5'o C R I \
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m 5 tombe *\ Mcmtereau ; & lï1 Marne. L’Yonne,
cille teole. fournit au moins la nvoitié de la provilion.
RIV1N . f ty»■ :r.tn >S id u it d e ) Ri vin entreprit
de d«Tendre dans une 1differ! a tuan publique qu’il fit
dans Funivcrhte de L<riplie k , le fenthuent de fon
ocre fur le trou <lu tympan dont: il a donne la figure,
ovù porte fon nom ; ou le donne aulh a des condiùts
des glandes lubliiiiguales. T y m p an ,
G LAN d e 6* SurUNO UAIE
R IV IN E .R rClN A , f. f. ( K f i . nnt. Bot.) genre de
F1 :e, dont la fleur n\i point de pétales; elle eft
polée de pli uicurs étamines foutenues par un en-
:e (pu a ouatre: feuilles ; le piftil devient dans la
lu un fruit me»11. ou une baie ronde pleine de lue ,
:ontient une■ lenience ttrrondie. Plumier, «ov«
royc;• PlANTt
Riil'K V - fsU THUS t ,( Pi, t} nnt. fou.) c’eff une
oui vit;nt tles îh?s de Lupicjos de des
?! te une fleu; 1 jaune pâle, en fleurs
de marqués de points d’un
f fonce. Utte autr au même nom a la
fil
R.i y o -d e L -
tachété de pourprefoncc.
purpui
SOLE » ( 1
mo<l. ) ruifleau , ou
te mt d’ Italie , ‘étal Eglife ; il coule dans
la l’aiSine. de fe jette d;ans le Te verone. C ’eft la Di-
S* « d’Horace,7 i* . /. epit. XVÜji. y, 104. félon Léandre
de quelques autres lava ns. (Z>. /. )
RlYO-Di-MOSSO , ( €&§. mod. ) rivière d’Italie
, au duché de Spolete ; elle pâlie au pié du bourg
de C a ruinât e . à 16 milles de Rome, & le jette dans
le Tibre , proche du port de Monte-Rotondo. An-
cemeraent cette rivière iéparoit le territoire des
Sabins de celui des Gruftuminiens. (D . J .)
RIVOLI, (-Géog. mod. ) en latin Ripulee ; ville
d'Iraliedans le Piémont, fur le penchant d’une agréable
colline à 6 milles au couchant de Turin ; on y
compte environ fept mille âmes , entre lelquelles
ie trouvent pluiieurs moines de l’ordre des carmes,
des capucins 6c des dominicains. Longitude 2J. 8.
Le roi de Sardaigne y a un beau palais, embelli
par Charles Emmanuel î. de ce nom, duc de Savoie,
qui v naquit le u Janvier 1562. Ce prince étoit un
homme de génie , profond politique, magnifique en
palais & en églifes , voluptueux, fi caché dans fes
deilrins qu'on diloit que ion coeur étoit plus inaccef-
fihle nue îon pays ; plein de valeur , 6c 1 un des
ands capitaines de ioniiede . Son ambition deme-
jurée lui fuggéra le projet de devenir comte de Provence
en 1 s 90, & le fit aipirer au royaume de France
pendant la ligue. & à la couronne impériale après
w*
la mort de l’empereur Matthias. Cette humeur entreprenante
excita contre lui la jaloufie des rois de
France, d’Efpagne, des Allemands & des Vénitiens.
Sa ville de Saîuce tut prilé par les maréchaux de la
Force 5c de Montmorenci ; enfin voyant par fa faufie
politique ion pays également ouvert aux François &
à fes alliés, il tomba malade à Savillan, & mourut de
d'Ai’c ir irris jours apres, en1 1630, âgé de 78 ans.
LT A TO CANTO , ( Mujiq. ital. ) c’efl un
chant reiîverfé oui après avoir lervi de deflus, fert
de bafle ; 6c rn oltato bajjo , eft un chant qui après
rvi de WÆe 2 fert de c•c-lius. (D . J.)
