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Vading. H3 5'
n, i j . to. x i .
sotte* p. 461.
90 H i s t o i r e E c c l é s i a s t i q u e .
d'Afie, S. Andréa celles d’Achaïe, S. Jacques à celle
de Jerufaletü. S. Pierre l’â enfeigné à faint Clement :
ôc il a aiftfi été pratiqué d'abord dans l’églife Ro maine
à ce que nous croïôns. C ’eil pourquoi nous di-
fôns, qu’on ne peut y errtploïet d’autre matière que
le pain dont J. C- s’eil fetvi , c’efl-à-dire, du pain levé..
Les nonces demandèrent à chacun des prélats en particulier
fi c’étoic leur créance : premièrement au patriarche
de Nicé e , c’eiLà-dire, à Germain patriarche
titulaire de C. P. puis au patriarche d’Arttioche 8C â;
tous les autres. Ils répondirent tous l’un après l’autre,,
qu’ils croîoient ainfi. Les nonces ajoutèrent : Nous
demandons que vous nous donniez.cette créance par
écrit. LepatriarchedeNicéerépondit : Donnez-nous
àuffi par écrit que le S. Efprit procédé du Fils, 8c que
qui ne lë croit pas eil en voie de perdition.Les nonces
l'accorderent. On donna jufques au lendemain pour
dreiTer ces écrits, Si on fe retira.
Lefamedi vingt-neuvième d’Avrilaprès le dîné les
nonces furent appeliez au concile, 8c on préfenta les
écrits dé part 8c d’autre. Celui dès Grecs ne conte-
noit que Ce qu’ils avoient dit le jour précèdent, favoir
le paifage de S.Paul Ôc leur prétendue tradition; a quoi
ils ajoûtoient : Nous écrivons ceci en abrégé félon
la volonté des apocrifiaites, qui n’ont pas la patience
d’en entendre davantage. Mais fi on nous demande
des autoritez 8c des preuves, nous les donnerons plus
au long de l’ancien 8c du nouveau Teftament. Fait au
mois d’A v r i l , indiition leptiemé^ ôc loulcrit par moi
carthophylax de la fainte églife de C.P. füivant l’ordre
du patriarche univerfel,de celui d’Antioche 8c des autres
prélats qui croient préfens. C ’eft le patriarche de
L i v r e L X X X . s»i
C.P. qu’il nomme univerfel. Cette profeffion de foi des
Grecs fut lûë dans le .concile., puis donnée au nonces,
qui firent ¡enfuite laleur touchant la Pr.oceiïion.du S.
Eiprit. Elle étôit beaucoupp.Lusample 8c commen.çok
ainfi ; Le pere eil Dieu parfait en foi-même : le Fils
eft Dieu parfait,engendré du Pere ; le faint Efprit eût
Dieu parfait procédant du P.ere 8c du Fils. Or il procédé
du Fils immédiatement, ôc.du P.ere par le moïen
du Fils.; .car le Fils .tient du P.ere que le faint Efprit
procédé de lui. C ’ait pourquoi quiconque ne.croit pas
que le S. Efprit .procédé du Fils eil en voie de perdition.
La première autorité qu’ils apportent elt.celle
du fymbole attribué à S. Athanafe, qu’ilsdifent avoir
été compofé en latin par .c-e faint docteur, pendant fon
exil en occident. Mais j ’ai marqué .en fon lieu qu’on
attribue ce fymbole à Virgile de Thapfe avec plus de
vraifemblance. Les nonces rapportent.enfuite l’expo-
fitton de foi que faint Grégoire Thaumaturge reçut
par ¡révélation ; puis ils citent S. Grégoire de Ny f fe ,.
.S.Ambroife, .S. Auguftin, S. Jerôme, 8cenfin S.Cyrille
d’Alexandrie : particulièrement le neuvième de
fes douze anathêmes approuvez au concile d’Ephefe.
'Cette profeflion de foifut fouferite par les quatre apo-
crifiaires du pape, Rodolphe 8c Aimon d e l ’ordre des
freres Mineurs, Hugues 8cPierrede l’ordre dqs Prêcheurs.
Aimon s’y nomme Ammonius accommodant
fon nom à la grecque. Ils donnèrent cet écrit aux
Grecs en leurlangue , 8c nous l’avons des deux maniérés
en latin 8c en grec.
Les nonces dirent enfuite : Vous nous avez donné
vôtre é c r i t , qui contient une herefie. Mais comme
.ce l t ia défenfe de Üerreur qui fait l’héretique , nous
M ij
A n, i 23 4.
1 ? . Avril»
Vading. n. 6. to»
xi.conc» p» 3 16 »
Sup. /. x xx. n. 8*
Sup.l. v i .« . 13.
Sup.l. X X Y .tf.t4 .
app» to. x i . cône»
p. 233*.
xxxvm,.
Qucftions' des
Azymes.