
V. Alabil.pr&f,
tom. 6. n. ifTi.
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7.
2.08 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e :
Quoique Ratram nie abfolument ces deux faits,'
nous trouvons fur le premier, que Valafrid Strabon
auteur du même fiécle, & more avant cette difpute,
avoue qu’en quelques lieux on offroit près de l’autel
un agneau le jour de Pâques:ce qu’il condamne comme
un refte de fuperftition judaïque. Toutefois on
trouve encore dansle Meifel Romain la benediétion
d’un agneau à Pâques, qui n’eft qu’une fimple priere,
comme pour bénir le pain & les autres viandes ; que
les Grecs auroient eu tord de blâmer. S’ils enten-
doient autre chofe, c’étoit un abus queles Latins re-
jettoient comme eux. Quant aux diacres ordonnez
évêques, Enée avoüe qu’on l’avoit fait quelquefois,
& nous l’avons obfervé,
Ratram finit par la primauté de l’églife, que les
Grecs prétendoient avoir paffé de Rome à C.P. avec
l’empire- Mais, dit il, Socrate hiftorien Grec, parlant
du concile d’Ancioche, aiTemblé parles Ariens,
dit que Jules évêque de Rome n’y étoit point, ni
perfonne pour lu i, quoique la loi ecclefiaftique défende
de tenir dés conciles, fans le confentemenc
de l’évêque de Rome. Dans le concile de Sardique,
on permet à tout évêque dépofé d’appeller à l’évêque
de Rome. Les papes ont préfidé par leurs légats
à tous les conciles généraux celebrez en Orient,
comme â celui de Nicée , par l’évêque Ofius & les
prêtres Viébor & Vincent. Les conciles qu’ils ont
approuvez ont été reçus, ceux qu’ils ont rejetiez,
font demeurez fans autorité. Il rapporte enfuite ce
qui fe paffa fous faint Léon, pour, cafter le faux
concile d’Ephefe, ôc tenir celui de Calcédoine, &c
le
L i v r e c in iq u a n t e -u n i e 'm e : zo¡> £
Je prouve par les lettres des empereurs 6e de ce faint g^g,
pape. Puis il vient aux preuves du vicariat de Thef-
ialonique. Enfin il montre que 1 Eveque de C. P. a
toujours été fournis au pape , ôe prétend que quand
on lui a donné le titre de patriarche, avec le fécond
rang, ce n’étoit qu’un titre d honneur fans ju-
rifdiêtion.
On travailla auffi en Germanie à répondre auxre- xvn.
r G Concile de Vor- proches des Grecs, & ces reponies turent approu- mes.
vées dans un concile tenu à Vormes le feizieme de
Mai 868. en prefcnce du roi Louis, Le meme con- Sicile
fit plufieurs canons de difçipline : on en compte
jufques à quatre-vingt, mais on ne trouve que les ? ™t*sun,p.
quarante-quatre premiers dans les meilleurs exemplaires.
On voit dans ces canons 1 ufage des pénitences
canoniques, avec les differensdegrez, com- 17>^ ‘ iS"
me dans les lettres du pape Nicolas I. il eft défendu
aux maîtres de tuer leurs ferfs de leur autorité pri- c- j8-
vé e , mais La penitence n’eft que de deux ans. Les c.
enfans offerts aux monafteres par leurs parens etoient
encore cenfez engagez , fuivant la regle de faint Be- mmg s?>-
a 1 . / . i 1 i-p 1 i Conc.Tol, c. 49, n o n , & le quatrième concile de JLoleae.
Les réponfes aux reproches des Grecs n eurent
point alors d’effet ; parce que Photius qui en étoit P ^;™Pcure"
l’auteur, étant chaffé, il ne fut plus mention de ftriarche Ignace.
cette difpute. La premíete nouvelle de fon expulfion
ôc du rétabliffement d’Ignace, fut apportée a Rome Ep» Hadr. to■ 8,
par Euthymius fpataire, ou écuyer & envoyé 4 e c°nc-PloS6E'
l’empereut.. L’abbé Theognofte , qu Ignace avoit
fait exarque des monafteres de quelques provinces,
étoitvenu porterau papelesplaintesdeçepatriarçhe,
Tome XI,