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 de  la  Nouvelle-Zélande.  Sans  cesse  répétée  pendant  
 la  durée  des  siècles,  celte action  des vents  sera  parvenue, 
   à  la  longue,  à  praticjuer  le  canal  qui  sépare  
 cette  terre  en  deux  iles,  pour  laisser  en  cel  endroit  
 un  hbre  cours  aux  flots  de  la  mer  continuellement  
 chassés vers le S. E. 
 Quant  aux  noms  que  doivent  porter  ces  deux  
 grandes^ des  dans  l’idième  du  pays,  Cook  avait déjà  
 annoncé  ceux  de  Tovy-Pocnammou  et  A'Eald-No-  
 Maiiwe  I  avec  une sorte  d’incertitude.  L ’Astrolabe ,  
 en  1827,  constata  qu’au  détroit  de  Cook  au  moins  
 les naturels désignaient par ces noms les terres situées  
 respectivement au S. O. et au N. E. du détroit 2. Sans  
 doute il y  eut une ei-reur de transcription  sur le  ma-  
 nuscntde Cook pour le dernier de ces noms ;  en outre,  
 pour éviter les inconvéniens de l’orlliographe anglaise,  
 j ’ai adopté définitivement Tavaï-Pounamou  pour l’ile  
 australe,  et  //l'a-TVa-i/aiiii'pour File septentrionale.  
 Il  est  possible  néanmoins  que  ces  désignations  ne  
 doivent  réellement  s’appliquer  qu’aux  districts  voisins  
 du détroit de Cook,  mais  nous  les emploierons,  
 du  moins  jusqu’à  ce  que  l’on  connaisse  positivement  
 ceux  qui  sont  usités  parmi  les  naturels.  Touai  
 voulait  que  les  habitans  de  l’ile  Nord  se  nommassent  
 Kaïnga-Maodi,  c’est-à-dire  qui  habiten,t  dans  
 la  patrie,  et  ceux  de  File  Sud  Kaï-Kokoura, mangeurs  
 d’écrevisses.  Suivant M.  Kendall,  le vrai  nom 
 de  File Nord était Ika-Na-AIawi,  et  celui  de l’autre  
 Kaï-Kohoura.  On  sait que File  la plus  australe,  découverte  
 seulement au  commencement  de ce siècle, a  
 reçu des Anglais le nom d’île Stewart. 
 Ainsi qu’on  Fa observé de la  plupart  des  terres  situées  
 sous une latitude méridionale plus ou moins avancée, 
   ces  îles  jouissent  d’une  température  moyenne,  
 bien  plus  froide  que  celle  des  Terres  situées  dans  
 l’hémisphère septentrional,  à  une  distance  égale  de  
 Féquatelir.  Cependant  cette  température  est  aussi  
 plus constante ,  et la marche du thermomètre n’offre  
 jamais  ces  différences  qu’on  observe  dans  nos  climats  
 d’Europe,  entre  ses  indications  en  hiver  et  
 celles  de  Fété  '.  Dans  son  premier  voyage,  Cook,  
 au mois de mai,  qui  répond  à notre mois  de  novembre, 
   observa  46“  de  Fahrenheit  à la  baie Dusky,  et  
 53“ '/g au cap  Foul-Wind,  ou bien 7“,  8  et  10“,  8 du  
 thermomètre  centigrade.  Jusqu’au  6  juin,  Forster  
 n’avait  point  vu  de  gelée  dans  le  canal  de  la Reine-  
 Charlotte 2 ,  et il pensait que l’hiver y était fort doux 3 .  
 Anderson jugea que les  deux  saisons devaient  y  être  
 fort tempérées 4. 
 Pendant  tout  le mois de mars en  1820, M.  Cruise  
 observa  constamment  le thermomètre  de Fahrenheit  
 à  la baie des Iles et à Wangaroa entre 68 et 73“, c’est-  
 à-dire entre 20 et 22“ cent. En avril, il descend graduellement  
 jusqu’à 60“ F.  ou  16“, 7  cent. En mai, Findica- 
 ‘  Cook,  deux.  V o y .,  IT,  p.  107.  —   2  Cook,  deux.  V o y .,  I ,   p.  242.  —   
 3  Cook,  deux.  V o y .,  I ,  lo.'-., —   4  Cook,  Irois.  V o y .,  I ,   p  i 8 5 . 
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