peu d’eau qui refte dans la poêle ( y ) , & l ’on trouve
au fond une croûte blanchâtre appellée équilU , depuis
1 jufqu’à 3 pouces d’épaiffeur, & fi dure qu’on
ne peut la détacher qu’en la caffant avec des marteaux
pointus. Elle eft formée du premier fel qui, fe
précipitant au fond de la poêle, s’y attache, s’y durcit,
par la violente chaleur qu’il y éprouve ; la pureté
de l’eau falée à Salins fait que ï’équille n’y renferme
pas beaucoup de matières .étrangères ; elles
font prefque toutes enlevées par les baffins que l’on
met dans la poêle , pour que l’ébullition de l ’eau les
y faffe. dépoler, 8c il s’y en mêle fort peu avec l'é-
quille, dont 18 livres en rendent 17 d’un fel très-bon
& très-pur. On la brife fous une meule ; enfuite elle
eft fondue dans de grands baflins de bois avec les petites
eaux du puits amniré , qui fe chargent des parties
de fel qu’elle contient. On met auez d'equilles
pour que les eaux puiffent acquérir quatorze degrés
de falure, 8c alors elles font auffi envoyées à la cuve
du tripot. '
Le fel- en grains que l’on doit délivrer en cette
nature eft porté de la chaudière dans des magatins
nommés étuailles de fe l trie. Il y en a neuf (ç) dans la
grandefaline pour contenir ces fels, 8c leur faire acquérir
le dépôt de fix femaines convenu par les traités
avec les Suiffes, auxquels ils font deftinés. Le teins
du dépôt fe compte du jour où Vémaillé eft remplie.
Ces neuf magafins peuvent contenir enfemble 51000
quintaux. Il n’y en a point à la petite faline, où tout
le fel en grain eft enfuite formé en pains.
De ces neuf magafms , il y en a huit qui ont de
grandes cuves au - deflous l’une eft conftruite en
pierre, 8c les autres en bois ; elles reçoivent l’égoût
du fel en grains. La plus petite de ces-cuves confient
185 muids, 8c la plus grande 1700 muids. La neuvième
étuaille n’a , au-lieu de cuve , qu’un cheneau
qui conduit fon égout au tripot. C’eft cet égout des
fels que l’on nomme niuire cuite ; elle eft ordinairement
à 30 degrés (a). On la conduit dans une cuve
particulière, où l’on amene auftî des petites eaux à 5
degrés du puits à muire , ainfi que les changeantes du
puits d'amont, jufqu’à ce que le mélange total ne foit
plus qu’à 14 degrés; alors l’on envoie encore ces
eaux dans la cuve du tripot.
Le fel en grains, que l’on deftine à être formé en
pains, eft porté, au fortir de la chaudière, d?ns une
grande falle appellée ouvroir. Chaque berne a le lien ;
Youvroir a environ 60 piés de long fur 30 de large :
dans un coin de chacun font établies de longues tables
de bois élevées à hauteur d’appui, dont une pane
tie en plan incliné s’appelle fille, 8c fert à dépofer les
fels en grains que l’on apporte de la poêle ; l’autre
partie , nommee majfou , eft faite avec des madriers
creufés d’environ 6 pouces, 8c deftinés pour y.fa-
briquer les pains. Un petit baflin reçoit les muires
qui s’égouttent du fel depofé fur ht fille ; il y eft attenant,
8c on l’appelle l'auge du maffou. Cette muire
fert pour paîtrir le fel dans le maffou , 8c aider fes
parties à fe ferrer plus aifément.
Quatre femmes (fi) font chargées de former & de
(y) Cette eau, qui eft le réfiducie 16 cuites, s’appelle eau-
mer e ; elle eft très-falée, mais chargée de parties gi ailes &
huileufes. Ou la mêle avec des eaux foibles pour les fortifier.
