quinze' parcelles , ôc on les vend aiï rfiilliier' qiîi forme
une botte compof ée de quarante p'oigrieè'S. Outre .•
le grand fervice q.Ué les tonneliers tirent' 'dè l’oiiet,
cm en fait grand ufage pour les vignes & dans le's .jardins
; mais quand oh emploie l’ofiëf pour lier- lés ,
cerceaux, il faut le faire tremper dans-de l’eau bouillante
: les vers ne s’y mettent pas , il pouf rit moins ,
vite , il eft plus fouple, riioins caffanï, & il vaut.' ;
mieux du double que quärtd1 on le fait tremper1 dans r ;
lfraU froide.
L’ofiér noir efl le moins convenablepour les ou« •
vrages du tonnelief , parce qu’il eft- tfop ^fnenu ôc. !
qu’il n’a pas affez dè corps; mais d’âHtré côte, c elt1 ,
ce qui le fait préférer par les vanniers ,’ pönffrurs ;
ouvrages de propreté, parce que les Brins dè 1 onef
n'oir font déliés Ôc fort égaux ; ils le frf vent aufli de
Tôlier rouge, pour les ouvrages déftiné^ à la frf igtie; j
parce qu’il éft gros , fouple , foft S i égal; àM’aütre's' ,
égards les vermiet? empldierit tcmt'és les atitrès efpe-
cés d’ofiefs & de fairlés, qitoique le. bois én foit caf-
fànt ; mais pour cètte dç'ïlinâtiori on ne lés coupe
que quand la frve eff en niôiiveihënt | pouf avoir plus
de facilité d’en lever Técorcé., afprês quoi ori les,
fait féchér ôc on fait dé großes bottes-, afin clé leS entretenirdroits.
' '■ ....... uf ' •
La culture dë^ ofiers peut êfre tre^-avantageufe ;
il s’en fait une .grande çonfommation par les jardiniers
, les vignerons, leS tonneliers1 & lès vanniers ;
lé commerce en efï fort étendu, & On afftire que
dans lés pays de grands vignobles, cdmnie en Bourgogne
ôc en Gitiènrie, on peut retirer mille ecus
de revenus d’un arpent d’oferaie. Jufqù’ici les faits
c'oricerhans les ofiers ont été extraits du mémoire
que j’ai cité ; mais voici éè ‘qtddh: peut y ajouter. Le
voifirntge dés graiids arbres1 nuit aux dfiers, & 1 ombragé
de ceux-ci, tp i ëft'p’ér nicieufë aux grains, efï
tfès'-pr’ofîtable atiic ptcdrïës ; il ne faut de labour aux
ofièrS cju’à prqp'dttidn qtf’dn pigé bù ils ért ont be-
forrt, taf quand le foiicfs èîl bon , il arrive fouvent
qü’if'.riëfrut les’cidfivef qiié tons les dettes du trois
âif, parce que fi oli leS laboirfdit plus fouyent, ils
prendroient trop dë force ôc de groffeur. Quâh'd Une
oferaie fe dégarrfit, le peuplement sfr ir foit eh ré-
coüchant peu-à-peu les branches vôifiné^ lés plus
fortes 5 d h petit gfeffet l’ofief fur le fàuî'e , il devient
par-là d’un plus gfâhd râppôrt, ôc il n’efïboint ex-
pofé aux atteintes dti bétail ; la greffé" en mite efï la
plus convenable pour cèt objet, & oh doit la faire
à la ßh de Mars, dit ait commencement d’Avril ; on
peut couper les ofiers dès l’âUtômhe, il faut pour
delà que la feuille folt tombée , ce quiarrive Ordinairement
yers les prèmiets jours dè Noyèrnbre ; car
s’ils cto'iënt encore chargés de feuilles , ilsferoient
fujets à noircir Sè à fe rider , cè qui les mettroit
beaucoup en hoh'-fralêür. ,
Toutes les efpecés étfinies, dé ihâfcèaùx Ôc d’ofiefs
, font une défenfè' très-âvantâgëiiië 'pour garantir
le bord des héritages qui foht voifins des ri-
Viéféi ; hiais lés ofiétS fur-tout dont ïé s racines tracent
Si pulluléht Confidér abierri e n t.
