
 
		A.  La durée des  seiches longitudinales  uninodales  s’étudie  sur  les  
 tracés  des  enregistreurs.  Voici  quelques  séries  qui  me  donnent  les 
 éléments  de  ce  calcul. 
 Début de la  série. 
 25 mai 1876  10h  
 20  —  —  11  
 22  avril  M m   2  
 26 novembre  —  16 
 20 février  1877  17  
 25 novembre  —  1 
 2-4 janvier  1879  9 
 24  ■ ■   —  18 
 21 mars  
 25l   — 
 Durée d’une seiche  
 entière,  
 73.6”™ 
 73.0  
 72.4 
 73.0  
 73.2  
 73.8  . 
 73.7 
 73.75 
 73.52 
 73.0 
 -Nombre  Durée 
 de seiches.  totale. 
 22  27h 
 23  28 
 34  i l 
 37  45 
 68  83 
 84  6200min 
 99  7300 
 96  7080 
 1880  3  38  2805 
 21  24  1752 
 De  ces  chiffres,  j’ai  tiré  la  durée  moyenne  de  la  seiche  longitudinale  
 uninodale du Léman,  qui est  à peu  de  chose près  de 73.5”™. 
 Mais je  constate que dans  ces  chiffres  il  y  a  des  différences  allant  
 de 72.4,nin  à 73.8min,  soit un  écart  de  —  l . lmin  à  -f-  0.3”™.  D où  proviennent  
 ces  irrégularités ? —  Ou  bien  de  fautes  d’observations :  il  
 n’est pas  toujours très facile de mesurer exactement le  sommet  d’une  
 seiche î ou bien  d’irrégularités  dans  la marche des seiches . les  seiches  
 qui  se  succèdent présentant  des  différences  assez  notables  de  durée.  
 Ainsi,  par  exemple,  dans  la  belle  série  des  seiches  du  26  mars 1891,  
 voici la  durée  de quelques  seiches  mesurées  sur les  tracés  du  limno-  
 graphe de Sécheron 
 12e seiche, 27 mars l l ll42min 
 13e 
 13.0 
 14e 
 H H p '  U A i 
 15° 
 —  15.29 
 16e 
 —  16.44 
 17e 
 —,  17.51 
 18° 
 8g j | - .   19.9 
 19e 
 —   20.22 
 20« 
 —  21:36 
 21e 
 —  22.44  
 22e 
 28 mars  0.1 
 23e 
 K l   î . io 
 durée 78min 
 71 
 78 
 75 
 67  
 78 
 73 
 74 
 68  
 77  
 69 
 0 
 121 
 J’ai choisi  cet exemple  au  début  de la  série,  alors  que  les  sommets  
 des  seiches, très  aigus, permettaient une détermination très précisé de  
 P  estant du maximum. Mais  comme  il  y  avait  au  commencement  de  
 L   série  encore  certaines  irrégularités,  avant  que  le  mouvement  de  
 balancement fût bién  établi, je  donnerai  un  autre  exemple,  pris  dans  
 la  même  série,  à  partir  de  la  88«  seiche,  alors  que  les  sinusoïdes 
 étaient  aussi parfaites  que possible. 
 1 min 
 88° seiche, 31  mars  3hl l " 
 89»  —  428 
 qri!  —  —  5.39 
 91 .î  —.  —  6.51 
 92«     H  8.7 
 93e  'U   —  ‘  9.22 
 94e      r  iV-i  10.37 
 WÊ  _   ■ v S S ;.  11.50 
 fe«  _   |   13.2 
 97©.  —  14,17 
 durée  :  77min 
 H r   71 
 72  
 76  
 75  
 75 
 73  
 72  
 75 
 Ainsi donc, malgré les belles  allures de l’oscillation  à ce moment de  
 la série  il v  a  encore  certaines irrégularités  qui peuvent  exp îquer  
 différences  de durée moyenne que nous  avons  constatées.  Une  autre  
 cause encore de ces  différences peut  être  cherchée  dans  1 intervention  
 de traces  de dicrotisme qui  doivent dans certains  cas  déplacer légèrement  
 l’instant du maximum ou  du minimum de  la seiche. 
 Cela étant, ne  serait-il pas plus sûr de nous  en tenir,  pour  déterminer  
 la durée de la seiche longitudinale du Léman,  à une  seule mesui e  
 faite dans les meilleures conditions possibles? Dans la magnifique  serie  
 des  seiches  du  26  mars  1891,  je  trouve  les  données  suivantes  :  du  
 27  mars  H H   au  3  avril,  M l   il  s’est  écoulé  » !  soit  
 10 291-".  Pendant ce temps, il y  a eu 139  seiches  longitudinales uninodales. 
   Cela donne  à la  seiche  entière une durée de 74.0“™. 
 Très  étonné de  la durée que j’obtenais  dans cette série, notablement  
 plus forte que  celle  des  observations  précédentes,  je  l’ai  décomposée  
 en sections  qui m’ont donné  des  résultats  assez  concordants  . 
 De  la  l r«  à  la  17«,  durée  moyenne  74.0min  
 17  37  —  74.3 
 37  56  —  73.9 
 56  76  —   73.6 
 76  95  —   74.0