( ç) Les neut etu ailles des fels en grains ont chacune un nom
particulier.; étuaille de Me François, Pierre vers comtejfe ; Pierre
vers glapin ; les Allemands vers comteffe ; les Allemands vers gla-
pin; beauregard ; rofiere ; la poicjnc & les biefs.
Elles ont chacune deux ferrures à clés différentes , dont
l’une eft entre les mains du contrôleur à l’empliflage des boffes
, l’autre entre celles des môutiers.
(a ) L’eau ne peut jamais avoir plus de 3} degrés de falu-
re ; lorfqu’on l’a porté'eà ce point, elle eftfaturée, & ne fond
plus le fel qu’on lui préfente.
( b) Ces femmes ont pour les quatre 8 livres dix fous de
fixe par remandure , & 19 livres 6 fous 8 deniers par 400
champs de fel de toute efpece ; ce qui fait pour chaque ouvriefécher
les pains de fel. Elles ont chacune leurs fonctions
particulières : la première fe nomme mettari,
parce qu’elle remplit l’écuelle ou moule dans lequel
elle forme le pain avec le fel qu’elle a paîtri.
La fécondé fe nomme faffari. C ’eft elle qui donne
la derniere forme au pain en paffant les mains par-
deflus pour l’unir, 8c oter le fel qui excede l’écuélle;
enfuite elle la renverfe dans une autre plus grande,
appellée fiche , qui eft remplie de fel épuré, détache
le pain du moule, 8c le porte fur le fel en grains qui
eft uni fur la fille. j
Ç ’eft-là que les deux autres femmes, nommées fé-
charis , viennent le prendre chacune à leur tou r, 8c
le font fécher fur la braife (c) qui eft allumée au milieu
de l'ouvroir , 8c répandue dans toute fa lon-
Six rangs de pains de fel arrangés les uns à côté
des autres forment ce que l’on appelle un feu. Il faut
ordinairement dix heures pour faire fécher un de ces
feux. C’eft à cet ufage que l’on emploie les braifes
tirées des fourneaux des bernes ; mais elles ne fuf-
fifent pas , l’on eft encore obligé d’en acheter
(d). t
Après que les pains font féeries, 1 es fécharis les enlèvent
de deffus les braifes , 8c les empilent de chaque
côté de Youvroir : enfuite vient un ouvrier qui
les range dans une efpece de panier de la largeur du
pain , & allez haut pour en contenir douze l’un fur
l’autre. Il eft conftruit avec deux baguettes courbées
8c entrelacées de filets d’écorce de tilleul. Cette
opération s’appelle enbenater ; celui qui la fait, bena-
tier (e) ; le panier , benaton , 8c lorlqu’il eft rempli
de 1 2 pains de fel, benate, dont quatre font une charge.
Lorlque ces fels font enbenatés, on les porte au-deffus
de Youvroir dans le magafin , appellé étuaille de fe l en
pains. I ....
Tous les fels formés dans les falines de Salins fe
délivrent tant aux cantons fuiffes, qu’aux habitans
de la province de Franche-Comté. Ceux-ci n’ont
que du fel en pains, 8c le fel en grain, appelléfel trié,
eft uniquement deftiné pour les Suifles,
Il y a d’anciens traités entre le roi 8c les cantons
catholiques du corps helvétique pour une fourniture
au volume de 8250 boffes de fel en grains. La
boffe ( ƒ ) eft un tonneau de fapin, qui a des mefures
ré 2 deniers par 73 pains de fel qu’elles forment.
Ces femmes, dites femmes d"ouvroir, font au nombre de 40,
dont i8 à la grande faline , & iz à la Retire. _
( c ) Lorlque les braifes qui ont fervi au deflechement des
pains de fel font conlumées , on en leffive les cendres pour en
extraire les parties falines que les pains de fel y ont laifiées.
Cette opération a un inconvénient, c’eft que fi l’on retire le fel
marin, on extrait en même tems le fel de cendre qui 1 altéré ;
on emploie à cet ufâge les petites eaux du puits à muire.
