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PLANCHE 2.1.
F I G . 3. C A U C A L I S T E N E L L A ( 1 ) .
itis hispidis, pinmilii
volucris nullis; imo-
CAUCALIS tenella. C. cauJe gracili pusiHo , retrorsùm I.ispidulo ; folies pin
pmiianfidis , laciniis finenri.subuJ.ttis , setaceo-acutis ; »imbellis quiiiciue-radiatis ; .
lucellrs subulatis ; semiiiibus liiiearibus , sukis glabriusculis. S
Petite plante g r i l e , l.aute Je 8 centimètres [ 3 pouc e s ] , droi te, dont la tige
ne se partage (ju en trois rameaux teriuinis chacun par utie omtcl le à trois «
cinq rayons.
Les feuilles sont ailées, très-fines, à divisions pinnatifides presque subul&<
aiguës, sétacees, recouvertes de poils blancs couclics. La t ige, les rameaux h
pédoncules des ombelles et les pétioles des feuilles sont hérissés de poils court,
couchés en bas; les poils sont couchés en haut sur les folioles pinnatifides a
sur les ra} ons des ombelles.
L e pédoncule de loirrbelle moyenne de la plante est opposé à une feuille Je
I aisselle de latjuelle sort le rameau simple et terminal de la tige.
Los ombelles n'ont point d'involucre; elles sont à trois et six ravons, dont ,in
central plus court. Les ombellules ont leur involucelle de quatre à cinq folioles
presque filiformes, aiguës , im peu plus longues que les pédicelles des Heurs Les
fruits sont linéaires, longs de 4 millimètres [un peu moins de 2 l ignes] à liuii
sillons ; les graines offrent sur leur face libre trois sillons séparés par quati4 crêit.
verticales daiguillons rudes, blanchâtres, horizontaux, un peu courbés en dessir
dilates foiblement en double hameçon à leur extrémité. Les sillons sont pl,,
glabres que dans les graines de toute autre espèce : ils ne présentent qu'un ranj
de poils tres-courts, en même nombre que les aiguillons rudes des crêtes hérisscc«
et regulierement intermédiaires un à un avec ces aiguillons; ce qui ne se voii
qua la loupe. Les graines sont aplaties à leur face interne, par laquelle elle,
sont contigues 1 une à l'autre avant de quitter leur axe c ommun, qui est une soit
persistante. Les ombellules sont à cinq et six rayons.
^ Cet te petite ombellifère croît à Alexandrie, au mois d'avril, dans les terrains
pierreux, près des catacombes.
EspUmtm, de U Pkmhi i , , F'.g. j , m haut d, U Pkmh.
CAUCALIS ,„,lla. L. pl.,„,e , „ , i i „ de s,,„d™, „ai™dl,. (^J P„„i„„ de feuille s,„„ie, p„„, „ fi„
iI) Les noms des figures j et 4,pl. 2[,onim- gravés du
avoir: fig. 3 , Coucriii (ene//j fig, nrr^gona. il faut les corriger ainsi qu'd s
PLANTES G R A V É E S .
p l a n c h e 21.
FIG. S A L S O L A T E T R A G O N A ( , ) .
SilíOLA tetragona. S caule fcuicoso, f.lS, „„ufen. i . , „pp„,i,¡,,
Sous-artrisseau tortueux, dont Ics rameaux sont noueux, opposés, cylindriques-
.,„ peu cotonneux; les feuilles charnues, presque globuleuses, opposées , sestiles'
demi-amplexicaules, en gouttière en dessus, demi-cjlindriqucs en dessous et'
soyeuses un peu aigués lorsque la grande sécheresse absorbe leurs sucs Les entrenoeuds
des rameaux sont longs <lc 5 millimètres [ 2 lignes et demie ] ; ce qui établit
une distance pareille entre chaque paire de feuillesopposécsen croixsur les nceuds •
mais un gn-and nombre de feuilles sont imbriquées en chatons tétragones étant
contigues par paires croisées les unes au-dessus des autres '
Ccsclutons ne portent qu'une ou deux Heurs solitaires dans l'aisselle d'une ou
de deux de leurs feuilles.
Le calice est accompagné <le trois bractées cour tes, concaves, obtuses, analogues
aux feudles : ce calice est à cinq divisions linéaires, so) euses en dehors dans leurs deux
lierssuperleurs,glabres et coriaces dans leur tiers inférieur, au-dessus dutiuel elles
se dilatent en une membrane horizontale. Les filets .les étamines, persistans
tiennent a la base des divisions du calice ; le style est bifide
bastdÎ c a ï c r ' " ' " Jans la
Cette^ plante a les feuilles et les chatons du Salsok ,ctr.,„dr., de ForskaI ; mais les
cdices n ont point de membranes transversales, ne sont que de quatre divisions et
I. ont que quatre étamines dans le S.dsok „trandra, qui dilE-rc encore par ses tiles
moinsgrosses ordinairement couchées, « p a r s e s fleurs opposées. Je crois cependant
que maigre ces différences, le „tragona pourroit bien n'être q i L e
varíete a fleurs hermaphrodites fertiles du SalsoU tjndra. que ,'ai cons t a i lnent
rencontre avec les graines avortées. L'accroissement d'une cinquième partie dans
le nombre des «amines et des divisions du calice du S.d„la ,„rag,„a peut avoir
ete occasionne par 1 insertion alterne des fleurs, tandis que la s yml r i e des quatre
ivsKins des fleurs du Sa/soi, turaadra sembleroit dépendre de l'opposition régtiliere
des fleurs sur les chatons tétragones sy métriques
Quant à l'absence des membranes du calice A«.S.ds,la tctrandra. il se pourroit
,UI y eut qucl,|ue relation entre la présence simultanée nécessaire des melnbranes
des graines de plusieurs S.Jsol., J'observe à ce sujet que le Salsola offos.t^/.a,
II. a ete découvert en Eg,pt e par ForskaI, et en Barbarie par M. Desfontaines,
des fleurs fertiles pourvues de membranes, ne produisoit à Alexandrie ( où
lui ai trouve beaucoup de pieds dans des saisons et ties années différentes ) ni
la planche à la figure 3, qui représente le Cau-
' (•)Cestpa
alis umlld. L,i
ur que Io nom de Salsola tenandra
dK la 20i iiidiqui
n.N. TO.\l£ JÍ.
à faire,