diculairement; enfin, celles des quatrè autres rangs :
font dirigées .peur la plupart en-arnere. Le H D
près de l’extrémité.de
res une en-haut & l’autre en-bas ; deux près d é fa illis’;
deux autres près des ouissI & une ■ ■ g n m
antérieure du dos. Ce poiflon a la peau fort dure ,
Î1 eft très-avide de toutes fortes B W H H M S h H
rit principalement de poiffons pil.fait la cM fe à t o j j f I
tes fortes d’animaux ; il attaque avec la plus grande
inipétuolité les hommes memes 8f les dev.pre,. Rondelet
, liijt. Mum. > premier*partie , Uvrc
X I I I . chapitre, x j-y o y t (¥ o } y ON- y W |
REQUINT , f. m. ( Junfpiud. ) eft la cinquième
p a r t ie du quint du au feigneur pour une mutation
par vente. ’ . „ ,
Le requint n’ eft pas.de droit commun, oc n a pas
lieu dans toutes les coutumes où le quint eft dû , mais
feulement dans les, coutumes qui l’accordent exprçlfément
commeicèlle de Meaux ; danswfttede Ree« :
ronne, de Montdldiei 8c R o y e , il n’eft du que quand
le contrat porte franco deniers au venduui Vpyti
Q u int. (.A ) ;
REQUINTERONE , O na , f. ni. êc 1cm. terme de
relation , nom que l’on donnéajuPérou .aux enfans I
nés d’un efpagnol, 8t dïrne jûinierorm, de tâçon
néanmoins que ce nom ne s’applique qu au dernier
degré de génération, qui confervè encorefqitelques
marques du mélange du l'an» efpagnol avec, le iang
indien ou africain. (•£>./•) .
requiper, mBiMaBM U g den0l>
veau, l 'ç j flie s articlesAQmfi-O-E 6-EQUIPER,
; r é q u i s i t io n , f. f. tyjutiftmi. ) fignifie a w -
-de Ce terme eft iifité dans lès procès-verbaux où les
parties font des dires & prennent des conclurions ;
par exemple, dans un procès-verbal de fcelle une
partie demande qu’un écrit foit paraphé ;ôn fait; mention
qu’il a été paiaphé à fa riquifiuon. ( A ) ‘ ^
REQUISITOIRE, f m ( Gram & Jurifprud )
demande faite oû par le proctueur geneial, ou par
l’avocat général, ou par un promoteur, ou par un
■ avocat, un procureur, un plaideur, à ce.que telle
ou telle choie foit faite.
RERRE, la. , ( Géog. mod. ) petite riviere de
France, dans l’Orléanois ; elle fe perd danslaSau-
•dre , une lieue au-deffus_de Romorantm ; \ eau de
cette petite riviere eft d’une grande utilité pour la
fabrique des'clràps du pays,.,(. D . J- )
RESACRER, v. a£L ( Gram. ) facrer de-rechef.
'Voyez Sacre & Sa c r e r .. • RH
RESAIGNER, v. aû. ( Gram.) faignerune lecon-
xle fois. Voyez Saignée 6* Saigner.
RESAISIR , v. aô. ( Gram. ) faifir de nouveau.
Voyez Saisie & Saisir.
RESALUER, v. aft. ( Gram. ) faluer de-rechef.
Salut , Sa lu t a t io n , 6* Saluer.
‘ RESARCELÉyadj. ( ) il fe dit dÿne'croix
- -ou bande -garnie d’un orle approchant de les bortls ;
i l porte d’azur à la bande d’argent refarcelee d or. g
RESASSER , v. aft. ( Gram. ) fafler de-rechel.
.Voye^ les-articles SAS & SaSSÈR.
RESCHAMPIR , v. aft. terme de. Doreur, en termes
•de Doréùrs~en détrempe, c’eft réparer avec .du bl^nc .
de cérufe les taches que le jaune où l’affiptte ont pu
faire en bavochant fur les fonds que l’on veut con-
'-ferver blancs. '"Trévoux. { D- J-)
RESCHT, ( GJog. mod.) ville de Perfe , çapitale
de la province de même nom,.dans la province de
'Ghilan, lelong de la môr Cafpienne , où elle forme
une efpece de croiffant,, Se ront elle eft élçignée de
:deux.iieues. Elle eft .grand^:? ouverte , & toute plantée
d’arbres , qui y préfentent comme l’afpeél d une
foret, Loftg. 68. IJ . latït^yy.\>p-,4• C ^
RESCINDANT’, ) eft le moyen;
qui fert à refeinder un afte ou un jugement.