( d ) Avant d'employer les petites braifes au deflechement
des fels en pain, on les met fur un crible de fer, pour en réparer
la pouffiere & toutes les parties trop menues ; c eft cette
criblure que l’on nomme ehancu; . ; . .'i1’
On en diftingue de deux elpeces dans la faline de Salins ;
le chanci noir eft la criblure des braifes qui font amenées aux
falines ; & le chanci blanc eft la criblure de celles que l’on tire
des fourneaux des bernes. Cette fécondé efpece eft beaucoup
plus eftimée & plus recherchée que la première ; l’une & l’autre
fe donne en forme de gratification : la délivrance s’en fait
dans de ; befives de bois.
( e ) Le benatiereft encore chargé de prendre les benates
de fel lur la place, à mefure que les poulinsles y apportent,&
de les arranger furies voitures des fauniers, après avoir vérifié
le compte des charges des benates, & des pains délivrés
pour chacune.
( f ) Il y a deux efpeces de bofles ; les longues & les cour-
tes ; la dimenfion des premières eft fixée à 1 pié 6 pouces 0
lignes de diamètre des fonds melurés intérieurement à l’endroit
des fables , ou traverfës : 6 piés z pouces (•> lignes de circonférence
extérieure du ventre, & 3 piés g pouces 8 lignes
de hauteur dans oeuvre entre les deux fonds.
Les bofles courtes doivent avoir 1 pié 9 pouces de diamètre
des fonds i 6 piés 8 pouces de circonférence > & } g | | ^
fixes 8c déterminées. Elle eft réputée contenir 560
livres de fel ; ainfi le s S z jQ boffis forment là quantité
de 46200 quintaux. |
Ces fels font fournis par préférence, 8c rendus
ïiux frais du roi dans les magafins de Grandfon 8c
Yverdun en Suiffe , où ils font livrés à chaque canton
à un prix fort au-deffou$ de ce qu’il en conte
pour la formation & pour la voiture (g).
On fournit de plus 4570 quintaux de fel en 816
boffes pour le rempliflage, 6c pour les déchets que
l’on fuppofe arriver dans la route. Cette quantité eft
délivrée gratis : ainfi le total des fels en pains fournis
aux cantons catholiques en exécution des traités
du roi, eft de 50770 quintaux.
Indépendamment du fel en grain, on délivre enpoQce
;io. lignes de hauteur , mefurés de même que les lon1-
La première efpece de bofles eft la feule dont on fe fervoit
précédemment ; mais la difficulté de trouver une quantité fufi
fifante de douves aflez hautes , a obligé en 1743 d’en fabriquer
d'une efpece plus courte , en regagnant par la circonférence
ce qu’on perdoit fur la hauteur.: ainliles bofles longues
& les courtes contiennent la irtême quantité de fel.
Le rempliflage des bofles fe fait par les manoeuvres-aides
au poulin,ige : ils chargent le fel da magafin dans des gruaux ,
& l'apportent dans la falle, où ijs le verlent dans la bpfle. A près
les quatre premiers gruaux verfés, l'aide au poulinage deftiné
à ia manoeuvre du foulage , entre dans la boffe , foule le fel
avec fes piés , & continue enfuite la même choie de quatre
en quatre mefures : cette opération s’appelle piitinage.
Lorfque la boffe eft remplie, on lalaiife pendant huit jours
fur fon ronds, après lefquels l’aide au poulinage monte de
nouveau fur la boffe, la foule de 18 coups de pilon , & fait
remplir de fel le vuidequi s’eftformé ; ce qui s’anpelie^A.-rt
ge. Ce mot vient de l’aliemand vurling, ou en l'écrivant comme
il fe prononce , fierling, quart, mefure de Berne. La boffe
en doit contenir feize ; enfuite elle eft fermée , numérotée.,
marquée, & mile en rang pour entier dans les premiers pè-
fages ,• & être délivrée aux voiturieis- Lespoulins ont 1 ^deniers
par boffes , pour y apporter le fel, les remplir & fierli-
ner , fiiivancTufage que nous avons rapporté.