Le s feuilles de finie peuvent fr fv ir à la nourriture
du mertu bétail pendant l’h ive t ; elles font für-tout
profitables aux aghëâux Ôc aux chéVteaüx ; toiitëè
les parties de cèt arbre ofit quelques propriétés polir
îà mcdécinè , mais ttés-particuliereittent celle d etfé
tàfralchiffanteé jufqüfoli point dfrtèittdre les feux naturels
& même d’irtfligëf ia fïétilite. ,M. £ A u bln -
TÔii li'fiih délégué.
S a ü l e , {Mât. méch J f è c o r c e , le s feUillèS , 6c lès
ch a to n s dè c e t à r b fe ^ io li t mis au ran g d es r em ed és
'fä ffd ich iffa n s 6c a fo in g ë n s ; ort fitit é rft re f q u e lq u è -
; fo i s c e s m a t ie rë s dans leS b a ihs & lè s d eh ii-b a in s'm é d
ic am e n te u x , mais Certes a lle z in u tilem en t. L e s r é -
' m è d e s ' t iré s diiy^wA'fottt fo r t p e u en u fa g e , 6c v r a ilfernblàblement
doivent être peu regrettés ; la vertu
principale &Tpéciale que lés auteurs leur attribuent,
c’efï du réprimer le-penchant à l’amour, &la faculté1'
de Iè fàtiisfair’e'. Sfrppofé que cette'vertu fût réelle
ce néfer’Oit pas ëncoïe'là dë quoi mettre le fo u le e x
crédit'.- (fr )
■ ; SÀtULGE Satnt , {Gêog. moi. ) petite ville, où'
plutôt méchantbô'Urg de France, en Niverhois, fi-
tlié dtfhS ühfràllbti couvert de montagnes boifées. II
y à dans ce bourg mi prieuré de l’ordre de S. Benoît.
f ïxiiïr, ( Jean* )' è'n latin Rayifîus Textor , bon hu-
màWiftfé dit Xvj :fieëïé;, étoit natif de ce bourg. If
dèVint réfreut de1 fUniverfité de Paris/ oit il mourut
éfr’f 5*22. Oh;a dëliti des lettres , dès dialogues , des'
épifffiWtiiiès-’ÿ & quelques1 autres ojKtfcmës en la-'
imVqtrrne font pas encore tombés dans le dilcrédit.
J ‘SAüLGEN , ' du SULGEN, ( Géopruod. ) petite
villé d.rAllemàghé , dans la Suabe, chef-lieu du coin-,
| té-dé même nom ■ ,-ààïmidi du Danube. { D . J . )
1 • - SAULIEU , ( Géog; tnod. y Siddlètlcnm e bu Sede*
ïattcujti, 'qh latin moderne ;• ville dë France-dans la
' Botirgôgiië, chéf-lieu d’un baillagë d'emênre nom ,
: dans r AüXOiS, t 5 lièues au fudfotteft de Sémur , â
15 atfcpficliànt de D’tjbn , fur là'route de Lyon à
• Paris; Il:ÿ a une collégialeun petit college , & quel-
' ques communautés réligieufes. Cètte ville efï la feizlémequi
députe aux états de la province ; l’éveque
d’Atrtuh en efï comte ÔC feigneur. Lohgit. 21. 5 4.
