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Nous ne savons pas trop ce que Cook entendait
])ar ses poules des bois de la baie Dusky, mais il est
probable que c’étaient simplement des poules d’eau ‘.
Rien n’est plus mélodieux que le cbant du moqueur,
et nul oiseau n’est plus familier que le mou-
cberolle.
Les insectes sont excessivement ràres. Je crois
qu’un de nous a observé un seul papillon diurne, et
nous n ’avons remarqué que quelques petites espèces
nocturnes. Les coléoptères recueillis se sont bornés à
trois ou quatre espèces de médiocre dimension. Ainsi,
cette grande tribu du règne animal, si nombreuse en
espèces sur les continens, à la Nouvelle-Zélande n’est
encore représentée que par de très-petites espèces
appartenant aux familles des fourmis, des sauterelles,
des araignées et des moucbes.
Les moustiques et les moucbes de sable, avec une
espèce très-voisine de notre mouche bleue de la
viande 2, nous ont paru être les seuls insectes importuns
ou malfaisans 3. Forster se plaint beaucoup des
mouches de sable noires qu’il nomme tipula alis in-
cumbentibus. Elles étaient fort nombreuses à la baie
Dusky, et leurs piqûres causaient des démangeaisons
insupportables.
Le mille-pieds , dit-on, se trouve sur les îlots Ma-
nawa-Tavvi, et non pas sur la grande terre 4. Enfin
les relations de M. Marsden ont mentionné une espèce
de chenille qui fait quelquefois de grands ravages
dans les plantations de patates douces des naturels.
Les coquilles marines sont nombreuses et variées,
principalement dans les genres onchidie, turritelle,
ancillaire, murex, fuseau, strutbiolaire, modiole,
moule, haliotide, patelle, monodonte, telline, etc.
Je n’ai pas connaissance qu’on ait trouvé sur ces
grandes îles aucune coquille vraiment terrestre ; les
ampullaires habitent sur les bords fangeux des torrens
, et même sur ceux que la marée couvre et découvre
alternativement.
Les crustacés sont abondans en divers points, et
surtout sur les côtes de Tavaï-Pounamou, puisque
les habitans ont tiré leur nom kaï-kohoura de cet aliment;
kohoura signifiant Aewari/en langue du pays.
Les naturels font cette pèche en plongeant le long de
la côte, et dégageant avec les pieds ces animaux du
fond où ils se tiennent cramponnés '.
La vraie manne des insulaires de la Nouvelle-Zélande
est cette profusion de poissons d’excellente qualité
qui se rencontre sur presque tous les points de
ces îles. Nous citerons notamment les espèces qui
appartiennent aux genres spare, scombre, serran,
trigle, labroïde, raie, etc. D’autres se rapprochent
beaucoup des soles, des carrelets, des morues , des
mulets, des congres et des anguilles de nos climats 2.
On y trouve aussi diverses espèces de squales dont