GHILLON ÉVIA.N MORGES YVOIRE
9 ju ille t 12 ju ille t 13 ju ille t 12 ju ille t
R0 23 n ° 2& n ° 26 N° 25 CO o
3
O¡13 o
9.7°: . 10.2°
o
0 0
00
40 8.9 8.2 9.0 7.4
50 8.5 7.4 6.8 6.6
60 8.0 6.8 6.5 —.■ ■
70 — 6.6 — —-
80 — — : — ; _
90 6.3 — _
100 6 8 ___ ï__
A égale profondeur, les couches d’eau étaient plus chaudes à Chillon,
extrémité orientale du lac, qu’à Evian et Morges, milieu du Grand-lac ;
à Evian et Morges qu’à Yvoire, extrémité occidentale du Grand-lac.
Les plans isothermes des couches de 30 à 100m allaient donc, ces
jours-là, en se relevant de Chillon à Yvoire.
Une seconde série de sondages a été faite le 18 août 1885 de Vevey
aux bouches du Rhône (Nos 30 à 33). En voici les chiffres :
CREUX DE PLAN ( ') TO U R -P E -P E IL Z BOUGHES DU RHÔNE
n» 30 ,N° 31 n° 32
30m 10.8» 12.1» 11.9»
40 7.5 8.6
00
*00
50 6.7 7.1 6.8
60 6.4 6.5 —k .
80 6.1 6.1 —
100 5.9 6.0 __
Tous les sondages de Creux de Plan donnent' des chiffres plus bas
que ceux de la Tour de Peilz et des bouches du Rhône j le sondage
de 40 m est de même plus froid que celui d’égale profondeur1 aux
bouches du Rhône. Quoiqu’il y ait quelques irrégularités dans la variation,
il semble qu’ici aussi les plans isothermes aillent en se relevant à
mesure que l’on s’éloigne des bouches du Rhône.
Une troisième comparaison peut être faite entre les mêmes sond âges
du 18 août dans la partie orientale du Haut-lac avec un sondage du 18
septembre (N° 34) fait à Yvoire.
H -Le Creux de Plan est le golfe à l’ouest de Vevey,. la Tour-de-Peilz est à l’est.
Le sondage du Creux de Plan a été fait à 8lm des bouches du Rhône, celui de la
Tour-4e-Peilz à 6>““.