’ ititit. fifc j ÿ f • ' 1 fr1 V ' ' ' ... 1. ; .,', ''
S à b o ï, ( Louis ) fevant médecin & célébré antiquaire,
naquit à Saulieu, vers 1579. Il fe defïina
d’abord à la chirurgie , 6c vint à Paris à l’âge de 20
arts, pour s’y rendre habile ; mais il pouffa bientôt
frS yues plus loin, 6c prit des degrés ën médecine ;
enfin il làiffa la médecine pour l’àrchitedure, ÔC
• $’ÿ difïingua ; il mourut vers 164Ô. Ses principaux
: ôttvrages font, i°. un difcoitrs fur lés médailles antiques",
vàl. in-4®. très-efïimé. z°. L’architeéïure fraii-
' Çoïfo dés bâtimens particuliers , dont les meilleures
éditions font celles de Phris, avec les notes de Fran-
i çOrs Blondel, en 1Ô73 6c 1685* 3°* ^*e livre dé
Galien, de l’aft dè guérir par la laignée , traduit du
grec , avec un difeours préliminaire fur la faigrtée^ HSÂULT LA, ( Géog.mûd. ) riviefé dè France , ert
Champagne ; elle" Vient des frontières de Lorraine ,
paffe par Vitri-le-brulé, dans le Pertois , ôc fe jette'
peu après dans la Marne. ( D . J .J ''
S ad lt pa y s d e , ( Gèog.mod. ) petit pays de France?
d'atis le LàngUédôc , an dïocèfe d’Alet ; ce pays a un
bâiliagé royal, qui reffortit à la fénéchattffée de Li-
mottx; fort chef-lieu efï EfcoulOubre, qui étoit urt
poffe important pour couvrir les frontières, avant
■ là conquête du Rôüfiillon. {D . /.)
SAULf , In vallée de , {Géog, tnbd. ) en latin Sàl-
tus, petite vallée en Provence, dans le bailliage d’Apt,
auquel elle efï jointe, mais foumifr pour le fpirituel
au diocefe dè Cafpèntras. Cette vallée efï fituce ait
piéd’uhe haute montagne, appëlléelemëA/-^mieux f
Sc eà compcffée d’unboul-g 6cde trois villages.
Cetre fcigneiirie efï une dés pfiVs grandes terres dé
la ProVehce , 6c dont l’ancienhé indépendance efï là
moins rlotitenfé "; on ne Voit point qtte fes anciens
féigrtëtlrs , qui étoient dë la malfon d’ËntravertnëS
d’Agoült, ayent reconnu lés comtes de Provence oû
de Forcalqüiér; ils prétendoient n’avoir aucun fupè-
riëur à’tV temporel ; le premier qui fe fournit au comte
de Provence, fut Iiuar d’EntraVenrtes, qui fit vo-
; ionfaifément hommage à Charles IL roi de Sicile y
comté de Provence , pour s’attirer fa protection.
, C’eft pour cela que la vallée de Saule efï encore comptée
de nos jours entre les terrés, adjacentes qui
font un tOïps fépafé dit comté de Provence.
Sattlt a porté le titré de feigneurie ou baronnie',
jufqu’a
jufqu’à Charles IX. qui en 1561, l’érigea en cômté,
en faveur de François d’Agoult de Montauban; cette
fri^neurie a paffé par cafcade dans la maifon du maréchal
de Ville roi, fils de Magdelaine de Créqui,
au droit de laquelle cette maifon poflëde à préfeut le
comté de Sault. ( D . J. )
SAUMACHE, Sau malt , qui efï un peu falé;
on dit, une eau fiuwache, une fontaineJâimache.
SAUMON , Sadlmon , Salma, f. m. ( Hiß. nue.
Iclhyolog. ) poiffon de mer que Rondelet a mis parmi
les poiffons de rivière, parce que l’on pêche plus
defaumons dans les rivières qui aboutiffent à la mer,
que dans la mer même. On donne le nom de taçons
aux jeunes faumons, &( celui de keccards aux femelles.
