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-------------- liers de l’hôpital des lépreux de laine Lazare à Je-
A n . 1155. ruîalem, fous la réglé de faint Auguftin , par une
bulle donnée à Naples le onzième d’Avril 1x5*. Sut
K«,W4.*.73. la fin de la même année, il fit patriarche de Jeru-
falem , Jacques Pantaleon , qui après.,ayoir été archidiacre
de Liege pendant pluiieurs années, avoir
té pourvu de l’évêché de Verdun en 1 i 5x.&t envoie
lémit en Pomeranie , d’où étant revenu , 1©
•pape l’e°nvoïa à la terre fainte , en qualité de patriarche
de Jerufalem, & de légat dans la province
& dans l’armée Chrétienne qui s y trouveroit. La
bulle eft du feptiéme de Décembre 1155. Le pape
Alexandre confirma aufti les. pouvoirs de légat au
patriarche Latin de C . P. C ’était Pantaleon Jufti-,
nien noble Vemtien , à qui le pape Innocent IV -
avoit donné cette dignité deux ans auparavant. Il
y avoir joint la légation dans tout 1 empire de C . P.
mais à la charge de ceder au légat .4 Utere, s’il en
venoit un fur les lieux. Il lui ordonnoit aufli d’emprunter
jufques à mille marcs de fterlins, pour le
(ccours de l’empire, & d’engager pour cet effet les
biens des églifes. Car les affaires des Latins depe-
tiffoient de jour en jour en Romanie comme en Pa-
Icftinç. •' .. . : 1 '■ • ‘ ,
ï i i i . L’empereur Grec Jean Ducas V a ta c e , -aient etc
frappé, d’apoplexie dès la fin dé Février i l3 4 . en
carîs ernpcrour. \c tEcntiém.e ’ d’O&obre .près de Nym-;
^ A c f . n . ^ après avpir vécu Soixante codeur-; an s , &
^tb.Gng.iib. en avoir jxgné trente-trois. Son fils Theodoie
Lafcaris lui iùcceda , âgé de trente- trois ans ; car
M 4. il étoit né en même temps que le perc fut. reconnu
empereur. Le fiege.patriarcal étoit vacant f f i a p
r ’ deces
L i v r e q u a t r e - v i n g t - q u a t r i e ’m e . 5 4 5
décès de M an uel, mort un peu avant l ’empereur.---------- — .
Il avoit fuccedé à Methodius fucceffeur de Ger- A n . h j j .
main, qui étoit entré en négociation avec le pape Allât, de eonj. ir.
Grégoire IX . pour la réiinion des églifes. Or le c^ .% . | L ,
nouvel empereur étoit preiïé de fe faire couronner, ”, ‘7v
pour aller à la guerre contre les Bulgares , & il
ne pouvoir être couronné que par le patriarche. Il t-i7.
jetfa d’abord les yeux fur Nicephore Blemmide
qu’il aimoit Sc en étoit aimé ;car ce prince qui étoit
fort favant, avoit été fon difciple-, mais Nicephore
avoit peu d’empreffement d’être patriarche
, & l’empereur lui-même n’étoit pas fâché qu’il
le refufât. Car les princes veulent des patriarches
fournis & complaiians, tels que font plûtôt les
ignorans, qui n’ont pas de confiance en leurs rai-
'fons ; au lieu que les favans font plus roides, &c
refiftent aux volontez des maîtres, Ce font les paroles
de l’hiftorien George Acropolite. L ’empereur
Théodore choifit donc un moine nommé Ar-
fene, qui n’ayoit étudié qu’un peu de grammaire,
& n’étoit point dans les ordres facrez ; & l’aïant
fait venir de fon monaftere , il le fit ordonner par
les évêques avec tant de diligence, qu’en une fe-
maine ils le firent diacre , prêtre & patriarche de
C . P.
En France la bulle Quafilignum uïtx aïant été x iv .
apportée aux docteurs de Paris, & les évêques I t t l l “ “
d’Orleans & d’Auxerre commis par le pape.pour *’
cet effet, leur aïant enjoint de l’executer; ils re-
fuferent d obéir , difant, qu’ils ne pouvoient recevoir
dans leur corps des religieux d’un genre de
vie différente du leu r , & qu’on ne pouvoir les y
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