On appelle envoi , l’expédition de trois pu quatre cens
boffes délivrées lés jours indiqués pour les chargemens aux
communautés qui les voiturent d’entrepôt en entrepôt jufqu’à
Grandfon & Y verdun.
Lorfqu’elles y font arrivées , elles doivent encore y refter
trois femaines en dépôt ; on les mefure de nouveau, & 1 entrepreneur
des voitures j à qui le fermier pafle pour déchet 9
pour tco en-dedans , c’eft-à-dire qu’il lui en livre ioopour91
qu’il lui compte, eft tenu de les remplir de façon qu’il n’en revienne
pas de plaintes.
11 y a deux falles pour le rempliflage des boffes ; l’une appellée
la grande falle, en contient environ 600 longues 8c 400
courtes ; la deuxieme dite falle de l'ancienne forge , contient
400 boffes longues & 3-0 courtes.
Chaque falle a pour le pefage des bofles deux balances, dont
l’une fe meut par un balancier , 8c l’autre par un cric ; elle a
aulfi deux portes oppofées pour la commodité des voitures,
qui entrant par l’une afin de charger les bofles , fortent par
l’autre : chaque porte a deux ferrures à clés différentes, qui
font comme celles des étuailles partagées entre le contrôleur
à l’empliflàge 8c le moutier.
On appelle pouffei \e fe\ qui fe répand fur le plancher pendant
le rempliflage des boffes , & qui, foulé aux piés par
les ouvriers 8c les voituriers , rèffemble à un fable noir 8c
rempli d’ordures. Les habitans de la campagne le mêlentavec
la nourriture de leurs beftiaux » 8c ils l’achetent dix livres dix
fols le quintal :on en donne auffi par gratification aux voituriers
qui les premiers frayent les chemins fermés par l'abondance
des neiges , 8c à ceux qui perdent des boeufs en voiturant les
boffes.
Quatorze ouvriers nommés bojjiers travaillent à la fabrication
des bofles dans un atelier qui eft dans l’intérieur de la la-
line , & où on leur amene les douves, fonds 8c cercles néce f-
faires.
(g) Les cantons de Lucerne, Ury , Schwitz, Undervàl le
haut 8c le bas, 8c de Zug, payent la boffe de fel, zo liv. 16
fols 4 den.
j ^X'hourg, qui outre fon fel en pains, a encore j 500 boffes
de fel trié, le paye 13 liv. 6 fols 8. den. ,1a boffe.
Soleure n’en donne que zx liv. « fol 8 den.
Et le canton de Berne fur lequel on paffe, 8c qui pour rai-
ion de fes péages, a 700 bofles de fel,'les paye néanmoins
beaucoup plus cher ; il en donne z8 liv. y fols.
1 * ^ '-es 4500 c')arSes de fels en pains qui font fournis de
plus à Fribourg, ce canton la paye à raifon de 6 liv. la charge.
Tome X IV .
cofê cnacjde àùnèe aü éanton de Fribsiifg, 6'ft Vèïïil
des aneieos; traités du roi , 43‘éb chaiGe'S' de fel en
pain, du poids de 114 libres la charge°, ce qili fût
4902 quintaux. Ce fel eft levé'à Salins aux trais dit
canton , qui ne le p'ayé non pkri que fort au-defloüS
du prix de la formation.
Outre ces traités fur lefquels' le foi 'dorme Une In»
demnité confidérable à fes fermiers , i! eft encore
fait par deux-ci, fuîvant la pofîibilité ou la convenance
d’autres traités avec dëS-cantons proîeftans {hj
pour 35 à 40 mille boffes : enforte què là Formation
en fel de Salins pour les drfférens cantons fuiffes peut
être évaluée , année commune, àoooôp quintaux.
