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 mou  court  désormais  assez  uniformément  au  N. E.  
 Elle  continue  d’être  raide  et montueuse.  Par  45“ 16’  
 lat.  S.,  Cook  aperçut une ouverture  qu’il  soupçonna  
 être celle d’une baie,  et  il  la  nomma Baie Douteuse.  
 Sur les deux bords de  l’ouverture,  une  côte escarpée  
 s’élève  à  pic <à une hauteur prodigieuse 
 Par 44° 35’ lat. S., le bâvre Milford présente un bon  
 mouillage depuis dix jusqu’à cinq brasses de fond.  Ses  
 rives sont inhabitées, mais ses forêts contiennent d’excellens  
 bois  de  construction. M.  de  Blosseville ne  dit  
 rien autre  chose  de  la  configuration  de ce  bassin,  sinon  
 qu’un rocher semblable à un navire sous  voiles  se  
 trouve à cinq milles de son entrée,  et qu’il faut choisir  
 la passe  du  sud  pour  aller  ensuite  mouiller  dans  la  
 partie méridionale de la baie 2. 
 Par 44“  15’ lat. S.,  une vallée profonde entre  deux  
 hautes  terres  offrit  a  Cook  l’apparence  d’un  canal ;  
 aussi nomma-t-il cet endroit Baie Trompeuse. Sa pointe  
 du nord, formée par des rochers élevés et rougeâtres,  
 se  distinguait  par  une  cascade,  et reçut son nom  de  
 cette  circonstance.  Cook  signale  une petite  île basse  
 contre la côte, par 43° 58’ lat. S. 3. 
 A partir de ce point,  et en allant jusqu’à  la  pointe  
 des Rochers,  ce  navigateur  ne  donne plus aucun  détail  
 sur la côte qu’il ne  vit que très-confusément.  Il  se  
 contente de dire  qu’elle  est  formée par des  terres escarpées  
 et  boisées,  dominées  à  l’intérieur  par  une 
 chaîne  de  montagnes  énormes  dont  les  cimes  sont  
 stériles,  dépouillées et souvent couvertes de neiges. Il  
 indique cependant  des vallées boisées et en apparence  
 fertiles  depuis  44°  20’  lat.  S.,  jusqu’à  42°  8’  lat.  S.  
 Plus au nord les montagnes s’élèvent  directement du  
 rivage  '. 
 Mais  l’Astrolabe  commence  son  exploration  par  
 42°  20’  lat.  S . ,  et  nous  fournira  désormais  des notions  
 plus  positives.  Depuis  cette  hauteur  jusqu’au  
 cap  Foul-Wind,  la  côte  court  au  N.  J  N.  E. ;  elle  
 est escarpée  et médiocrement boisée,  avec de  hautes  
 montagnes par derrière.  Par  42“  7’  lat.  S .,  un ravin  
 très-profond,  situé  sous  un  sommet  à  cinq  pitons,  
 offre l’apparence trompeuse d’un canal étroit  2.  Situé  
 par  41“  46’  lat.  S.  et  169°  8’  long.  E.  , le  cap  Foul-  
 Wind  est  beaucoup  plus,  remarquable  que  Cook  ne  
 l’a figuré,  et forme une vallée de six  ou sept milles de  
 largeur  qui  saille  à  peu  près  d’autant  en  dehors  de  
 la  côte.  Des  bois magnifiques  la  couvrent  en grande  
 p artie ,  et  quelques  clairières  tapissées  de  gazon annoncent  
 la fertilité  du  sol. Cette vallée paraît formée  
 de terres  d’alluvion  entraînées  des montagnes par un  
 torrent considérable qui débouche  sur  sa  partie  septentrionale  
 ,  et  donne  une  teinte  fangeuse  aux  eaux  
 de  la  mer.  Dans  toute  cette  portion  et  à  une  assez  
 grande  distance  de  la  terre la sonde rapporte un bon  
 fond de vase. Sans doute on pourrait mouiller près de  
 terre,  parfaitement  à  l’abri  de  tous  les vents  du  sud 
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 Cook,  prem.  V o y .,  p.  2 38  el  suiv.  —   2  D’Urville,  I I ,  p.  12. 
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