
 
        
         
		Les Géomètres.démontrent  i 9-.  que fi l’on tire du  
 même  point M pluficurs'yé’cimtw M A  ,  M N , M E  ,  
 &c. celle quij paffé par le centre M A eft la plus grande  
 , &  que les  autres font d’autant plus'petites qu’elles  
 font plus"él'oi'gnées  du  centre.  Au  contraire  les  
 portions  M D  ,  MO  , M E ,  de  ces  lignes  qui'fort 1  
 hors  le cercle-font d’autant plus grandes qu’elles font'  
 plus  éloignées de celle qui pafleroit par le centre ,  fi  
 elle  étoit  prolongée.  La  plus  petite  eft  la  partie  
 M B  de  la Jetante M A , qui pafle par le centre. 
 2°.  Que  fi  deux fécantts MA-6c M E  font tirées  
 du même point Af, la fécante M A  fora à M E , comme  
 M D  il M B. 
 S é c a n t e ,  cnTrigonoméirie, lignifie une ligne droite  
 tirée dit  centre  d’un  cercle, laquelle'coupant la circonférence  
 eft  prolongée  jufqu’à  ce '"qu’elle1• fè  rencontre  
 avec  une  tangente  au  même  cercle.  Koye^  
 C e r c l e  6 * T a n g e n t e . 
 Ainfi• la ligne  F C ,   PL Trigonom. fig.  i ,  tirée  du  
 centre'£ f  jufqu’à  ce  qu’elle  rencontre  la  tangente  
 E  F   eft appellee  une fécante ,  6c particulièrement la  
 fécante de l’arc A  £   dont E F  ei\ une tangente. 
 La fécantedel’arc A  K ,  qui eft le complément du  
 premier  arc  ou  quârt-de cercle ,  eft nommée  la  co-  
 fécante ou la /tVa/.’.'i du complément. 
 Le finus-d’un arc A  D   étant  donné ; pour trouver  
 fa fécanu FC.,  on doit faire cette propofition, le co-  
 finus D  C eft au finus total C E , comme le  finus  total  
 E  C eft  à" là fécante C F. 
 Pour trouver le  logarithme  de  la fécante  d’un arc  
 quelconque,,  le finus  du  complément de  l’arc  étant  
 donné ;  vous  n’àvez  qu’à  multiplier par deux le logarithme  
 du -finus,total,  6c du produit en  fouftraire  
 le  logarithme du  finus du complément  ;  le  refte  eft  
 l e   logarithme de la fecame. Voye{ L o g a r i t h m e . 
 •  Ligne  de fécante...........Voyef C article  SECTEUR 
 ou C o m p a s   d e   p r o p o r t i o n .  ( E ) 
 SECCHIA,  l a ,  ( Géog. mod.)  riviere  d’Italie  au  
 - duché d'e Modene. Elle prend fa lource dans  l’Apennin  
 , vers la Carfaguana ,  coule aux confins des duchés  
 de Modene  6c  de Reggio  ,  baigne Safliiolo 6c  
 Carpi,  6c fe jette dans le P o ,  vis-à-vis  de  l’emboii-  
 chure du Menzo.  (JD.  J.') 
 SECERROE  , (Géog. anc.j. ville  de l’Efpagrie  tar-  
 ragonoife :  l’itinéraire  d’Antonin  la marque  fur  la  
 route des Pyrénées à Caftufo;; .c’eft aujourd’hui, à ce  
 qu’on croit, San-Coeloni ou Celloni.  ( D . J. ) 
 SECESPITA,  (Littérature.)  couteau à égorger  les  
 viûimes-dans  les  facrifices.  .Ce  couteau  avoit  un  
 manche d’ivoire arrondi, 6c étoit enrichi d’or 6c d’argent  
 ; toute  partie  de la victime  que les flamines  ou  
 autres  prêtres  coupoient  avec  cette  efpece  de  couteau  
 fe nommoit Jecium. (D. J.) 
 SECHARI, f. f. femme employée dans les atteliers  
 des fontaines falantes,  à faire fecher les pains de fel.  
 Voye^ l'article S a LINE. 
 SECHAUSEN,  (Géog.  mod.')  petite ville d’Allemagne  
 , dans la vieille marche  de Brandebourg, fur  
 •la riviere allant à la gauche, entre Ofterburg 6c Scha-  
 remburg.  ( D . J. )  fc  . 