Nous avons dit que l ’on rie délivroit que du fel
en pain aux habitans de la province' d'e Franche-
Comté , 6c cela eft vrai , à réxc'eption des i 64 quintaux
de fel en grains diftribués par gfatificatiôh tant
aux principaux officiers de la province & de la ville
de Salins, qu’aux officiers 6c employés dès falines.
Avant rêtablifîêment de h faline de Mon tmorotj
celle de Salins fourniftoit toute la province ; mais au-*
jourd’hui elle ne délivre plus , année commune, que
6700a quintaux de fel formé en pains. ‘
Il y a neuf efpeces de fel en pain ; 6c ori lés dtftin*
gue par des marques particulières à chacune par leur
grofleur 6c par leur poids. Toits les pains font de forme
ronde ; le deflous eft à-peu-près convexe , 6c le
deffus contient les marques diftin&iyes. Les moules
de chacune de ces efpepes font étalonnés fur des matrices
qui reftent au greffe des falines, & dont lés originaux
font à la chambre des comptes de Dole.
La délivrance de ces fels eft faite une partie par
charge ; la charge, eft compofée de quatre benates , 6c
la benate de douze pains ; & l’autre partie en gros
pains de x 2 6c de 18 livres : la deftination 6c lés prix
en font différens. '
Des neuf efpeces de fel rapportées ci-deffus , les
trois premières, appllées fel d'ordinaire ( i ) , font accordées
aux villes 6c communautés qui les font lever
(A) chaque mois dans les fàlines. La quantité dé
(/i) La fermé générale a traité avec le canton de Zurich
pour lui fournir annuellement quatre mille bofles au volume,
& au prix de 36 liv. 10 fols par bofle.
Elle a encore traité avec le canton de Berne pour lui fournir
par an vingt-quatre mille quintaux de fel trié, au prix
de 6 liv. 10 fois par quintal. Une partie de celte fourniture
eft faite par la faline de Salins, & l'autre par celle de Mont-
morot.
Ces deux traités, tant avec Zurich qu’avec Berne, font de
la même date. Ils font faits également pour Z4 ans, & ont commencé
au premier Octobre '744.
(/) Les trois efpeces de fel d’ordinaire écarit deftinées à la
fourniture de la Franche-Comté , comme il ne fublïftoit anciennement
dans cette province que trois bailliages , celui
d’amont, celui d'aval & celui de Dole, toutes les villes 8c
communautés ont été employées dans les rôles loüs ces trois
divifions, ainfi que les efpeces de fel qui leur font afledtécs.
Le gros ordinaire fe délivre aux bailliages d’amont & de
Dole.
Le petit ordinaire au bailliage d'aval.
Et le fel déporté à quelques communautés du voifinage de
Salins , probablement pour les attacher au fervice des falines.
Quoique ces bailliages aient été fuppririiés par la création
de quatorze nouveaux bailliages , on n’a apporté aucun changement
dans l’attribution des fels aux vilies & communautés ,
qui pour cette délivrance, font toujours réputées appartenir
aux anciens bailliages dont elles fàifoient partie.
(Æ) C’eft dans les dix premiers jours de chaque mois que
les communautés affeétées à la faline de Salins , ainfi que les
magafineurs , y envoient lever les premières leur fel d’ordinaire,
8c les féconds le fel roziere. Les voituriers qui viennent
chercher ces felsfe nomment fauniers. Le receveur après
avoir vu leur procuration ,lenr donne pn billet de délivrance,
qu’ils vont porter à des employés établis fous le nom de contrôleurs
aux pafjavants. Ces commis, au nombre de deux, en-
regiftrent le billet, & expédient enfuite au nom de chaque
communauté, avec celui du faunier, lespaffavans, qui le mois
fuivant, doivent être rapportés avec la décharge des éche-
vins 8c des curés des lieux.
Les paffavans font donc des efpeces de fan fs-conduits qui
BBbb