Ri\T>FIE, f. f- les horlogers:ippellent ainfl la partie
d’une pu a être rabatue à coup de
niarteau fur une autre; pour bien river il eft necef-
^ir? de ni trop peu de rivure ;
briff» trop, les coups de marteau ne font que
-%r'i^dela rivure . fans les faire entrer
es de la piece avec laquelle on la rive ; fl
2u conti'aire 00 n ’en biffe ]point afîez , les parties
; r.e font point afiez abondantes pour que les
ivees pujfient trien tenir les unes avec les
2 itfts ; i'jri^xe la rivu't & la partie dans laquelle
e,.e doit entrer font roruie, 6c que les horlogers crax-
R I Z
gnentque tes pièces uvées ne tournent 1 une furl autre
, ils ont loin do faire de petits crans dans la partie
fur laquelle on rabat la rivure. Les horlogers donnent
encore le nom de rivure ù la partie d’un pignon
ou d’une alliette fur laquelle la roue cil rivée. Voy
A s.s 1 etye , Pign on, ov.
R iv u R1'., (terme de Serrurier, de TaiUatuîitr , de
Coutelier. ) c’ell la broche de fer qui entre dans les
charnières des fiches pour en joindre les deux ailes,
RIXE, f. fi (Jurifprud.) terme de palais qui lignifie
une querelle, un débat arrive entre pluiieurs
perf'onnes lorlqu’il y a eu des coups donnés , ou des
menaces, ou des injures dites. l'oye^ A ccusation ,
C r im e , D é l i t , Injure, Plainte. (.//)
R IZ , f. m. (Hi/1. Tint. Bot.) ori{a; genre de plante
dont la fleur n’a point de pétales. Les femences font
un pçu épaifies 6c ovoïdes ; elles naillent en ép i, 6c
elles font renfermées dans une capfule qui eft: terminée
par un filet.Tournefort. Diji. reih. Voye^ Plante.
Comme c’eft dans les lieux oh le ri{ croît, que le
foin des terres devient pour les hommes une immen-
lè manufa&ure, on doit me permettre d’entrer dans
quelques détails fur ce fujet. D ’ailleurs le n\ demande
une culture particulière, 6c qui doit être d’autant
mieux circonftanciée, qu’on veut en tranfintcîi'e la
pratique en des pays ohilne vientpas naturellement.
Cette plante poulie des tiges ou tuyaux de trois à
quatre pies de hauteur, plus gros 6c plus fermes que
ceux du blé, noués d’efpace en efpace ; fes feuilles
font longues , charnues, allez femblables à celles de
la canne ou du poireau. Ses fleurs naiftent à fes fom-
mités, & refl'emblent à celles de l’orge ; mais les graines
qui les fuivent, au lieu de former uil épi', font
difpofées en pannicules oubouquets, enfermées dans
une capfule jaunâtre, ou coque formée de deux balles
rudes au toucher, 6c dont l’une fe termine en un
long filet : on fait que fes graines font blanches 6c
oblongues. : / •’
En général le ri* fe cultive dans les lieux humides
6c marécageux, 6c dans des pays chauds , du moins
à en juger par les contrées oh il eft le plus en ufage,
& oh il fait la principale nourriture des habitans.
Tout le Levant, l’Egypte, l’Inde, la Chine, font dans
ce cas. Les états de l’Europe oh l’on en recueille davantage,
font l’Efpagne 6c l’Italie, 6c c’ eft de-làque
nous vient prefque tout le ri{ que Ton confomme en
France. M. Barrere ayant fait beaucoup d’attention
à la culture de cette plante, tant à Valence en Efpa-
gne, qu’en Catalogne 6c dans le Roulïillon, a envoyé
à l’académie royale des Sciences, en 1741 >lln me~
moire dont voici la partie la plus effentielle.
Pour élever utilement le ri{, 6c en multiplier le
produit, on choifit un terrein bas, humide, un peu
lablonneux, facile à delfécher, & oh l’on puifle faire
couler aifément l’eau. La terre oh l’on le feme, doit
être labourée une fois feulement dans le mois de
Mars. Enfuite on la partage en pluiieurs planphes égales
, ou carreaux, chacun de 15 à 2.0 .pas de côté.
Ces planches de terre font léparées les unes des autres
par des bordures en forme de banquettes, d’environ
deux pies d’hauteur, fur environ un pié de largeur,
pour y pouvoir marcher à fec en tout tems,
pour faciliter l'écoulement de l’pau d’une planche de
ri[ à l’autre, & pour l’y retenir à volonté lans qu’elle
fe répande. On aplanit aulïi le terrein qui a été foui,
de maniéré qu’il foit de niveau , 6c que l’eau puifle-
s’y foutenir par-tout à la même hauteur.
