
------------ tre prefque de coure la Poüille & la Sicile. Il prit à
n . n j 7 p a[ernie frcre Ru fin de l’ordre des freres Mineurs
¿bjP f «4!. vicaire général du légac Odtavien, & confideré en
suf.n.i. gjcjie comme Jc légat même ; en forte que fa prife
fit venir plufieurs villes à l’obéiiTance dçMainfroi.
Anon. ?. 847. Enfin il fut reçûâNaples Cap ouë :l’Aquila lui
refifta long-temps, & pour l’en recompenfer, le
Tetr.deyin.ui. pape l’erigeà en évêché. Cette ville avoir été bâtie
M T * ou du moins réparée par l ’empereur Frideric II.
entre Furconium & A m ite rn e , deux anciennes
villes ruinées -, &c il lui a vo it accordé des privile-
•Vgheii.u.tA^- ges. Les habitans y avoient fait bâtir uneéghfe pour
r»i». 11)7^.45 i ervir dç c a th éd ra le , & ce fut à leur prière que le
pape Alexandre y transfera le fiege de Furcone
donc l'évêque Berard étoit fon parent. La bulle e il
du vingtième de Février 11.57. mais enfin l’Aq uila
céda comme lesautres v ille sà la puiiTance de Maih-
fro i.
x x x v i i i . L ’éledtion du roi des Romains fe devoir faire dans
D o u b le é lc& io n 1» 1 ' ■ r 1 • • -n i .n «
fou r l'empire. 1 an de va cance, ainii le terme expiroit a- la fin de
stero». Ann*i. Janvier 1 1 / 7 . Les princes de l ’empire s’étant donc
aifemblez plufieurs fo is , marquèrent pour le jour
de 1 e le&ion l’o& a v e de l’Epiphanie, c’eft-a-dire le
treizième de J a n v ie r , auquel jour ils fe devaient
epi/i. Vrb. iv. trouver à Frahcfort. Des fèpt éle¿Leurs ; il ne s’en
ftp. Rain 116). n. : ... . , , t\ r 1 , 1 a
î u rrouva que quatre ce jour-la ; la v o ir , 1 archevêque
de C o lo g n e en fon nom, & comme aïanc pouvoir
de celui de M a ïen ce , qui étoit encore en prifon ;
le comte Palatin , l’archevêque d eT rev es & le duc
de Saxe. Ces deux derniers arrivèrent les prÇînie'/s
à F ran c fo rt, & n’y voulurent pas laifler entrer les
deux autre s, parce qu’ils avoient amené dc:grandes
troupes en armes, & ne vouloient pas les quit----------- — —
ter. L ’archevêque de C o lo g n e & le comte Palatin A n . 1157.
ne laiiferent pas de paifer ou tre , & élûrent pour
roi des Romains Richard comte de Cornoüaille ,
frere du roi d’Angleterre . L ’archevêque de Treves
& le duc de S a x e , prétendirent que cette élection
étoit n u lle , & prorogèrent le terme au d imanche
de la P a illo n , & enfuite à celui des R a meaux.
Ils avoient pouvoir du marquis de Brandebourg,
&c les procureurs du roi de Boheme étoient
avec eux.
■ Cependant dèsla fête de N o ë l précédente, com- f * tth' r*r!f-t:
me le roi Henr i tenoic fa cour pleniere à L on d re s ,
il y v in t quelques feigneurs Allem ans , qui dirent
publiquement que le comte Richard a vo it été élu
pour leur roi d ’un confentement unanime , m on trant
les lettres de l’a rchevêque de C o lo gn e , & de
quelques autres princes ; &ilsd em an d o ien t le confentement
du comte Richard. Le roi fon frere lu i
confeilloit d’accepter, mais il hefitoit, craignant un
pareil fort que les deux derniers élus, le Landgrave
H enr i &: Guillaume de H o llan d e . Sur quoi quelques
uns des alfiftans lui dirent : N e fo ie z point
frappé’ de ces exemples : vous n’êtes pas intrus v io lemment
par le pape , qui promet de vous entretenir
des croifez aux dépens des églifes qu’il a d é -' •
p o ü illé e s , de tels fecours ne fo n t qu’attirer la co .
1ère de Dieu. V ou s avez par vous-même des amis
& des richeifes. Le comte fe rendit en fin , &: fe
tournant vers lest évêques qui étoient prefens, il ^
protefta avec ferment qu’il n’acceptoit ce roïau-
me par aucun m o t if d’ambition ni d’avarice ; mais