Quelquefois parle terme de refeindant, on entend
la caufe fur le point de forme comme le refcifoire
eft la caufe fur le fonds. •
Dans les requêtes civiles, il faut juger le refeindant
avant le refcifoire. Voyez R e q u ê t e c iv i l e . { A )
RESCINDER, v. aft. ( Jurifprud. ) fignifie annuler
un arrêt ou un jugement. V oyez R e s c is io n .
RESCISION, f. f. ( Jurifprud. ) eft lorfque l’ on
annulle en juftice un contrat ou autre afte. Ce terme
vient du latin refeindere, qui dans cette occalion el^
pris pour refcc are, couper en deux : ce terme a ete
appliqué aux aftes que l’on déclare nuis, parce qu anciennement
la façon d’annuller un atte , etoit de le
couper en deux ; ce qui s’appelloit refeindere.
Il y a des aftes que lés coutumes Sc les ordonnances
déclarent nuis, & dont on peut faire prononcer
en juftice la nullité, fans qu’il foit befoin de prendre
la voie de refcijîon, parce que ce qui eft nul elt cenle
ne pas exifter, ôc conféquemment n’a pas befoin d e-
tre refeindé.
Mais à-moins que la nullité d’un afte rie foit ainfi
déclarée .par la lo i, un afte n’ eft pas nul de plein
droit, quoiqu’on ait des moyens pour le faire annul-
ler ; c’eft pourquoi l’on dit que les voies de nulhte
n’ont pas lieu en France ; il faut prendre la ^oie - e
la refcijîon, & pour cet effet obtenir du roi des lettres
de petite chancellerie, qu’on appelle lettres de
refcijîon, c’eft-à-dire , qui autorifent l’impétrant à
prendre la voie de la refcijîon, & le juge à refeinder
i’a&e, fi les moyens font fuffifans.
Les moyens de refcijîon ou reftitution en entier ,
font la minorité, la léfion, la crainte ou la force, le
dol, l’erreur défait. Voyez L e t t r e s d e r e sc is i ° n
& R e s t it u t io n en e n t ie r .
On dit aufii quelquefois la.refcijîon d’un arrêt, pour
exprimer la reftitution qui eft accordée à une Part^®
contre cet arrêt par la voie de la requête civile ; oC
dans cette efpece de refcijîon , on diftingue le refeindant
& lé refcifoire , c’eft-à-dire la forme & le fond«
Voyez R e q u ê t e c i v i l e , R e s c in d a n t & R es-
c is o ir e .
RESCISOIRE, adjl {Jurifprud.) eft le moyen au
fond, oii la caufe même confidéree au fond, par
oppofition au refeindant qui ne touche que la forme.
Dans Une requête civile , par exemple , le dol per-
fonnel de la partie adverfe eft le refeindant, Sc le mal-
jugé au fond eft le refcifoire. V oyez R e s c is io n ,
R e q u ê t e c iv i l e . { A )
RESCONTRER, v. n. {Çom ) terme dont fe ferr
; vent quelques négocians ,.pour fignifîer une compenr
fation ou évaluation, qui fe fait d’une ebofe contre
une autrede même vale'ur. Il faut refeontrerles 5 00 liv.
que je vous .dois pour marçhandifes avec pareille
fomme contenue en lettre-de-change que j ai fur vous,
pour dire qu’il faut compenfer ces 500 liv. avec pareille
fomme portée par la lettre-de-change. Diction.
de Commerce.
RESCRIPT,f. m. ( Jurifprud) referiptum , fignifie
en général, une réponfe qui,eft faite par écrit à quelque
demande qui a été auffi faite pa»ecrit.
Ge terme n’eft guere ufité que pour défigner certaines
lettres ou réponfes des empereurs romains oC
.dé? papes. . • . ■ \-\.\ ...\v. y*. '■ J .
Les referipts des empereurs étoient des lettres qu ils
écrivoient en réponfe aux magiftrats des provinces ,
ou même quelquefois à des particuliers qui prioient
le prince d’expliqu,er fes intentions fur des cas qui
n’etoient pas prévus par l’édit perpétueli ni par 1 edit
provincial,qui étoient alors les lois que l’on ôb/ervoit.
L’empereur Adrien fut .le premier qui fit de ce*
fortes de referipts, . .
Ils ft’avoient pas force de lo i, mais ils foïmoiént
tin grand préjugé.
Quand les queftions que l’on propofoit à l’empereur
paroifToient trop importantes pour être décidées
par un.fimple refeript, l’empereur rendoit un decret.
