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 VON  KORUKB.. 
 Bij  liet  wedor  opbouwen  dcr  in  fuli)  1823  te, Itonio  üfg.cbrandp  St.  Pauls-  
 kerk  werden  er  ook  eeuige  oud-Eriesche  of  wel  Ilruço-niuntcn  gevoiiden,  te  
 Dokkum  en  Staveren  (ook  aenige  Leeuwardsqhe^  doch  die . inen  niet  wist  tôt  
 welke  plaats  zij  behoorden)  geslagen,  en  als  zoodanig., herkend,  en  beschreven  
 door  den  Heer  san  auiN-rixo  te-  Turijn,  doch  in- de  overigens met  groote  de-  
 gelijkbéid  geredigeerdé /Revue  de  la .NumîSrnatigue  .Française  van  den  jure  i 8411  
 wordt  het  door  geinelden  geleerde  ban  auiNTiN'o  opgebomvde  weder  afgçbroken  
 door  den  Heer  a .  m o k e l   fa t io  i|  die  de  Friesche  denarien  of  penningen  aan  
 Zwitsersohe plaatsen wil  toegeschreyen  hebben.  Zie hier, wat  hij, echrijft,. p. 4H.8 : 
 //La première de  ces  pièces ¡est  colle  qui  figure  dans  l’ouvrage  de  M.  de  San  
 Quintino,  sous  le  N"  7 ,  Pl.  IV  (PL  XL,  N*.  25).,  et  qui; porte  d’un  .coté  
 HENRICVS  RE  X  et  de  l’autre  la  légende  rétrograde  VRECVA1T,  au  lieu  
 de  VREGTIAV.,  comme,  l’indique  cet  auteur.  Or ,  en  reportant le E  final  au  
 commencement  du  mot,  nous  aurons  TVRKGVN  pour Turegum, Zurich.  .Cette  
 pièce,  avant  tout,  n’est  pas.inédite, plusieurs  auteurs  l’ont mentionnée, depuis  
 cinquante  ans,  mais  sans  pouvoir  l’expliquer,.  Mader,  dans  so^ . Kntische  /Beg-  
 tràge,  Vol.  V,  p.  47,  la  donne  et  y, lit  à  tort ÀBEOVA1T,  lecture, évidemment  
 fautive  de  la  légende  précédente.  Goetz  {Grosschen-Cabinet,  N"  3316)  lit  de  
 même,  et  l’attribue  à  Henri,  duc  de  Saxe. 
 Indépendamment  de  cette  pièce,  Mader  en  donne  une  variété.,(¿¿¿¿.  p.  47,  
 N°  28,  Pl.  I I I ) ,  dont  la  légende  contient  identiquement  les  mêmes  caractères 
 que  la  précédente.  .  fis!  ;  '  " 
 L’ordre  dans  lequel  ils  sont  placés  est  encore  le  même,  seulement,le  commencement  
 ide  la  .légende,  a;  changé  de  position.  . .Sans  s’apercevoir  .que  cette  
 pièce ¡est  exactement  la imême,  Mader  lit  (PI,  X I,  N*  24):  jpbloiu $ 
 VAITAREO,  leçon  également, fautive,  Car  il  y   a . VAIT AREC ;  c’est, à. dire,  
 en rejetant  à  la fin  les  deux  lettres  initiales  VN.  [men.ziet  in  welke  bogtenzich  
 de  Heer  m o b e iî' fa t io   wringt  om  het  door  hem  halstamg  gewilde  te.vinden].-  
 TARECVN ,  Turegum,  Zurich.  ce 
 Notons  en  passant,  et  pour  en  finir  avec  lés  suppositions  multipliées  déd 
 plusieurs  auteurs,  que  la  légende  du  droit  est  HENRICVS'  EH.  Ces  deux  
 dernières  lettres,  altérées  par  l’inhabilité  du  graveur,  sont' là  pour  ER,  renversement  
 déjà maladroit  de  RE,  que  portent  la  plupart  de  ces  pièces.  Il  faut  
 lire'  simplement  HENRICVS  REX,  en  donnant  la  valeur  X  à  la  Crbisètte  qui  
 suit  et  qui 'est  destinée  à  séparer  Ja  fin  du  commencement  de  la  légende.  Il  
 semblerait  puéril  de  relever  une  chose1  aussi  élémentaire,  si Mader,  et,  après  
 lui,  vingt  autres  [wie  zijn  die  vingt  autres?]  n’avaient  entassé  les  suppositions à  
 ce  sujet,  et  vu  dans  ces  deux  lettres  des  motifs  d’attributions-fort  étranges  (1). 
 Goetz,  dans  un  autre  ouvrage):  publié  beaucoup  plus  tard,  en  Î827',  a  reproduit  
 cette  dernière  pièce  en  compagnie  de  cinq  ou  six  autres,  dont  le  type  
 est  invariablement  le  même ;  tête  royale  à  droite,  ceinte  d’une  couronne  à  trois  
 pointes;  au  devant  de  la  tête  et  dans  le  champ  un  sceptre,  terminé par  une  
 petite  croix. 
 Mieux  inspiré  cette  fois,  il  tes  attribue  à  Henri  III  d ;Allemagne  {ibid,  p.  65  
 et  66,  Pl.  XXIII,  Nf  262  à   268),  sans  toutefois  pouvoir  déterminer  à  quelle  
 localité  elles  appartiennent. 
 Ces  sept  pièces,  dont  1e  caractère  est  identique,  comme  nous  l’avons  déjà  
 fait  remarquer,  sont  figurées  avec-beaucoup  de  négligence,  et  ce  n’est  qu’avec  
 une  extrême  difficulté  que  l’on  parvient  à  lire  lé mot  Turegum  dans  ses  changements  
 successifs  de  place  [het  is  voorzeker  zeer moeijelijk  ergens  iets  té  lezen  
 wat  er  niet  te  vinden  is]. 
 '  Le  N°  263  mérite  une  attention  particulière  (Pl. X I ,  N"  27)  (2).  C’est  la  
 pièce  non  figurée,  mais  décrite  par  M.  de  S.  Quintino,  et  sur  laquelle  il  croit  
 devoir  lire r 
 (1)  Het  zoude  ons  aangenaam  geweest  zijn,  meerdere  égards  te  hebben mögen  ontdekken  
 van  den  Fransehen  Numismaticus jegens  den  grooten  mader,  den  vader  der  middeleeuw-  
 sche  muntkunde;  een  man,  wiens  beeldtenis  wij  zoo'gaarne,  indien  die  te  bekömen  ware,  
 boven  onze  kast  met  middeleeuwsche  munten  zouden  zien  prijken,  en  van  wien  wij  mede  
 zeer  gaarne  eenen  gedenkpenning  zouden  plaatsen  in  eene  kast met médaillés, :op  beroemde  
 mannen  geslagen., 
 (2)  Namelijk  pl.  X I,. N*  27  (bij  vergissing  staat  er  Pl.  XIÎ)  van  de  Berne  de  la  Numismatique  
 Française  van  1849;  het  is  NB.  de  munt  met  8TA V ___