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1 9 4 FLORE D'ÉGYPTE,
(|ui se lii-c du fruit; il ajoute (|uc le hois en est solide et employé aux ouvrages
de menuiserie. On exportoit autrefois d'Egypte et de Syrie la glu (|ue l'on y (i;.
soit avec le fruit de c e t a r t r e , et qu'à Venise on apjieloit g& d'Alexandrie : elle
ctoit d'une saveur douce, et avoit utic coulciu- tianclie comme la chair du fruit,
et comenoit encore des noyaux du fruit ( 1 ). Olivier a écrit (z), en 179 j , que ceite
glu ctoit un article du commerce d'exportation d'Egypte, (iuoi(|uc déjà ce commerce
toinijàt dans l'oujili.
Linné a appelé le Séesk-n des Arabes CordU Myx.i, et a transporté le nom dt
Sebtutn à un autre artre des Antilles, le Cordi, Séestetu, dont la Heur jaune
est assez hclle, beaucoup pltts grande que celle du Confia Mjxu.
Sprejigel a regardé le CordU Aijxa comme le Ld;iU des Arabes, et non commt
le Seieste,,. ^ Il a rapporté le Sdrjtn au Cordi, Sebatcm,, qu'il n'a sans doute pas
pris pour l'arbre qui croît aux Antilles. La fau.sse application faite par Linné du
synonyme du C,vdi., Aiyxa d'Hasselquist au Cordu Séatam, a induit les bota
nistes en erreur. 11 se trouve en Egypte deux espèces de SeksU-n inentionnces par
Prosper Alpin : l'une, le Sel-cstm syhestris; l'autre, le Stùestm domestica : Sprengd
a pu croire, comme ForskaI, que ces arbres étoient les Cardia Myxa et Cordia Scia-
Icmi de Linné. Il est nécessaire, pour faire un emploi correct de ces diverses dénominations,
de distinguer,
1." Le Cordia Sd'esh-na qui est un arbre des Antilles tout-à-fait
la Flore d'Eg\pte ;
t étranger a
2." Le Cordia Myxa Lm., Sek-stiii domestica de Prosper Alpin, et Sebesten de
pharmacies et des Arabes ;
3.° Le Cordiacrenata, que je décris ci-après (planée 20, fig. / et qui est le
Sebesten syhestris de Pi'osper Aljjin, dont les auteurs Arabes ne parlent point.
Le professeur de botanique Sclireber a pensé que le Cordia Myxa étoit le Pen,,
de l'ancienne Egypte; son opinion a été réfutée par M. de Sacy, qui a prouvé que le
Persea est un arbre particulier que les Arabes ont connu sous le nom de LeLitk
jusqu'au commenc ement du xvi . ' siècle, en même temps qu'ils donnoient le nom
de Sebesten au Cardia Myxa qu'ils connoissent encore.
On verra plus loin (h l'article Balanites a;gyptiaca, flanche , fig. i ) que les
recherches curieuses de M: de Sacy m'ont conduit à établir que le Lebakh, dont le
nom a passé à plusieurs autres arbres, est l'arbre / % % e t H,deg de Nubie et d'Arabie,
fort rare en Egypte, et que j'ai appelé Balanites mgyptiaea, lorsque je ne pouïoii
encore soupçonner son identité avec le Persea des anciens.
Explication de la Planche ij}, Fig. i et 2.
CORDIA Al,.. f„i,, Sg. ,. (a) L, r„|, t„„pi 1 l e „„,a« , ,m j.roil dû 61« repr&cnli „« .ne ici»-
trare a .on iommet, paralle . celle de la t.»; (,) .ection namver.ile d'no nojai, pe. comprimé, „ a,.»-
chani de la forme tctragone-
CORDIA My., en deur, llg. i. (a) Flen, eniière i (tj le calice ; (,) la co,olle| (d) le plnil e. le, «¡smaw.
(.) MaiiMi Cmmini. edii. Val|,ii.,«s. ifya^tS. (j) Vojase dan. l'Empire oihomao, m,. II,,jg. .77
, PLANTES GRAVÉES. ¡ ^ ^
PLANCHE i p .
Fie. 3, ECHIUM RAWOLF I I .
ICHIUM RaTOlfii. E. oolc ramoso erecto-, spîds «diiliioribus virgatis, kispido-muticuÎ! ; corollij
calice palliò iongioribus ; seinblbus nitidis, Ixvibus. O
LVCOPSIS Dioscoridis. RAWOLF , h. fan. 1, eup.lab. jj. _ Fhr. Onmial. pag. .S ¡S, „i
tilulo Echu.
ECHIUjVl ferox flore suave-rubente. LIPPI, MU. te Herb. Vaili.
L'écorce de la racine est rose et minc e ; la tige est droite et rameuse, haute
de 6 décimètres [ 2 pieds] : les feuilles radicales sont ovales-lancéolées, longues
de 8 à 16 centimètres [3 à S pouc e s ] , rétrécies en pétiole ; les rameaux inférieurs
sortent de l'aisselle de feuilles ovales-renversées, un peu en spatule; les
feuilles supérieures sont linéaires-oblongues, non rétrécies en pétiole : la tige et
les rameaux se partagent en longs épis grêles, qui por.ent successivement plus de
trente à quarante fleurs.
Leur calice est à cinq divisions lancéolées, dont les trois supérieures sont les
plus larges et les pl US grandes. La corolle est cajiipanulée, blanche ou rose paie,
très-légèrement velue , longue d'environ 15 millimètres [ 6 lignes ]. un peu
renflée, à cinq lobes, dont trois plus petits et deux plus longs rendent son limbe
oblique, inégal.
Les filets des ctamines sont épaissis à leur base, longs comme la corolle, rappro
elles avec le s t) le vers le côté du tube où le limbe s'alonge davantage. Le st>le
est filiforme, velu dans sa moitié inférieure, aminci et bifide au sommet.
Le fruit est à quatre graines ovoïdes, trîquètres, blanches ou cendrées, lisses et
brillantes.
La plante toute entière est hérissée de poils blancs , piquans, dont la base est
épaisse. Les tubercules de la base des .poils se développent principalement sur les
feuilles qui accompagnent les rameaux fructifères, et sur les calices qui s'agrandissent
avec le fruit.
Cet Echinm est très-abondant sur les îles sèches et sablonneuses du Ni l , pendant
les mois d'avril et de mai.
Explication de Li Planche ¡^, Hg- SECHIUM¡.
Cent figure représeme un ramMu un peu grêle de'ceuf plante, (a) La fleur; (b¡ h corolle
lendue et ouverte; (cj le calice et ie pistii; í'ü'; le calice fructifère; (tj graine.
PLANCHE 10.
Fie. I. CORDIA CRENATA.
CORDIA crenata. C. rainisvirgalis; foliis glaLris, paginâ mrjque concolore, noniiuilis ovatis iiuegris,
plerisque sub-rhomboïciaiibus apice cren:ito-serraiis ; gemiiiis «xillaribu» , pube^cemiLus , acuti» ; flori.'jus
cyiuosis terminalibus ; itigniatibub filiforinihus. fj
//. iV. TüM£ II. f,L ^
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