Quelques-uns prétendent que Trajan ne donna
point de referiptsv, de crainte que l’on ne tirât à con-
fequence, ce qui n’étoit fouvent accordé que par des
cbnfidérafions particulières ; il avoit même deffein
d’ôter aux referipts toute leur autorité.
Cependant Juftinien en a fait inférer plufieurs dans
fon code , ce qui leur a donné plus d’autorité qu’ils
n’en avoient auparavant. Voyez ft*r ces referipts , la
fécondé dijfertation d’Antoine Schulting, l'hifl. de la
jurifpr. rom. par M. Terraflbn, p. zG i, & les mots
C o n s t it u t io n , D e c r e t .
R e s c r ip t s des papes, font des lettres apoftoli-
ques, par lefquelles le pape ordonne de faire certaines
chofes en faveur d’une perfonne, qui l’a fuppliée
de lui accorder quelque grâce.
On diftingue néanmoins deux fortes de referipts
ceux de grâce & ceux de juftice ; les premiers dépendent
de la volonté du pape; les autres dépendent plus
de la difpofition du droit, que de la volonté de celui
qui les accorde.
. Les referipts^ concernent, ou les bénéfices, ou les
procès , ou la pénitencerie en toute matière ; ils doivent
etre ref raines & réduits dans les termes des faints
decrets & cqnftitutions canoniques, & en France ils
ne font reçus & executes, que fans préjudice de nos
libertés.
> Les referipts délégatoires doivent être adrefles à
l ’ordinaire pour les fulminer.
Le pape ne peut par ces referipts, commettre pour
juges , que des naturels françôis , & doit choifir, les
juges dans le refTort du parlement où demeurent les
parties.
Aucun rejcript ne peut être enregiftré au parlement,
fans être revêtu de lettres-patentes. Voye{ les tuM>i-
res du Clergé, Fevret, Fuet, Lacombe, & les mots
Br e f , Bu l l e , Fu l m in a t io n , D é l é g u é .
R e s c r ip t , fe dit auffi en quelques endroits, pour
le rapport ou relation que l’huiflier ou fergent fait'
dans fon exploit. { A )
RESCRIPTION, f. f. ( Com. ) ordre, mandement
que 1 on donne par écrit à un fcorrefpondant, commis
, fadeur, fermier, & c . de payer une certaine
iomme à celui qui eft le porteur de ce mandement.
Les referiptions ne font ordinairement que d’un fupé-
rieur fiir fon inferieur, ou d’un créancier fur fori débiteur.
Ainfi un feigneur donne aux marchands des
fur fes fermiers.:. On prend à Paris à l’hôtel
des fermes des rejeripcionsdes gabelles, des aydes,
& des cinq greffes fermes, fiir les revenus de ces fer-,
miers du roi dans les proyinces, ce qui eft très-commode
pour y faire pafler de l’argent fans frais. Les
referiptions des banquiers fe traitent commeles lettres-
de-change. '
M o d è l e d e r e s c r i p t i o n .
Vous payerez, ou je vous prie de payer à M. Robert ,
banquier de votreville , La fomme de cinq mille livres ,de
laquelle je vous tiendrai compte fur les deniers de 'Idn-
cette que vous faites pour moi', en rapportant la préfente
referipuon , avec la quittance duditJieur Robert à Paris
le 10 Août
r, •. V , .. r ;;A O D E A Ù . ,
f our la lommè de y 000 livres.
Diciionn. de Cprnmerce & de Trév. -
. 9 m* ( Ouv. de.fl ou de foierie. ) forte de
u de fil .o,u de foie fait au tour,, dont quelques
temmes le fervent pour mettre.à des coëffes, à.des
tabliers, & à autres chofes,. Un. réfeau eft proprement
un ouvrage de fil fimple, de fil d’o r ,d ’argent,
o u de. f o i e , t iffu d em a n ie ïe q u ’i l y a d e s m a ille s &C
d S o u v e rtu r e s .;, i l y a t „ „ t e s fo r te s d’ o u v r à e e s d e
rcjaiix .- la p lu p a rt des co e ffu re s d e f em m e s , fo n t faichnfa
H A H & à d j ireS VOieS * I H font ailtr0
ch o fe q u e des e ip e c e s d e réfeaux, d o n t le s m o d e s
ch an g en t p e rp é tu e llem en t. (D . J )
I n i a ’ . ( ƒ « “ * • ) c e fo n t des o u -
v r a g e s d e fo ie p ro p re s, a faire d e s c e in tu r e s o u d e s
ja r r e t iè re s . C e u x q u i fo n t d e ftin é s p o u r d es c e in tu r
e s , fo n t aPP0!î d5 . f es , g arnis a u x d e u x b o u t s
I H o r & H H « n t d « i x au n es I en -
L r » W B S Ê B M t le r s la r g eu r . Didionn. de Com. ( D . & J. c)i " q d e u x ièm e s d e
^ v ’ a ^ ' ( Gram. ) . i e c h e r d e - re ch e f. Voyez ^EC & SECHER.
