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 II parait  qu’ils n’ont  dii  les cochons qii’à  des voyages  
 beaucoup plus récens. 
 Duclesmeur et Crozet,  capitaines des deux navires  
 français,  quittèrent la baie des Iles le  14 juillet 1772.  
 Cette expédition n ’ajouta  rien  à  la géographie  de  la  
 Nouvelle-Zélande ;  mais  on  dut  à  Crozet des  détails  
 précis sur les moeurs et les coutumes de ses babitans,  
 comme  sur  les  diverses  productions  du  sol.  Il  est  
 même juste de dire que les observations recueillies par  
 cet  officier  furent  beaucoup  plus  complètes  et plus  
 exactes  que  celles  qui  résultaient  déjà  du  premier  
 voyage de Cook  .. 
 Dans  son  second  voyage,  au mois de  mars  1773,  
 Cook  ramène  ses  vaisseaux sur les  côtes  de  la Nouvelle 
 Zélande,  et découvre  la baie Dusky.  11  relâche  
 ensuite dans le  canal  de  la  Reine-Charlotte,  et  y dépose  
 cette fois des cochons et des chèvres 2. Cinq mois  
 plus tard il reparaît sur la côte  de  Ika-na-Mawi;  près  
 de  Black-Head  il  gratifie deux  chefs  de  ces  cantons  
 d’une foule d’animaux et  de plantes utiles ;  puis il fait  
 une  nouvelle  station  dans  le  détroit  qui  porte  son  
 nom 3. De son côté, son compagnon Furneaüx mouille  
 à Tolaga, puis au canal  de la Reine-Charlotte,  où les  
 naturels  massacrent  dix hommes  de son  équipage  4.  
 Enfin, Cook mouilla une  troisième fois  sur ce point,  
 au mois  d’octobre  1774, et y passa  une  vingtaine de  
 jours 5. Les observations des deux Forster jettent une 
 Rochon,  d ü i v . ,  I I I ,  p.  52  et  suiv.  —   2  Cook,  deuxième  V o yage,  I , 
 1>.  152  et  24 1. —   -3 Cook,  I I ,  p.  g g   et  suiv.  —   4  Cook,  I V ,   p.  137  et  suiv. 
 5 Cook,  III,  p.  345 et suiv. 
 vive lumière sur les productions naturelles de la Nouvelle 
 Zélande ; mais l’état moral, politique et religieux  
 des habitans, demeure presque inconnu. Ces deux savans  
 restèrent  surtout dans une  ignorance  complète  
 louchant les  idées  religieuses de ces peuples  k 
 En février 1777, lors de son troisième voyage, Cook  
 mouille  encore dans le canal de  la Reine-Charlotte 2.  
 Le chirurgien Anderson ajoute quelques  détails relatifs  
 aux  habitudes  des  naturels,  et  le  capitaine  remarque  
 les idées superstitieuses des Zélandais sur leur  
 chevelure 3. 
 Au mois  d’octobre  1791,  Vancouver  relâcha à  la  
 baie  Dusky; mais  son  séjour dans  ce bâvre n’ajouta  
 presque rien à  ce  que Cook  avait fait.  Vancouver ne  
 vit même aucun des habitans de  cette  contrée. 
 Le général d’Entrecasteaux, en mars 1793,  reconnut  
 les îles des Rois et la  côte  septentrionale  de  Ika-  
 na-Mawi, dans une étendue de vingt-cinq milles environ  
 ,  avec  son  exactitude  accoutumée.  On  communiqua  
 avec  les  naturels ;  mais  il  n’en  résulta  aucun  
 document nouveau 4. 
 Le mois suivant, le capitaine Hanson, du Doedalus,  
 revenant de porter  des vivres  à  l’expédition de Vancouver, 
   enlève  deux naturels, Oudou et Touki, dans  
 le voisinage de Wangaroa,  et les  conduit  à  l’île Norfolk. 
  Le but des Anglais était de se procurer de la part  
 de ces  insulaires  des  instructions  positives  pour  ex. 
   Coo4 ,p r em .V o y . ,i l I ,p .   i 3 i . —   ^Cook,  troisième Voyage, I, p.  i 53  et  
 su iv .  3  Cook,  I ,   p.  17 6   et  suiv. —   4 D ’E n lreca s tca u x ,  I ,  p.  270  et  suiv.