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■Univerfité de
Paris rétablie.
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# H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ;
faveur feroit pafferdes croifez au fecours de la Prufte.
Le Duc Conrad envoïa donc une ambaffade folem-
nelle à Hermán de Salfe, qui croit alors maître de
1 ordre Teutonique. Après plufieurs délibérations
& par le confeil du pape Grégoire & de l'empereur
Frideric , il accordaau duede Mafoviece qu’il défi—
roit ; & l ’adte du confentement de l’empereur eft date
de l ’année 12.2.6. Hermán de Salfe envoïa doncen
Mafovie un de fes chevaliers nommé Conrad de Lanf-
berg, avec lequel le duc Conrad fit un t rai téoûi l donne
aux freres de l’ordre Teutonique tout le territoi-
re de Culme pour le poffeder toujours en pleine prop
r i é t é , & toutes les terres qu’ils pourroient retirer
d entre les mains des infideles. Cette donation fut
fa i te la même année 12.26. 8c fouferite par trois é v ê qu
e s , G onther de Ma fov ie , Michel de Cujavie 8c
Chriftien de Prufte. T e l fut l’établiifement des chevaliers
Teutoniques en Prufte, qui eut des fuites confi-
derables. Pour les feconder dans la guerre contre les
païens , le pape écrivit à tous les fidèles des provinces
de Magdebourg 8e de Brème, à ceux de Pologne,
de Pomeranie, de Moravie, de Holface & deGothie,
les exhortant à prendre les armes contre les païens de
Prufte 8e agir contre eux, fuivant les confeils des chevaliers
Teutoniques. La lettre eft du treizième de
Septembre 1230. Le pape écrivit en même-tems aux
freres Prêcheurs pour les animer àcette miflion
au duc de Mafovie pour le louer de les avoir appeliez
dans íes états.
Les écoles de Paris étoient toujours défertes , les
maîtres ôeles écoliers difperfés en divers lieux avoienc
même fa i t ferment de ne point revenir qu’on .«fi
E i n « t x x x . 7
îèur eût donné farisfaétion. Les freres Prêcheurs profitèrent
de l'occafion , 8c du confentement de l’évê-
que Guillaume 8e du chancelier de l’églife de Paris
ils établirent chez eux une chaire de théologie : à
quoi ne fervoit pas peu l’eftime que s’étoit attiré leur
général Jourdain „8e le grand nombre de doéteurs 8e
detüdiansqui étoient entrez dans cet ordre: car ces-,
dodeurs après avoir changé d’habit ne laiffoîent pas .
dé continuer leurs leçons. Si-tot que le pape Gregoi- ~
refut informé du défordre arrivé à Paris, 8e de lare-
traite des étudiansjil voulut y mettre remede; & pour
cet effet il écrivit aux deux évêques du Mans 8e de
Senlis 8e a 1 archidiacre de Ghâlons j leur donnant
commiiEon d’in terpofer leurs bons offices entre le roi
Sc luniverf i té-enforte quel le reçût fatisfadion pour
le torts & les infultes quelle avoit fouffértès, qu’on
la fie jouir de la liberté accordée par Philippe Augu-
f te, 8e quon la rappellâià Paris. La lettre eft du vingt-
quatrième de Novembre. 122?. L’évêque du Mans-
étoit Maurice, que le pape transfera à l'archevêché
de Rouen en 1231. l’évêque de Senlis étoit encore
Guerin confident de Philippe Augufte , qui mourut,
lé d ix-neuvieme d’Avr i l 1230.
En même tems le pape écrivit au roi LoiiisSe à la
reine Blanche fa mere une lettre qui commence ainfi •
L e roïaume de France fe diftingue depqis longftems ■
par les trois vertus que l ’on attribuëpar appropriat
i o n aux p e r f o n n e s de la fainte Trinité,fçavoir la pui f .
lance, la fageffe, & la bonté. Il eft.puiffant par la v a leur
de la noblefle, fage par la feience du clergé 8e
bon par la clemencc des princes. Mais files deux ex-,
uê«ie.s dç. ces trois qualitez.iont deftituez de celle du 1
Duboulai* to. 3
f.138.
i r r . : epifi. Z i
8*.,
8 y ap. Rain.
1 1 1 9 . n. 5 - i .
Duboulai p. ly s
1 3 6 . . .