 SECHE , (Géog. mod.) on donne ce  nom  à  des fables  
 que la mer couvre quand elle eft haute, & qu’elle  
 -laifîe à fec quand elle eft baffe ;  c’eft ce que les Hol-  
 landois  nomment  droogte.  On  donne aufli quelquefois  
 le nom de feches  à, des  bancs  de  roches  ou d’écueils  
 près des côtes, 6c que la mer découvre en tout  
 ■ ou  en partie.  (D . J. ) 
 S E C H E ,  voie,  (Chimie.) ÿoye^VOIE-, Chimie. 
 S ECH E ,  os de,  (Commerce.)  Qn appelle  os de feche  
 l ’os qui fe trouve  fur  le  dos  de  ce  poiffon ,  qui eft  
 dur 6c liffe du côté qu’il eft convexe , &  mol de l’autre  
 ,  en  maniéré  de moelle  ou  de  fubftance  fpon-  
 gieufe.  C’eft  de  ces os  que les Orfèvres &  quelques  
 autres  ouvriers  fe  fervent  pour  mouler, 6c /ondre 
 quelques petits ouvrages. Les Chimiftes en font aufli  
 quelque ufage ;  cet os  réduit en poudre impalpable,  
 elle  entre  dans  la  compofition de  la  lacque  de Vende. 
   ( D .J .) 
 Seghe , rente ) (  Jurifprud.  )  voyeç au mot R ente  
 l'article Rente  secre. 
 SECHES de Barbarie,  (Géog. mod.')  ou  les  baffes de  
 Barbarie  c  c e fo n t   des  écueils  formidables , .qui'fe  
 trouvent fur  la côte  de Barbarie  dans le golfe de Si-  
 dra,  entre  les  royaumes  de  Tunis  6c  de  Tripoli. 
 ■ ■   | ••  ;  I   ■ ■ 
 SÉCHÉES, f. f.  terme de Pêche, ufitc dans  le reffort  
 de l’amirauté d’Ifigni,  forte  de filet qui fe  tend  pier-  
 ré 6c ftotté ; il a les mailles  de 16 à  17, lignes en quatre  
 ;  il fert à In pêche du poiffon pàffager ;  on le nom*-  
 me féchées, parce qu’il fe tend fédéntaire &   à pié fec,  
 &  fe releve de même  lorfque  la marée  s’eft retirée.  
 Comme  c’eft  elle  qui éleve  le  filet  au  moyen  des  
 flottes  de liege  dont le haut eft  garni,  le filet tombe  
 aufli  à mefure  qu’elle baiffe ; le poiffon rond ne  peut  
 y   être pris  qu’en fe maillant ; le poiffon plat refte au  
 p ié , qui eft  enfoui  dans le  fable  ou  arrêté  avec des  
 pierres :  la  vague;qui roule au-deffus  du rets abattu  
 6c affaiffé emporte  avec elle la plûpart du petit poifir  
 fon  ;  6c  s’il  en  reftoit,  il s’en  faudroit de beaucoup  
 que ce pût  être en même quantité que dans les filets  
 montés fur perches  ou  piquets,  parce qu’ils  relient  
 toujours tendus de leur hauteur ,1e, filet flotté tombe à  
 bas, 6c ne  laiffe qu’un cordon haut au plus de deux à  
 trois  pouces. 
 Avant la défenfe de l’ufage des feines ou fines , les  
 pêcheurs  de Morlaix avoient des filets traînans,  dont  
 ils faifoient  ufage à l’embouchure  de la riviere.  Depuis  
 qu’ils  ont  été  prohibés  ,  ils fe  font  fervis  des  
 mêmes  filets en feines lçches  ou féchées,  6c  font  la  
 pêche comme  ceux du village de Loc-Quenolé. Pour  
 cet effet, ils fe transportent de haute mer fur les bancs  
 de fable, qui font à l’embouchure de la riviere , ils attendent  
 dans leurs bateaux la marée-baffe ; pour-lors  
 ils tendent de pié leurs rez en forme de demi-cercle,  
 6c  les  placent  à  l’écorre  des  bancs  dont  la. marée  
 fe  retire avec précipitation ; ils  enfouiffent le bas de  
 leurs filets garnis de pierres ; la tête en eft chargée de  
 flottes  de  liege, ils les  tiennent affujettis du côté de  
 terre avec  de petits cordages ou rubans frappés fur la  
 ligne de la tête de  leurs bateaux,  6c ils roidiffent  la  
 corde de la tête  de leprs féchées  que  les  flottes  fou-  
 tiennent de bout jufqu’à la baffe-mer.  Les  pêcheurs  
 prennent  ainfi  à  la  main  le  poiffon  que  la marée  a  
 conduit  dans  le  filet &   fur le  banc.  Ils ne  peuvent  
 faire  qu’un  trait de pêche par chaque marée  ,  ayant  
 befoin d’un flot 6c d’un reflux pour tendre &  relever  
 leurs rets, 
 SÉCHER, v.  aft.  ( Gram. )  rendre  fec ,  ôter  de  
 l’humidité.  Voye\ l'article Sec. 