Le Jaumon en général, efl couvert de petites
çcaillçs rondes, il a le dos d’un bleu obfcur , Si le
ventre d’une couleur blanche argentée ; la mâchoire
inférieure efl un peu courbée en haut, les yeux font
grands , il y a fur la tête de petites taches rondes ,
comme fur le refie du corps, & celles de la femelle
font plus grandes que celles du mâle ; les mâchoires
& la langue fpnt garnies de dents longues S i aiguës ;
le faumon a deux nageoires près des ouies , deux fur
le ventre , une au-deffous de l’anus > une grande fur
le dos, vis-à-vis les deux du ventre , & une petite
près de la queue ; celle-ci S i celle de l’anus font
graffes ôc un peu charnues ; la nageoire qui termine
la queue, efï fort large ; la chair de ce poiffon efï
trèsrnourriffante ôc blanchâtre, elle devient rouge
çn cuifant, ou lorfqu’elle efï falée. Les taçons ref-
femblent beaucoup aux truites ; il efï même difficile
de les diftinguer les uns des autres quand ils font de
la même groffeur. Rondelet, hiß. despoißbnS de ri-
yiere, chap. j . Voyt{ POISSON.
Saumon , ( Pèche du faumon » ) les rets à faumons
font compofés de fort gros fil ; les mailles en ont
trois pouces en quarré ; le rets efï long de 25 à 30
brafles, ôc a quatre piés de chute feulement ; il efï
amarré fur des piés. ou pieux de bois,hauts de fix piés
& enfoncés du tiers dans le fable , ôc diflans de trois
piés l’un de l’autre , enforte que le filet fédentaire
croife la marée, en traverfant une gorge ou lit de rivière.
Les pêcheurs qui s’en fervent, ne pêchent que
d’ebe , le poiffon fe maille quelquefois ; on ne tend
çes forles de filets que de morte eau, parce que les
grandes marées auroient bientôt defiablé Les pieux.
On ne pêche le fa um o n que quand il a monté dans
la riviere ; ôc lorfque les pêcheurs s’apperçoivent
au mouvement du filet , que le poiffon a touché,
ils le prennent avec le havenel ; cette pêche qui efï
fédentaire ôc arrêtée, ne peut faire aucun tort, comme
font les pêches traînantesde la dreige , 6*c.
La pêcherie de Jaumon fituée fur la riviere de Bla-
nel, dans lereffortdc l’amirauté de Vannes, efï compofée
de neuf tonnes ôc demie, en pieux ôc maçonnerie
, formée demême que les avant-becs des ponts,
pour rompre ôc couper le courant de l’eau ; ces cinq
tonnes, qui font à la rive du o. ni o. appartiennent
au prince de Gueme.née , ôc les quatre & demie qui
font à la rive de l’e. f. e. ÔC joignant ledit moulin ,
appartiennent à la daine abbeffe; au milieu de ces
tbnnes , il y a un trou commun , qui fépare celles
de ces deux propriétaires ; ce trou efï de la largeur
de djx piés, Ôc ne doit être clos de quoi que ce foit,
mais toujours ouvert afin de tenir libre le milieu de la
rivie«re.
Entre chaque tonne font placés des pieux avec des
coulifl’es, pour y mettre des râteliers ou claies de
bois , formées comme les échelles, de deux piés environ
de largeur ; les bâtons n’y laiffent qu’un, intervalle
d’un pouce ôc demi ; il y a fix ou fept de ces
râteliers entre chaque tonne , les râteliers font garnis
entièrement d’echefons , excepté les deux qui
Tome X IF i
joignent chaque tonne , qui ont au bas urt petit fac j
poche , verveux, ou guideau de rets , d’une braffé
de long, de dix-huit pouces de hauteur , qui fe tient
naturellement ouvert par le courant de l’eau par oîi
entre le poiffon ; ces raux Ôc les râteliers foht doubles
ôc éloignés les uns des autres d’environ trois
piés, avec de femblables poches au bas des râteliers
qui joignent les tonnes, pour pouvoir pêcher égale-*
ment de marée montante Ôc defeendante, enforte
que le poiffon qui efl une fois entré dans cet intervalle,
n’en fauroit plus abfoiument fortir , ôc y refie
enfermé comme dans Un réfervoir.
