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dans le port Facile et dans le port Mason. Aux environs
du premier, ce capitaine rencontra de l’eau
douce, mais stagnante et de mauvaise qualité , des
buissons touffus et mêlés de ronces et de fougères , et
pas un seul arbre. On tua un grand nombre d’oiseaux
de diverses espèces, et l’on observa des feuilles
de pbormium de quinze pieds de longueur. Tous les
pêcheurs de phoques font un grand éloge de Port-
Williams où l’on a buit ou dix brasses, fond de sable
>. Sur les bords d’une crique d’eau douce s’étend
une grande plaine couverte de beaux arbres du genre
des pins qui sont d’une excellente qualité ; mais il n ’y
a point de pbormium.
Le détroit de Foveaux sépare file Stewart de la
grande île Tavaï-Pounamou. Ce canal a une largeur
assez uniforme de dix ou douze milles ; mais
les îles dont il est parsemé à son entrée comme à sa
sortie, et les courans impétueux qui y régnent en
rendent la navigation épineuse. L’établissement de la
pleine mer, dit M. de Blosseville, est à trois heures
après midi, et la marée s’y élève de dix pieds.
A l’e s t, une chaîne de petites îles, îles Bench, qui
s’étendent devant le Port-Williams , puis un groupe
considérable d’autres îles situées au sud de Port-Mac-
quarie, barrent presque entièrement le détroit de
Foveaux , et ne laissent guère entre elles qu’un passage
de trois ou quatre milles d’ouverture. La grande île
Roua-Bouki possède sur sa bande occidentale un pe-
I Blosseville, p. 2 3.
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tit mouillage, Port-Snapper, qui passe pour être bon
Le détroit est ensuite libre dans une étendue de vingt-
cinq milles environ, puis il offre, à quatre ou cinq
milles de la côte de la grande te rre , un groupe de
rochers , nommés les Triangles , dangereux en ce
qu’ils ne découvrent que de basse mer. Le passage le
plus sùr à l’ouest est entre la petite île du centre et la
pointe N. O. de l’île Stewart.
Nous voilà arrivés sur la côte de la grande île méridionale
qui a reçu le nom de Tavai-Pounamou.
Nous partirons du Port-Macquarie, et nous ferons
le tour entier de l’île , en nous dirigeant d’abord à
l’ouest, puis au nord.
SuivantM. Edwardson, le Port-Macquarie, quoique
vaste en apparence, ne serait qu’une mauvaise baie
ouverte aux vents, encombrée de bancs de sable, où
régneraient sans cesse des marées très-violentes 2.
Sur la presqu’île qui la sépare, dans le su d , du détroit
de Foveaux, se trouve le village dontTowara
était le chef en 1823. Cette partie de la cote produit
du phormium en abondance, mais il n’y a pas de
bois.
A vingt-cinq milles à l’O. N. O. de ce village, l’on
en voit un autre situé au pied d’une colline que Paihi
commandait à la même époque. C’est de là sans doute
que provenaient les familles isolées que Cook rencontra
dans la baie Dusky. Devant ce village, la côte
forme une petite anse ouverte aux vents du sud ,
• Blosseville, p. 2 3. — 2 Blosseville, idetn. *