 SÉCHER,  en terme de Batteur d'or ,   c’eft  ôter l’humidité  
 que  les moules  ont  pu  contracter  en  battant  
 l’or  dedans.  On  fe  fert  pour  cela  de  la preffe avec  
 laquelle on fait tranfpirer, pour ainfi dire, cette humidité  
 fur l’extérieur des feuillets, d’oii on l’évapore  
 en le  remuant à l’air. 
 SÉCHER  ,  en  terme  d'Epinglier:- Aiguilletier ,  eft:  
 l’action  d’imbiber  l’humidité  que  les  aiguilles  ont  
 contractée  dans  les favonnages,  avec de  la* mie  de  
 pain &  du fon.  On  fe, fert pour  cela  d’un moulin,  
 dans lequel on met  le  fon ,  la mie de pain 6c les aiguilles  
 ,  pour les  tourner jufqu’à  ce.  qu’on  ne voye  
 plus d’humidité.  Voye^ Mo u lin . 
 Sécher  ,  en  terme  d'Epinglier', n’eft autre  chofe  
 que d’ôter l’humidité  qui  eft  reftée  fur  les  épingles  
 après  qu’on les  a lavées.  On les  met dans un fac de  
 cuir avec du fon, dont on a féparé la farine aufli exactement  
 qu’il.a été poflible.  Deux  ouvriers les  frottent  
 vigoureufemeat dans ce fac pendant un tems fusf- 
 ‘■ fifant. Il y  a 'ùnè autre maniéré  d e fécher lès épingles.  
 On  les  entonne  avec  un  auget  dans  un  coffret de  
 bois  foutenu  fur  deux  montans -,  où l’on le tourné  
 avec deux manivelles  à  chaque bout.  On y  met du  
 fon paffé avec le même foin.  Mais cette dernierema-  
 niere àefécherlcs épingles eft moins  d’ufageque l’autre, 
  quoiqu’elle foit aufli bonne, mais apparemment  
 parce qu’elle eft plus embarraffante.  Voye^ les fig.  &  
 &  les PI. qui repréfentent la première maniéré ,6c la  
 fecgnde.  PL II. de l'Epinglier. 
 SÉCHER,  en terme de Potier, *ëft l’aCtion de laiffer  
 évaporer l’eau que la terre renferme.  Il faut ,  pour  
 cette  opération,  éviter  le foleil 6c le grand  air  qui  
 feroient  crevaffer  l’ouvrage,  ainfi  que le feu fi  on  
 l’y  mettoit encore humide. 
 SÉCHERESSE, f. f-.\( Jardinage-.) eft pour exprimer  
 le bèfoin que  la terre 6c les plants ont d’eau.  Voye{  
 l'article  S e c , 
 SÉCHERON, f. m. (Gram. Âgric.) pré  fitué  dans  
 lin lieu fec ,  6c qui ne peut être  abreuvé que par  les  
 pluies.  Les ficherons  ont  donné  cette  année  parce  
 qu’elle a été pluvieufe.  Le  foin  qui naît dans les f i cherons  
 eft toujours bon. 
 SECHIE , où C h e q u i s  , f. m. (  Commerce. )  poids  
 dont  on fe  fert  à  Smyrne.  Le fechie  contient deux  
 oques,  à raifon de 400 dragmes l’oqtie.  Voy. O q u e  ,  
 ■ pu O cQ U E .  Dict.  de Comm.  & de Trévoux-, 
 SÉCHOIR, f. m. terme de Parfumeur, c’eft un quarré  
 de bois de fapin,  ou d’autre bois  léger,  avec des rebords  
 tout-au-tour,  dans  lequel  on  fait fécher  des  
 paftilles,  des  favonettes  &  autres  marchandifes  de  
 cette nature» 
 SÉCHYS, f. m. (Comm.) mefure pour les liqueurs,  
 qui eft en ufage dans quelques villes d’Italie. Huitfé-  
 cAri fonde maftilly de Ferrare, 6c fixféchis l’urna d’If-  
 trie.  Voye{ M a s t i l l y   & U r n a . Dicl. de Comm. 
