
S O M M A I R E D E S L I V R E S .
propofitions au roi de Hongrie. l v i ■ Bulle contve les clercs concu-
binaires, l v i i .Affaire de [u niverfiti. l v i i i . College de Sorbone.
l i x . Statuts anciens des Chartreux, l x . Mort du tyran Ecelin.
l x x. Mort de Theodore Michel Paleologue empereur, l x 1 1 . Flagellant
en Italie. l x 1 1 1 . Carmes rtugußins à Paris., l x iv.
Albert le grand, évêque de Ratisbone. l x v . Concile de Cologne
X X V I . Concile de Cognac& autres, l x v i i . Reglement pour les
Grecs de Chipre.
Approbation de Monfieur Leger, Abbé de Belloz.ane.
r l i a re lig io n é ta it, l'o u v ra g e des h om m e s , i ly a lo n g - t em s qu'elle feroit perie.
S ü a n s tou s le s f ié c le s , les h é r e fîe s .le s fchifmes & le sp a flio n s le s plus v io len te s
ro n tc o n fm u e llem en t a t ta q u é e , fans a vo ir pû a lte re j la pureté de fa d o a rm e , le s
renies des- moeurs , les principes cffentiels de la dïfcipline établie par les A pôtres.
Dieu fie rend à lui-même un tém o ign a g e é c la ta n t , en co n ervant fon ég lile an mi-
. m de tanc'.d'agitations & de t ro u b le s , & rien n 'eft p lus g lo r ieu x a a ü H H I H H
îe nerôe tu el m iracle de la foi. On v erra dans ce dtx-fept.éine. tome^de 1 H iltoire
Écclefiaftique, entre de g rand s exemples de pieté & de ze lc >;de triftes évenemens, Sc
des dé&ut? fcand aieux dans' ceux qui dévoient être auffi re fp e a ab le s par la puret é de
m M B Ü l’étoient par leur d ig n ité ; Sc p a r la place éminente qu ils t e -
n o ien t d a n s l'é g liie . Q u elque s uns des lefteu rs p ou r ro ien t en -erre t rou b lé s , fi on
n e le u r d o n n o itl'a v isq u e fa in t A n gu ft in , autrefois en femb lab leo cc a fion „ 1donna
à la vierge Felicie ; l e vous avertis de ne vous point trou bler de tant defcand ales
o u i o n t é té p réd its , avan t-qu 'ils foflent a r r iv é s , afin que nous nous fouvmffions
qu'ils avo ien t é té p r é d it s , & q u en o u s n 'e n ft ff io n s -p o .n t t ro u b lé s ; Tondmoneo m
« r em n r c / c p r s d i« * , & «on ei) vnlde commoveremur. Fait a Pans ce z S. Janvi
D . L E G E R , A b b é de Be llozan e.
Approbation de Monfieur Pafiel,Docteur & ProfeJJeur de Sorbonne.
V A v nar l’ordre de Monfe igneu r le C h a n c e lie r , un manuferit qui a pou r titre ,
l e k n d d’érudition q u 'o n admire dans les volumes précedens. Fait a Par p
m ie r D é c em b re 1 7 1 3 .
P A S T E L , Profeifeur de Sorbonne;.
1
</3 </3 C / J V J Ç / î C/3 t/î C/3 C/3 c/3 C/3 1/3 (¿71 1^1 1^1 I/Tl 1^1 (^1 1^7; 1/71 (¿71 (¿71 <¿71 (¿71 (¿7> (¿71 (¿71t /3(¿ 71 (C¿/731 (¿71C/ 3t ^i (C¿7O1 (¿7C1/ 3<^1 C(/3¿7s
C I N Q J U 1 E M E D 1 S C O V R S
fur t H fo ir e Ecclefiaftique.
UN des moïens dont Dieu s’eftfervi pendant les derniers tems pour
conferver la faine doctrine dans ion églife , a été l ’inftitution'des
univerfitez, qui ne prirent ce nom qu’au commencement du treizième fié—
c le , quoique quelques-unes fuifent déjà prefque formées fous le (impie
nom d’écoles. J’ai marqué dans le troiiiéme dilcours la fucceifion des écoles
Latines, jufqu’à la fin du dixième fiécle-> celle de Reims étoit alors la
plusfameufe: elle continua de l’être pendant tout le fiéde fuivant, &
S. Bruno en fut le principal ornement. On y peut rapporter Rofcelin de
Compiégne&lcs deux iduitres freres Anfelme& Raoul deLaon, puisqu’ils
enfeignoient dans la Province de Reims.
L ’école de Paris étoit célébré dès la fin du dixième (iécie, comme on voit
dans la vie de S. Abbon de Fleury qui y vint étudier ; & peut - être le fé-
jour de nos rois, qui en firent alors leur capitale > ne contribua pas peu à
y attirer de bons maîtres. La réputation de cette école augmenta confidé-
rablement au commencement du douzième fiécie fous Guillaume de
Champeaux, & fous fss difciples, qui enfeignerent à S. Viêèor. En même
tems Pierre Abailard vint à Paris & y enfeigna avec un grand éclat les hu-
manitez&laphiiofophie d’A riftote: Alberic de Reims y enfeignoit auffi
& fut le pins fameux diale&icien, quoiqu’attaché à la fecfce des Nominaux,
dont Rofcelin fut l’auteur. Mais la grande lumière de l’école de
Paris fut l’évêque Pierre Lombard, fi connu par fon livre des Sentences,
qu’il compola vers le milieu du douzième fiécie. On le regarda comme
le corps de théologie le plus parfait, & o n lechoifit pour êtreenfeigné
publiquement par préferenee à tant d’autres recueils lemblables composez
vers le même tems ,par Hildebert archevêque de T o u r s , par le cardinal
Robert Pullus, l’abbé Rupert & Huges de S. V iâ o r .
Ainfi entre pluiîeurs compilations des canons la plus uni verfellement
approuvée fut celle du moine Gratien compoiée dans le même-tems à
Boulogne en Italie fon ouvrage iemble avoir rendu plus fameufe cette
école , qui l’étoit déjà par l’étude des Loix Romaines renouvellée
vingt-ans auparavant. Car il paroît qu’on alloit de loin les étudier en
Lombardie par l’exemple entr’autres d’Arnoul évêque de Lifieux. E t en
i2 z o . le pape Honorais témoignoit dans une bulle, que l’étude des
bonnes lettres avoit rendu la ville de Boulogne célébré par tout le monde.
Remarquez encore que le maître des fèmences etoit forti de Novarrej
& qu’avant lui Lanfrancarchevêque de Cantorberi étoit venu de Pavie :
ce qui nous découvre en Lombardie une fuite de théologie , comme
¿ c jurifprudence. AuÎfi les deux plus anciennes univerfitez que je con-
noifife font celles de Paris & de Boulogne 5 & on les nomma uni-
Tome X V i l . a
I.
E cole s de Paris
& de B ou lo gn e .
5. D i ß ours j n.
X I.
Hiß, l iV» LV I I .
» , 31.
L iv , l x v i .».2 5*
L iv . LXYI.Ä.22«
L iv , l x x . » . 3 4« •
ibid, ». 28.
L iv » l x x . » . 18 .
Spicil.tom» x .p ,
336.
LÌV. LXX Y III.
» . 3 4 .