
 
        
         
		ren t  une  centaine  d’hommes et  un  chef nommé T a k o .  Le  su rlendemain, 
  M. Marsden arriva à la baie des Ile s,  e t,  de eoncei t  
 avec  les  missionnaires  de P a h ia ,  il  réussit  à  ré tab lir  la  paix  
 entre  les  deux partis  ennemis.  Elle  fut conclue  définitivement  
 le  i8   >. 
 Les  dernières  nouvelles  des missionnaires,  en  date  des mois  
 d a o u t  et  septembre  i8 3 o ,  et  février  i 8 3 i ,  représentaient  les  
 n a tu re ls comme mieux  disposés  que  jamais  à  les  écouter  et  à  
 ad o p te r la  religion  chrétienne.  Ils  ont même  la satisfaction  de  
 conférer  de  temps  en  temps  le  baptême  à  quelques  insulaires  
 do n t  la  foi  leu r p a ra ît désormais bien  établie =. 
 M. W .  Yate  avait porté   une  presse  à  la  Nouvelle-Zélande ,  
 e t  il  avait  déjà  imprimé  cinq  cent  c inquante  exemplaires  de  
 divers  chapitres tan t de l’Ancien  que  du Nouveau  T e stam en t,  
 en  langue  du  pays.  Les naturels étaient,  dit-on,  fort empressés  
 de se p ro cu re r ce pe tit volume  q u ’ils nommaient Maore b 
 Un  nouvel établissement  alla it  être formé à W a ï-M a te ,  sur  
 u n   te rra in   fertile  et  bien  a rro s é ,  où  les Missionnaires  se  flattaien 
 t de  l’espoir de  cultiver avec succès  toutes sortes de grains  
 et de p roductions utiles.  Ils se  proposaient d’établir une bonne  
 rou te   de  com m u n ic a tio n ,  p o u r  des  ch a rio ts,  de  ee  p o in t  à  
 K id i-K id i,  et  de  construire  un  moulin  à  eau.  Déjà  un  p o n t  
 solide avait  été  jeté su r  une  rivière  de  soixante  pieds  de  l a r geur. 
   MM.  Clarke,  Hamlin  et  Preece  étaient  destinés  p o u r  
 cette  nouvelle sta tio n ,  qui promet d’être la plus importante  de  
 toutes  celles  qui  o n t  été formées à  la Nouvelle-Zélande 4. 
 .  W.  Williams,  Davis,  Marsden.  d’Urv .,  I I I ,  S îg   et  suiv.  -   ,  Mis-  
 stonna,y Register,  janvier  i8 3 i, p.  5g  et suiv.  _   3 Missionnary Register. 
 ü r v . , I I I ,   p.  5 ,4 .  —   i  Missionnary Register,  février  l 8 3 j ,   p.  lo q   et  
 SUIV.;  juillet  i8 3 i ,  p.  S33. 
 CHAPITRE  XVIII. 
 D E SC R IP T IO N   G ÉOG R APH IQ U E   D E   LA  N O U V E L L E -Z E LA N D E . 
 Les  géographes sont  eonvenus de désigner sous  le  
 titre  de Nouvelle-Zélande  les  grandes  îles  australes  
 renfermées  entre le  164 et le 17 6° degré de longitude  
 à l’est de Paris,  qui s’étendent  depuis  34° 12’ jusqu’à  
 48°  de latitude S.  Il s’en faut de beaucoup néanmoins  
 que ces  îles  occupent  la majeure  partie de  la  surface  
 indiquée  par cette espèce  de trapèze.  Leur superficie  
 se réduit  à peu  près  à  celle  d’une bande  de  terre  de  
 quatre  cents  lieues  terrestres  environ  de  longueur,  
 sur  vingt-cinq  à  trente  lieues  de  largeur  moyenne.  
 Cette  bande  est  interrompue vers son  centre par un  
 canal ( détroit de Cook ) dont la largeur varie de quatre  
 à yingt-cinq  lieues ;  elle  est  en outre disposée de  
 manière à  former  un  espèce  d’arc irès-courbé,  dont  
 la  concavité  se  présente  au  N. O.  De  cette  partie  
 soufflent aussi les vents  les  plus fréquens  et  les  plus  
 furieux dans  ces parages,  et il  n’est pas  douteux que  
 c’est à leur action qu’est due la configuration des côtes