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 graphiques,  pour  constater  en  second  lieu,  dans  cette  station,  
 l’existence de types divers  de seiches,  types  bien  définis,  bien  caractérisés. 
   J’ai  choisi les seiches  de la station de Morges,  qui est celle  que  
 je  connais  le mieux.  J’espère que les quelques  figures  données  ci-desr^ 
 Aforgeù, 4k, Février 1877  
 (Fig. 66.) Seiches de 7 minutes de Morges. Grandeur naturelle ; 6 cm. par heure. 
 sus  suffiront à faire  comprendre au lecteur qu’il y  a là un phénomène,  
 et  un  beau  phénomène,  qui  mérite  d’être  étudié  et  expliqué,  que  ce  
 phénomène se traduit par des dénivellations rythmiques de l e a u ,  que  
 ces  dénivellations  sont de divers ordres. 
 Je pourrais  répéter cette étude sur les  tracés  limnographiques  des  
 autres  stations  du  lac /  j’arriverais  aux  mêmes  résultats  généraux.  
 Dans  toutes  les  stations  du  Léman  où  nous  avons  établi  des  limno-  
 graphes permanents ou temporaires, où nous avons installé notre plé-  
 myramètre, nous  avons reconnu des faits analogues ;  partout il  y  a  des  
 dénivellations  rythmiques de l’eau,  partout elles  correspondent  à  des  
 types  définis.  J’épargne à mon  lecteur,  et'je m’épargne à moi-même la  
 répétition de  cette démonstration ;  elle serait fastidieuse. 
 Mais il y  a plus. En  comparant les  tracés  des diverses  stations, nous  
 trouvons d’une station  à l’autre des  similitudes  et  des  différences  importantes  
 que nous devons  analyser ; je les préciserai  en  les  illustrant  
 par la planche V  (page 105),  où j’ai représenté  les seiches du Léman à  
 la même  échelle,  en  réduisant  au  tiers  les  tracés  des  limnographes,  
 c’est-à-dire en  donnant les hauteurs  des  dénivellations  trois  fois  plus  
 petites  que  la grandeur naturelle,  et  en  arrêtant  la  vitesse  de  l’enregistrement  
 à 2e”  par heure. (*)  >  '  y 
 1°  Certains types  de  seiches que nous  avons  reconnus  à Morges  se  
 retrouvent  dans  d’autres  stations.  Ainsi  par  exemple  les  seiches  de  
 73min  de  Morges  existent à  Genève,  au Rivage,  à Bellevue,  existent  à  
 Evian,  à Vevey, à la  Tour de Peilz,  à Veytaux,  à  Chillon  ;  elles  y  sont 
 (')  Dans cette planche et dans plusieurs des figures suivantes, j’ai reproduit des  
 tracés venant  des  autres  limnographes  du  lac.  Je  témoigne  à   MM. Ph. Planta-  
 mour,  Ed.  Sarasin et  A. Delebecque  ma  vive  reconnaissance  p o u r  la  libéralité  
 avec laquelle ils m’ont permis d ’utiliser les documents précieux qu’ils  ont  réunis. 
 Genève ( Sécher on) 16kAÎcu 1878 
 Morded.21 Février  1877 
 G en e v e (S é c h e ro n J  1 8  A o ù l  1878 
 R o lle \F le u j~ d é * a iL  7-4 D é c em b r e  7S 80.  
 I   MÈm  i  a  It  k  A  a 
 AIoref-eo 18A v rll 
 /to ile  F le u r  d'ecut SD ecem b re/$80. 
 (Planche-V.) Types normaux des seiches dans diverses stations. 1/3 grandeur naturelle.  
 3 cm. par heure, (Limnographes Plantamour, Sarasin  et Forel.)