té c a tiln ’y a ni
mérité ni péché. Il dit que la mort ne vient pas de la
nature, mais du péché; 8c le prouve par la loi condi-
tionelle, qui menaçoit l’homme de m o rt, en cas qu’il
péchât. Il marque expreflement dans une hiftoire qu’il
rapporte, que les prêcres prioient aux fepultures. Il
croyoit que toutes les ames étoient dans les enfers, c’eft-
à-direau milieu de la te r re , jufqu’au jour du jugement^
8c que celles des faints y étoient foulagées.Il ne met dans
le paradis que celles des martyrs,8c fe fonde fur l’apoca-
lypfe 8c furla vifion délainte Perpétué; mais il marque
affez , que d’autres y mettoient tous les faints.
Le traité de la chair de J. C. combat divers heretiques,
quidifoient que J.C. n’avoir eu un corps qu’en apparence
; ou un corps ce leile, ou un corps an im al,c ’eft-àr-dire
Tarne rendue fenfible. Il prouve que J.C. a eu une chair
humaine 8c née de la V ierge . Premièrement , il montre
par l’ecriture que J.C. avoir une ame 8c une chair,puisqu'il
dit mon ameefl rriite jufqu a la mort , 8c ailleurs:
Le pain que je donnerai eft ma chair , pour la v ie du
monde. Il dit que J. C. effc Dieu , fils de Dieu 8c fils de
l’homme compofédame8c de chair. Il prouve fa d iv inité
contre E bion , en ce que jamais il ne dit comme
les prophètes. L ’ange qui me parloir dit ainfi, ou, le
Seigneur dit,mais de ion autorité: 8c moi je vous dis,
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L i v r e c i N q u i e'mï." Cj
expliquant ce que dit S. Paul, que J. C. a eu la refTem-
blance de la chair de penché ; ce n’eft pas, d i t - i l , que ce
fut une chair imaginaire , ou d’une nature plus excel-
lenteque la nôtre ; elle étoit lan ô tre , fans être peche-
re ife ; parce que la faifant fienne , il l’a faite exemte
de péché, il ad ûnaître d’une Vierge 8c d’une maqiere
nouvelle , pour être l’auteur d’une nativité nouvelle;s’il
avoir eu un pere 8c unemere comme hom m e , il feroit
tout entier fils de 1 homme ; donc un fimple homme:
I fils de l’homme par la cha ir, fils de Dieu par l’ efprit ;
I mais non fils de Dieu , en tant qu homme étant né de
I M a rie , il doit avo ir tiré d’elle fa chair; d’autant que par
elle , il eft du fang de David 8c d’Abraham. Teitullien
marque 8c condamne les différentes maniérés dont les
I hérétiques divifoient J C.
Le traité de la réfurredtionefl contre les Valentiniens
8c les autres qui nioientla réfurreétion de la chair, n’admettant
que celle de l’ame ,,c ’eft-à-dire la converficn
des moeurs; 8c tournant en allégories tout ce que l’écriture
dit de la réfurreition des corps, ils le faifoient en
! haine de la chair 8c du créateur ; 8c commençoient d’or-
dinairepar cette queftion, pour féduire lesfimples;ren-
dant la réfurredtion incroyable, 8c venant enfuite à ren-
I dre odieufe 8c la chair 8c ion auteur. Teitullien marque
I e'xprefîement qu’il a écrit ce traité après ceux de la chair
d e j. C. de l ame 8c contre Marcion ; 8c il y cite Prifca
ou Prifcilla prophetefîe de Montan.
fire le v e la dignité de la chair, par les avantages de
la création , par fon union avec l’ame , qui eft teJLç, que
l’on ne fait fi c’eft la chair qui porte l ame, ou l’ame qui
porte la chair. Il la releve encore par les facremens, en
difant : On lave la chair , pour purifier l’ame ; on oint
la chair, pour confacrer 1 ame;on fait fur la çhair le figqe
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