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• 7 4 F L O R E D ' E G Y I ' T E .
Le Trìsthuia linearis croît au cap des Figuiers à Alexandrie, et sur les collines
île sabJe de Rosette et du De l t a , au mois de février.
J'ai décrit cette plante sous le n om que lui a donné Forskal, qui l'a découverte
en Egypte. On doit substituer à ce n om celui de Triselm donne par Persooii
inSyuofs. I.pag. f y , et qui a été adopté par MM. de la Biliardière, de Beaiivois,
&c. Plusieurs espèces d'An-aa, entre autres ÎArm, jiavescau LIN., rcnircni
dans legcnre TV/ j f t e /ma i s j e n e trouve pas que les AvtmianmdimKea. e t ^ . ForsUi
que j'ai décrits, puissent se rapporter au genre Tmetum.
Explication de lit Planche 12, Fig.
TRISETARIA Hiitans. (a) Épiliet à deux fleurons a
•uveri ; fc,) une des feuilles de la panie inférieure du chaumt
c le rudiment d'un troisième fleuron ; (b} fleuron
PLANCHE
F I G . I. E L Y I M U S G E N I C U L A T U S .
ELY.MUS genîculattts. E. culmo p a lma r i , sub-erecto; foliis suminis vagina gl abr i s , lamiiiâ hirsutis;
spieâ ariiculis hirsutis ; calicibus oppos i t i s, biiïoris. ftosculo altero mutictr abortivo. O
Celte graminée forme une petite touffe d'où sortent trois à six liges étalées,
non rameuses, longues d'un à i décimètres [4 à 7 pouces]. Ses racines sont
capillaires. Ses feuilles sont linéaires-aiguës, molles, striées : les radicales ont leur
gaine velue et leur lame glabre; les feuilles supérieures ont au contraire leur gaiiit
glabre et la laine velue en dessus.
Les chaumes sont lisses et coudés à chaque noeud sur les pieds bien développes,
dont les entre-noeuds sont plus longs que les gaines des feuilles: ces chaumes s o n i
droits et garnis de feuilles rapprochées sur d'autres pieds de moitié moins élevés;
la languette de l'ouverture des gaines est courte et membraneuse.
Les chamnes portent un épi oblong de 5 centimètres [ u n peu plus d'un
pouce], dont l'axe artictdé se brise en autant de pièces qu'il y a de faisceaui
dépillets qui forment l'épi. Chaque pièce articulée est pyramidale-renversée,
courte, poi lue ; elle porte un faisceau de deux épillets opposés l'un à l'autre,
dont le calice latéral est de deux feuilles roides, subulées, plus longues que les
fleurons : un seul fleuron fertile r épond à chaque calice et y est presque sessile; le
rudiment d'un second fleuron est porté sur un pédicelle dans le pli dorsal de la
valve intérieure du fleuron fertile. La valve extérieure du fleuron fertile est striée,
hispide, un peu aplatie sur le dos, terminée par une soie rude : la valve intérieure
est canaliculée sur le dos et mousse au sommet.
La graine, fortement serrée dans la corolle, est ovoïde , aplatie, canaliculée du
côté de la valve interne de la corolle, longue de 5 millimètres [ 3 lignes], garnit
au somme t d'une houppe cotonneuse.
Il y a à la base et au somme t des épis un ou deux calices vides.
P L A N T E S G R A V É E S . • 7 i
.l'ai trouvé cette plante à Alexandrie dans des champs d'orge, entre le lac
ÂUreotis et la me r , au mois de mars 1800.
Explication de la PLindi e i j , Fig. i.
ELYMUS genkulatu!. (a) Épillets géminés, opposés, portés par ,
(b) fleuron cnmpler, ouvert.
c pièqe articulée de l'axe de l'épi ;
PLANCHE I j .
F I G. 2. A R I S T I D A O B T U S A .
A R I S T I D A obtoi a . A. foliis capillaribus, s i r i ani , ratlicalibns congesiis ; . agi ui s ore tomentosisi
culmo filiformi, « e c t o , t indique gl abe r r imo, monophyllo ; calicibus subulatis i corolla trevissimii,
obtusâ, bideiitalà; arista inter dentes e r e c t â , supe rnè triiîdâ. %
La racine de cette graminée est fibreuse, en faisceau, perpendiculaire, dure,
cotonneuse. Les feuilles sont capillaires, striées, canaliculées en dessus, ramassées
en paquets serrés au-dessus de la racine : leurs gaines sont blanches et striées, glabres,
excepté au sommet de leur ouverture, qui est un peu cotonneuse sur les côtés.
Les chaumes sont filiformes, droits, hauts de 10 à 25 centimètres [ 3 pouces
et demi à 9 pouces], ne portant qu'une seule feuille insérée dans leur milieu sur
un noeud glal)re.
La panicule est terminale, longue de j à i o centimètres [ 2 à 4 pouces environ].
Les épillets sont subulés-aigiis, un peu striés, longs de 9 millimètres [ 4 l i g n e s ] ;
leur calice est à deux valves, dont l'extérieure est la plus longue et embrasse celle
qui est intérieure. La corolle est de deux tiers plus courte que le calice, portée sur
une base coriace velue, échancrée au somme t en deux lobes ou dents latérales
droites, obtuses, entre lesquelles naît une barbe trois ou quatre fois plus longue
que le cahce. Cette barbe se sépare en trois branches, dont une dorsale longue,
plumeuse, et deux autres antérieures, de moitié plus courtes, glabres, capillaires
La branche dorsale de cette barbe ne se prolonge pas au-delà des cils qui la rendent
plumeuse et qui forment une extrémité arrondie.
Les anthères sont beaucoup plus longues que la corolle; les stigmates épais
plumeux et violets.
^ J'ai cueilli cette nouvelle espèce d'Aristid. dans le désert, sur le chemin du Kaire
a Soueys, a la fin de janvier 1800.
Explication de la Planche Fig. 2.
t; i'/:; corolle garnie de sa barbe triti,le; (c) pisril
ARISTIDA otasn. (^j Un épiliet dont le calice
oeiaclié.
PLANCHE /j>,
FIG. 3. A R I S T I D A C I L I A T A .
A R I S T I D A ctliata. A. cubni , ercctis, gl abr i s ; „ o d i , annul a to-ba rba t i ,, foliis rigidtusculis, subp
u n g e n n b u , , o r e , a g i n a n im clliatis, corolli circumscissâ ; setti mediti l o n g i o r e , p i umo s i %