 S E C K A V , (Géog.mod. ) ou Seckow, bourg d’Allemagne  
 , dans la haute Stirie, fur une petite riviere  
 nommée G a y l,  à  3  lieues  au  nord  de  Iudenburg.  
 Cette place  a  été  érigée  en évêché en  1219 par  le  
 pape Honoré III.  C’eft  l’archevêque  de  Saltzbourg  
 qui en a le droit de préfentation 6c d’inveftiture ; delà  
 vient que l’évêque  de  Seckaw  n’a  point d’entrée  
 dans les dietes.  Long.  32. S i .  lat. 47.  ty.  (D .J .) 
 SECKINGEN,  (  Géog. mod. ) ville d’Allemagne *  
 en Suabe -, dans  une île formée par  le Rhein,  à trois  
 milles  au  füd-eft  de Bafle, &  à fix  au  couchant de  
 Schaffoufe.  C’eft  une  des  quatre  villes  foreftieres.  
 Elle effuya un terrible incendie en 1678, &  fut prife  
 en  1683 parle duc de Saxe-Weimar ; elle eft aujourd’hui  
 réduite  à une fimple place ,  entourée de quelques  
 maifons.  Beatus  Rhenanus  croit  que  c’eft  la  
 Sanclio dont parle Ammien Marcellin  ,  liv.  X X Ih   
 Long. 26.  3 S.  lat.  47'  43 \  , 
 Kellér(Jacques) , en latin Cellarius *  jéfuite,  naquit  
 à  Seckingen en  1568  -,  &  mourut  à Munich en  
 16 3 1 , à 63  ans;  Il publia quelques livres de contro-  
 verfe en  allemand ,   6c divers ouvrages de politique  
 en latin fur les affaires du tems. Il s’y  déguife fouvent  
 fous les  noms de Fabius Hercinianus, d'Aurimontius,  
 de Didacus Tamias,  &c.  Son livre  intitulé Myfieria  
 politica fit  grand  bruit,  6c  étoit  fort  injurieux à la  
 cour de France.  Les  Jéfuites qui  ont compilé la bibliothèque  
 des  écrivains de  leur  ordre  n’ont point  
 reconnu leur  confrère  dans  les  faux  noms  fous lesquels  
 il fe déguifoit.  (D . J . ) 
 SECLIN ,  (  Géog. mod. )  en latin moderne  Saci-  
 lium ; bourg de France, dans la Flandre vallone,  au  
 diocefe de Tournai.  Ce  bourg  eft  le  lieu principal  
 du Mélantois ,  6c c’eft un lieu ancien.  Il y  a lin chapitre  
 dédié  à  S.  Piat,  un  bailli  6c  fept  échevins. 
 SECOND, adj. ( Gramnu )  c’eft dans un ordre de  
 chofes  difpolées  ou  confidérées félon la fuite  natu-  
 t«Ue des »«pj)wes;   la place  (accédé pæédiâtement  
 à  la première. Le fécond jour'de la fiemaille ; lè  
 fécond du mois. La fécondé intention ; lafécondé méfié-.  
 Le fécond fervice. La fécondé table. Mon fécond, & c . 
 Se c o n d   t e r m e   ,  en  Algèbre  ,  c ’ e ft   c e lu i  o ù   là   
 q u a n t ité  in c o n n u e  m o n te  à  un d e g r é  o u  u n e  p u iffan-  
 c e   p lu s  p e t ite  d ’u n e  u n i t é ,  q u e  c e lle  du  t e rm e  o ù   e lle   
 e ft   é le v é e   a u   p lu s  h a u t  degré» 
 L’art  de chaffer les féconds  termes d’une équation •,  
 c’eft-à-dire de former une nouvelle équation, où les  
 féconds termes n’ayent pas lieu , eft une des inventions  
 les  plus  ingénieufes  6c  les plus en ufage  dans  toute  
 l’Algèbre. 
