
 
		Date.  Matière  organique. 
 C. Hahn 25 décembre  1881 8.8 mg’ 
 26 mai 1882 7.6 
 L. Michaud mars 1884 5.9 
 H M U | 1  1 6.1 
 Ch.  de Marignac moyenne  de 282  analyses 5.5 ms 
 maximum 9.1 
 minimum 2.1 
 Chuard  et Jaccard 27  février 1893 31.7 
 6 mars fS g g li 34.7 
 21  avril — 30.3 
 |P 1  ! B 1 38.5 
 ¡ ¡ |S § i 31.9 
 20 janvier 1894 11.4 
 p lg S : — ' 8.6 
 — g ® » 8.6 
 I t lÉ f ï 7.2 
 —  ' 17.2 
 ■  — 8.6 
 Seiler  dates  diverses 1894 maximum i  47 ma 
 — minimum 7' 
 moyenne 23 
 Les  résultats  obtenus  par  chaque  auteur  sont,  dans  lès  limites  du  
 simple au triple,.assez  semblables  entr’eux.  Les  différences  entre  les  
 séries viennent en grande  partie  de  variantes  dans  la méthode,  dans  
 le procédé ou dans  l’équation  personnelle  de l’expérimentateur.  ( 4) 
 La plus belle  série  d’expériences  a  été faite par M.  Ch.  de  Marignac 
 (*)  Il vient de paraître, trop  tard pour que  je  puisse  en  incorporer  les  résultats  
 dans mon texte,  la très importante et  très  intéressante  étude  de  M. Léon Massol,  
 bactériologiste  à  la  Salubrité  de  Genève  :  Les-eaux  d’alimentation  de la ville de  
 Genève,  Genève  1894.  M.  Massol  a,  pendant  une  série  continue  de  22  mois,  de  
 mars 1892 à décembre 1893,  étudié entr’autres le s e a u x  de la rade de Genève.  Il a,  
 dans 295 jours de cette période, déterminé la quantité de matière organique  contenue  
 dans  l ’eau du lac,  en suivant  la   méthode  Albert-Lévy  (Annuaire  de l’observatoire  
 de  Montsouris  pour  1894,  p.  287,  P a ris .1894).  Je  tirerai  des  tableaux  de  
 M.  Massol  les  valeurs  moyennes  et  extrêmes,  en  les  exprimant  comme  lui  en  
 quantité  d’oxygène emprunté au permanganate de potasse pour oxyder la matière  
 organique  d’un  litre  d’eau.  A  côté  de  ces  chiffres,  pour rester fidèle à la notation  
 employée  dans mon étude, je les traduis en les quantités de matière organique que  
 cela  représente,  en  admettant  que  l’oxygène  fourni  pa r  le  permanganate  est  le 
 a B B W O t t i g & S H U f i â g 
 MATIÈRES  DISSOUTES  DANS  L’EAU  DU  LAC  613 
 et poursuivie  pendant  plus  de  deux  ans,  de  mars  1882  à  juin  1884 ;  
 les  résultats généraux,  très uniformes,  sont les suivants  : 
 Le maximum  obtenu  a  été  9.1 ms 
 le minimum  2.1 
 la moyenne générale  5.5 
 Je ne veux  pas  copier ici l’ensemble du  tableau  de  M.  Marignac,  ce  
 qui nous  entraînerait trop  loin.  Je veux  seulement donner une idée  de  
 l’ordre  des  variations  qu’il  a  constatées  dans  la  teneur  des  matières  
 organiques,  et  je  choisirai  mes  exemples  dans  deux  séries  d’une  
 douzaine  d’expériences,  l’une  dans  la  période  où  les  eaux  étaient  le  
 plus riches,  l’autre le  moins  riches  en  matières  organiques.  Je multiplie  
 toujours  par  5  la  quantité  de  permanganate  nécëssaire  pour  
 l’oxydation,  de  manière  à  avoir  la  quantité  probable  des  matières  
 organiques  dans un  litre  d’eau  : 
 forte teneur.  teneur faible. 
 4 octobre  1883 7 . 7 ; ■ 3  août 1882 '4.2 ms 
 8 7.7 7  f i n 3.5 
 8.4 îo   B 2.8 
 15  ’  — 8.4 14  — 2.1 
 18  — 8.4 17  S i f : 5.2 
 .22  — 8.4. 21  — 3.1 
 25 9.1 24  — 3.5 
 29  — 8.4 3.5 
 1  novembre 8.4 31  — 4.2 
 5  —. 7.7 4 septembre 3.5 
 Il y  a  des  variations  assez  bien  marquées,  variations  saisonnières  
 irrégulières :  pendant  certaines  sériés  du  mois  la  quantité  était  plus 
 1/4.5'du poids  de celui-ci,  et  que, le  permanganate décolore un poids  quintuple  de  
 matières organiques. 
 Oxygène absorbé par l'oxydation  Matières organiques  contenues 
 de la matière organique.  dans un litre d’eau. 
 Minimum  0.33  ”>a  ,  7.4 mg 
 Maximum  ■  0.81  18.2 
 Moyenne  0.54  121 
 La  variation  dans  la  teneur  en  matière, organique  de  l’eau  est  relativement 
 faible;  elle ne  dépasse guère le rapport du simple au  double.  J ’ajouterai que,  dans  
 les résultats  de M. Massol, il  y  a une  indication  assez  nette  d’une  diminution  de  
 la quantité de matières organiques d an s les eaux  d’été. J ’y reviendrai quand, dans  
 u n   autre  volume, je traiterai  de la biologie du lac.