■ { { en GiomstfU, eil la p o r t io n A T
Kßg- >>.» analyfe) de 1 a x e d ’ une c o u r b e in te r c e p t é
en t re le p o in t A , fom m e t d e la c o u r b e , o u o r ig in e
D | p o in t T , o ù la ta n g è n té
M T r en c o n t r e l’ a x e A C , p ro lo n g é s’i l e ft n é c e f -
f a i r e , foit M P — v , A P = .v , on f ç a i t , ( V o y» S o u -
tangente ) que. la fo u tan g e n te P T , e ft HW
^ ^ ’• M ° flC ‘3 ^ ^ ’dt dga'e èrf:; - x . f ü )
. R ESED A , £ m .{H iß .
a fleu r e n m a fq u e , & c o m p o s e , d è p lu fieu r s .pe ta les
in é g a u x . L e p i f t i l fo r t ,d it c a l ic e , & d e v ie n t dans la
fu ite u n e c a p fu le m em b r a n e u fe , q u i a t r o i s o u q u at
re an g le s . Ç e t te c a p fu le e ft é f o n g u e & c o , : , : n e c v -
h n d n q i i e , & e lle r en fe rm e d es fem en c e s a r r o n d ie s ,
j. o u r n e f o r t , tnJJ. rei herb, Voyez Pl a n t e
. s c , v e d e p la n t e e f t n om m é v u lg a ir em e n t par,
le s A n g lo is bafe-rocket. T o u rn e fo r t e n -e om p te f e p t
e ip e c e s . L a p lu s c om m u n e , refda vulgaris, /. R. f f,
4 23't pft > fé lo n L in n æ u s , l e p h y t e u m a d e D iö f c o -
r id e o u d es an c ie n s .
_ Sa racine' eft lo n g u e g r ê le , ligtieufe; blanch«
a« e a«Kg®.ut. EUe pouffe plufieurs tiges,Ada hauteur
d un pie fri demi, cannelées , cr cufccs , velues ra-
mcuics , foibles, courbées, revêtues defëuilies’ran-
gees alternativement, découpées ,.profondéto®Kf
. ondeES de col|lcur vertc-obl'cure, d’un goût d’herbê
potagère.
. Scs fleurs naiflcnt aux fommites des tires & des
rameaux en maniéré de thyrfes ou d’épis lâches-
Chaque fleur eft compofée de plufieurs pétales irréguliers
Æ in jgune blanchâtre , dont le milieu eft
occupe par plufieurs petites étamines à fommets
; mines,, Apres eue les fleurs fom tombées--, il leur
fuccede des capfules membraneufes.; à trois angles '
longues d’un pouce, un peu femblablcs à des urnes
cylindriques, c i remplies de femences noires me-
nues,prefque rondes. Cette plante fleurit en ;u in&
en Juillet-; elle croît fréquemm ent dans des champs,
le long .des chemins, iurtout dans les terres abûn-
dantes en craie. {D . J .)
RESELLER, v. aâ . ( Gram. ) remettre la felle à
un cheval. A'oyeç S e lle & S e l l e r .
•RESEMELER, v. aél. ( Gram. ) remonter de femelles
des bas ou des fouliers. Voyez Sem e l l e &
S em e l e r .
RESEMER, v. aéh ( Gram. ) femer de-rechefl
Voyez Sem e n c e , S em a il l e , Sem e r .
RESEP AGE , f. m. {Jtitjprud. ) terme d’eaux &C
& forets , qui fignifie la nouvelle coupe que l’on fait
de quelque arbre ou d’un bois en général qui a été
mal coupé, ou qui n’eft pas de belle venue. L’ordonnancé
des eaux & forêts ordonne le rtfepàgt des.
•bois rabougris, broutés & avortés. Voyez l'article 12
du tit. ï 5. ( A ) J
RÉSEP£R, v. aliïijr chit. fyJruùi. y c ’eÛ couper
avec la côlghéê ou la lcic, la tête d’un pieu ou d’un
pilot, qui refufe-le moutbn, parce qu’il a trouvé de