Oq pêche des faumons Ôc des truites depuis Noël j
jufqu’à la Pentecôte ; la faifon oii elles fe prennent
en plus grand nombre ou en plus grande abondance *
efï depuis le commencement du carême jufqu’à Pâque
; quand les eaux du blanc couvrent la chauffée
au trou commun, ces pêcheries ne peuvent plus rien
prendre , parce que le poiffon s’échappe aifément
pour monter plus haut, füivant fon inuinfr naturel.
Les facs des guideaux qui y fervent, les mailles
qui les compofent, ont à l’entrée qui efl amarrée
au*bas des râteliers, vingt-fept lignes en quarré, en-
fuite vingt-quatre, vingt-deux en diminuant; enforte
que célles qui font à l’extrémité du faç, n’ont au
plus que dix lignes en quarré : ce qui eft d’autant plus
abuiif, que ces mailles étant compofées de gros fils,
fe refferrent de telle maniéré, quand elles font mouiP
lées , qu’il n’ëft pas poffible que quoi que ce foit en
puiffe échapper. V oyelles figures dans nos Plane, de
pêche*
Il y a encore une autre forte de pêcherie qu’ori
peut confidérer comme un grand gor ou bouchot /
qu’on établit dans les rivières ; elle eft compofée de
deux ailes ou murailles confinâtes de pieux ôc de
clayonnage, comme font celles des bouchots ; au mi*
lieu il y a un intervale affez large pour que les bâtimens
qui remontent, puiffent pafler librement durant
le tems de la pêche , qui eft celui de la faifon
des alofes & des faumons ; cet intervalle eft efos d’un
rets femblable aux filets ou feines dérivantes, dont
ils fe fervent pour cette pêche, comme font tous les
autres pêcheurs dans les embouchures des rivières,
oîi ces deux fortes de poiffons abondent ; on leve le
ret pour faire paffer les bateaux qui remontent.
Cette pêcherie n’arrête d’elle-meme aucun poiffon/
mais feulement les empêche de monter plus haut ; ÔC
ceux qui ont le droit de la pêcherie, font la pêche
dans l’efpace que le droit de pêcherie prohibitive
leur a accordée.
Les mailles du filet qui clôt la pêcherie dans le
tems que sfrn fait la pêche, qui dure du mois de Février
jufqufrn Juin, ôc de ceux qui fervent aux pêcheurs
, font de trois échantillons ; les plus larges
ont vingt-fept lignes en quarré, les autres vingt-cinq/
ôc les plus ferrées vingt-deux lignes au plus. Foyc^
les Planches de pêche.
Voici encore la defeription d’une pêcherie de fau-
mons établie à Châteaulin, dans le reffort da l’ami-2
rauté de Quimper en Bretagne. La marée monte juf-
qu’au pié de la pêcherie, ôc fe fait même encore fen-2
tir au-delà ; il y a trois ouvertures fermées de barrots
éloignés de 10 à lo lignes les uns des autres.
La pêcherie eft: compofée d’une éclufe ou chauffée
de pierre, qui barre toute la riviere , à l’exceptioiï
d’un petit paflàge qui efl: du côté de la côte à To. Au-
milieu il y a encore Une ouverture pour les bateaux-'
pêcheurs, ôc par laquelle les faumons entrent aulfi
dans la pêcherie.
On fait à Châteaulin la pêche du faumon dè deux
différentes maniérés : la première fe fait fans aucun
foin dans le gore ou le coffre de pêcherie : & l’autre y
entre la chauffée de la pêcherie, avec bateau , tant
au-deffus qu’au-deflbus du pont delà ville, jufqu’à
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