
 
        
         
		source d’eau chaude et le lac Blanc. Le 9 novembre,  il  
 quille  la  Nouvelle-Zélande  pour  retourner  à  Parra-  
 matta. 
 A  la  fin  du  même  mois,  Temarangai  déclara  la  
 guerre a Shongui et à ses amis, pour quelques  coquillages  
 que les gens  du dernier avaient ramassés sur un  
 terrain  taboué appartenant  à  l’autre chef.  Il y eut un  
 combat  livré,  dans  lequel  trois  bommes  de Shongui  
 furent tués et huit du coté opposé. Shongui vit en outre  
 toutes  ses pirogues brûlées  et  ses  champs  de  patates  
 ravagés. Quelques jours après,  la paix  fut conclue  
 entre ces différens chefs  i . 
 Le 7 décembre,  à l’instigation du rév. John Butler,  
 Shongui  et  les  autres  chefs  de  sa  tribu  rassemblent  
 tous leurs gens  à Kidi-Kidi;  ils leur enjoignent publiquement  
 de  ne  plus  commettre de vol,  et menacent  
 des chatimens  les plus  sévères  ceux  qui  se  rendront  
 désormais coupables d’un pareil crime 2. 
 En janvier  1820,  Temarangai,  chef de  Tae-Ame,  
 ayant réuni les guerriers  de sa tribu  à  ceux de la baie  
 des Iles  et de Wangari, marcha contre W a ro u ,  chef  
 de Witi-Anga,  pour  lui  demander  réparation  de  ce  
 qu’une  de  ses  nièces  avait  été  tuée et mangée par les  
 guerriers de Wforou.  Grâce  aux  armes  à feu dont sa  
 troupe était pourvue,  Temarangai eut bientôt le  dessus  
 ;  trois  ou quatre  cents  de ses ennemis furent tués  
 et «nangés  sur  le  champ  de bataille,  et  deux  cent  
 soixante faits prisonniers par les alliés. EnsuiteTema- 
 ■  J .B u tle r ,  d ’U r v . , r a , i , . 3 9 4 , —   2 7 . 7; „ i f c , . ,d 'ü r v . , l l [ , i , .   SgS. 
 rangai accorda  la paix  à W a ro u ,  et  lui rendit même  
 sa femme  et ses enfans qui  étaient tombés en son pouvoir  
 I. 
 Dès  le mois  de février  1820,  M. Marsden  fait un  
 troisième  voyage  à  la N ouvelle-Zélande  sur  le Dromedary. 
  La dernière  quinzaine de mars fut consacrée  
 à visiter de  nouveau  les  bords  du  Shouki-Anga.  Au  
 mois de mai,  il parcourut  les  districts  de Waï-Mate,  
 Pouke-N ouï et Tae-Ame. Au mois de juin,  il s’embarqua  
 sur  le Coromandel pour la baie Shouraki,  et  s’avança, 
   guidé par Temarangai,  jusqu’à  la  baie Witi-  
 Anga  (baie Mercure). En juillet,  il navigua sur les  canaux  
 duWmï-Roa  el  duWaï-Tamata,  visita  pour  la  
 première fois les tribus établies  sur le Kaï-Para,  et fit  
 la connaissance du célèbre Moudi-Panga, le plus vaillant  
 des  rivaux de  Shongui.  Au mois d’août,  il tra versa  
 l’île ,  et  passa  de  la  côte  occidentale  à  la côte  
 orientale,  où il  arriva près  de Wangari.  En  septembre  
 ,  il fut  de  retour  à  la baie des  Iles. Au mois d’octobre, 
   il  retourna  à  la  baie  Shouraki,  visita  une  
 seconde  fois  les  tribus  de  Mogoïa,  de  Kaï-Para,  
 remonta  le Waï-Roa,  atteignit  le Shouki-Anga  qu’il  
 remonta aussi,  el arriva enfin le 25 novembre à Wangaroa, 
  où  il  s’embarqua  sur le Dromedary  pour  retourner  
 à la Nouvelle-Galles  du Sud. M. Marsden recueillit  
 encore dans ce voyage une foule d’observations  
 neuves  et intéressantes. M. Richard Cruise, capitaine  
 au 84° régiment d’infanterie ,  fut  aussi  de ce voyage, 
 Marsrlen,  d’U rv .,  O l ,  p.  425  et  suiv.