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 P AG E   l 4o . 
 Des  plaintes  générales. 
 A   bord  de  VAstrolabe,  le  17  février  1827. 
 Comm^indant, 
 J ’ai  l’h o n n eu r  de  vous  rendre compte q u e ,  conformément à  
 vos  désirs,  j ’ai ordonné  ce matin au  commis  aux  vivres  de  distrib 
 u e r  des pommes  de  terre  p o u r  le  souper  de  l’équ ip ag e ,  et  
 de p o rte r la ration à la quantité  de trois cents grammes en remplacement  
 de  cent vin g t grammes de légumes secs. M.  Imbert,  
 commis  aux  vivres,  vient  de  m’informer  que  la  distributioi!  
 venait  d’avoir  lie u ,  mais  que  les  matelots  avaient  fortement  
 m urmuré  contre cette n o u rritu re   q u i,  quoique b eaucoup  plus  
 saine  que  les légumes se c s,  p a ra ît ne  pas  leu r convenir. 
 E to n n e  de cette b iz a rre rie , j ’ai questionné plusieurs hommes  
 de  l’éq u ip ag e ,  et je me suis  convaincu  de  la vérité  du  rap p o rt  
 du commis  aux vivres. 
 J e  vous  p r ie , mon C ommandant,  de me  d o n n e r  vos ordres  
 p o u r la  d istribution  d u   souper  de  d em a in ,  et notamment si je  
 dois  co n tin u e r  de  leu r  faire  d istribuer  les  dîners  en  viande  
 f ra îc h e ,  su r  le  p ied   de  cinq  cents  grammes  au  lieu  de  deux  
 cen t cinq u an te   grammes alloués p a r le règlement. 
 J ’ai l’h o n n eu r,  etc. 
 L e  Commis a u x  revues  e t a u x   approvisionnemens, 
 B e r t r a n d . 
 NOTES. 
 P AG E   1 6 2 . 
 273 
 M.  Gaimard fit une  chute et faillit  se  blesser  dangereusement. 
 Le  2.5  février,  MM.  d’U rv ille ,  L o ttin   et  m o i,  nous  fîmes  
 p a r te rre ,  su r les bords de  la baie  Sbouraki  (rivière Tamise  de  
 C o o k ),  u n e   course  extrêmement  p é n ib le ,  sans  obtenir  le  ré sultat  
 que nous  dé sirio n s,  qui était de savoir si une rivière  que  
 nous  avions sous les  y e u x ,  nommée W a ï-T am a ta ,  communiq 
 ua it avec la  mer  de l’Ouest.  Des Zélandais  qui v in ren t à b ord  
 de l ’A strolabe  nous ap p rire n t  que cette communication n’exista 
 it pas. 
 (  E x tra it du Jo u rn a l de M .  Gaimard. ) 
 La nuit  fut très-douce,  et  je  pus  enfin  goûter  un  
 repos parfait. 
 Ic i,  to u t ce que nous avons vu  du  sol  était volcanique et  an c 
 ie n ,  de  même  que  celui  de  la  baie  des Brèmes.  Une  de  ces  
 îles  s u r to u t,  quoique  très-boisée ,  laisse  apercevoir  de  gros  
 massifs  de  scories  noires.  Ce  q u i  ap p a rtien t  à  la  grande  terre  
 est médiocrement  élevé  et  offre  de  nombreux  cônes  iso lé s,  
 éteints depuis lo n g -tem p s et la  p lu p a rt recouverts de fougères.  
 Le  co u p -d ’oeil  que  présente  cette  contrée  ressemble  assez  à  
 certaines  parties  de  nos  côtes  de  F ra n c e ,  et  elle  serait susceptible  
 d’être  cultivée. 
 ( E x tra it du Jo u rn a l de M .  Quoy. ) 
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