 Soit  l’équation x   -f- à x m~î -\-b x  m~l +  &c. ; .  5,  
 +  « = 0 , dont on veut faire  évanouir lefécond terme-,  
 ou qu’on veut transformer en une autre qui n’ait point  
 de fécond terme  ,  on ftippofera # = £ — - ,   &   fubf-  
 tituant^ — ~6c fes  puiffances  à  la place  de  x   dans  
 l’equation propofée,  on la changera en une autre dè  
 cette forme ,   [ m -J- B  [ m~- -f- &c... =  o ; où l’on voit  
 que le terme qui devroit contenir i m~l ,   c’eft-à-dirè  
 le fecondterme,  ne fe trouve pas.  Voye-^ É q u a t i o n   
 &  T r a n s f o r m a t i o n .  (O ) 
 S e c o n d   , (  Art milit.) ce mot avec la particule en,  
 eft  commun dans  l’art militaire.  On  dit  compagnie  
 en fécond,  capitaine  en fécond,  lieutenant  en fécond.  
 Compagnie  en fécond eft une  compagnie  contpoféè  
 de la moitié  des hommes d’une autre compagnie ; ce  
 qui  s’eft pratiqué feulement dans la cavalerie.  Capitaine  
 en fécond, ou capitaine réformé en pié , 6c lieutenant  
 en fécond, font des officiers  réformés, dont les  
 compagnies ont été licenciées, mais qui fervent dans  
 une autre. Diclionn. milit.  (D. J.) 
 S e c o n d   c a p i t a in e   ,(A r t. milit. ) c’eft ün capitaine  
 déformé ,  qui commande comme un lieutenant  
 dans  les  compagnies où il eft incorporé.  Voye{ RÉ-.  
 FORME. Chàmbers\ 
 S e c o n d   ,  terme de jeu de paume ,  c’eft la partie de  
 la  galerie  ou  du  jeu  de  paume  qui  régné  depuis  là  
 porte jufqu’au  dernier. 
 Second fignifie  aufli en terme  de joueurs de  paume ±  
 le joueur qui ne prime point, 6c ne fait que fecorider.  
 Le fécond eft  toujours placé  du côté oppofé a  la galerie: 
 Quand  on  pelotte  à la paume, les  balles  qui entrent  
 dans le fécond, font perdues pour le joueur qui  
 les y  jette  ;  mais  en  partie la  balle  fait  chaffe,  qué  
 l’on  compte au poteau qui commence le fécond. 
 SECONDAIRE ,  adj.  ( Gramm. )   qui  ne  vient  
 qu’en fécond, qui n’eft que du fécond ordre: Raifons  
 fecondaires ;  planètes fecôndaircs. 
 S e c o n d a ir e  ,   ad j.  ( Aftronomie. )  lëS  c e r c le s  fecondaires  
 d e   l’ é c lip t iq u e  fo n t  le s   c e r c le s  d e  la   lo n g itu 
 d e  des  é to i le s  >,  o u   d es  c e r c le s   q u i p a ffan t   p a r   le s   
 p ô le s  de   l’é c l ip t iq u e ,   c o u p e n t  l ’é c lip t iq u e   en   an g le s   
 d r o i t s ,  6c fe r v e n t   à   m a rq u e r   la   d iftan c e   d e s   é to i le s   
 o u  d es p lan è te s  à l’ é c lip t iq u e  » 
 Par le moyen de  ces cercles on  rapporté à l'écliptique  
 tous les points des cieux ;  e’eft-à-dire que chaJ  
 que  étoile  ,  chaque  planete,  ou tout  autre phénomène  
 eft eonçii être dans ce point de l’écliptique, qui  
 eft coupé parle cerclefecondaire qui paffe par l’étoilé  
 ou  par  la planete  propofée.  Voye^  É c l i p t i q u e   ;  
 L o n g i t u d e   ,  &e. 
 Si  deux  étoiles  fe rapportent  au  même  point dé  
 l’écliptique ;  c ’eft-à-dire fi ces  deux étoiles fe trouvent  
 dans le même cercle fecondaire, 6c du même côté  
 , par  rapport  à un  des  pôles de  l’écliptique j  oit  
 dit qu’elles  font  en conjonction ;  quand on les rapporte  
 à des points oppofés  , c’eft-à-dire  quand  elles  
 le trouvent  dans  le  même  cercle fecondaire j  &  d«  
 différens  côtés  ,  par rapport à un des  pôles $  elles  
 font dites être en oppofitiôn ; fi elles font rapportée^  
 à deux  points  diftaxis  d’un quart de  cercle,   e’eft-à*