La terre étant ainfl préparée, on y fa it couler un
pié, ou un demi-pié d’eau par-deflus, des le commencement
du mois d’Avril; après quoi on y jette le
de la maniéré fuiyante. Il faut que les grains en
aient été confervés dans leur balle ou enveloppe,&
qu’ils aient trempé auparavant trois ou quatre jours
dans l’eau, oh on les tient dans un fac jufqu’à ce
qu’ils foient gonflés, 6c qu’ils commencent à germer.
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Un homme, pics nus, jette ces grains fur Ic.< pJarl-
ch es inondées d’eau, en fuivant des alignement à-peu-
pres lemblablesi'l ceux qu’on oblerve dans les filions
en louant le blé. Le ainfl gonflé, 6c toujours plus
pelant que l’eau, s’y précipite, s’attache à la terie,
6c s’y enfonce même plus ou moins, félon qu’elle eft
plus ou moins délayée. Dans le royaume de Valence
, c’eft un homme à cheval qui cnlemence le ri7.
O11 doit toujours entretenir l’eau dans les champs
enfcmencés jufque vers la mi-Mai, oh l’on a foin de
la faire écouler. Cette condition eft regardée comme
indilpcnfable pour donner au r/jr l’accroiflèment né-
ceflairc, 6c pour le faire poufler avantageufement.
Au commencement du mois de Juin , on amene
une fécondé fois l’eau dans les rivières, 6c l’on a
coutume de l’en retirer vers la fin du même mois,
pour farder les mauvaifes herbes, fur-tout la prêle
&: une efpece de fouchct, qui naiflènt ordinairement
parmi le riç, & qui l’empêchent de profiter.
Enfin on lui donne l’eau une troifieme fois, favoir
vers la mi-Juillet, 6c il n’en doit plus manquer juf-
qu’à ce qu’il foit en bouquet, c’eft-à-dire julqu’au
mois de Septembre. On fait alors écouler l’ eau pour
la derniere fois, 6c ce defféchement fert à faire agir
le foleil d’une façon plus immédiate fur tous les fucs
que l’eau a portés avec elle dans les rivières, à faire
grainer le riz, 6c à le couper enfin commodément,
ce qui arrive vers la mi-Oéfobre, tems auquel le
grain a acquis tout fon complément.
On coupe ordinairement le ri{ avec la faucille à
feier le blé,ou,-comme on le pratique en Catalogne,
avec une faux dont le tranchant eft découpé en dents
de feie fort déliés. On met le ri{ en gerbes, on le
fait fécher, 6c après qu’il eft fe c , on le porte au moulin
pour le dépouiller de fa balle.
Ces fortes de moulins refl’emblent allez à ceux de
la poudre à canon, excepté que la boëteou chauflure
du pilon y eft differente. Ce font pour l’ordinaire
fix grands mortiers, rangés en ligne droite, & dans
chacun defquels tombe un pilon dont la tête, qui eft
garnie de fer, a' la figure d’une pomme de pin, de
demi-pié de long, & de 5 pouces de diamètre ; elle
eft tailladée tout au tour, comme un bâton à faire
moufler le chocolat.
Nous ne nous arrêterons pas à décrire la force motrice
qu’on y emploie , 6c qui peut différer félon la
commodité des lieux. En Efpagne 6c en Catalogne
on le fert d’un cheval attaché à une grande roue ,
&c.
Le riz qu’on feme dans une terre falée, y pullule
ordinairement beaucoup plus qu’en toute autre. On
en retire jufqu’à 30 oü 40 pour un ; par conséquent,
6c toutes choies d’ailleurs égalés, les côtes 6c les plages
maritimes y feront les plus propres.
Après avoir décrit la maniéré dont le riç fe cultive
en Europe , il faut indiquer celle des Chinois, qui
qui eltie peuple le plus induftrieux à tirer parti du
terrein, 6c celui chez lequel la plus grande lagacité
des laboureurs fe porte à la culture du ri^ : pour y
reuflir, ils commencent .par fumer extraordinairement
les terres, & n’en pas laifler un feul endroit
lans rapport avantageux. Les Chinois font bien éloignes
d occuper la terre fuperflue en objets agréables,
comme à former des parterres, à cultiver des fleurs
paflagérés, à drefler des allées, 6c à planter des avenues
d’arbres fans rapport ; ils croient qu’il eft du
bien public, 6c, ce qui les touche encore plus, de
leur interet particulier, que la terre produite des
choies utiles. Auflï toutes leurs plaines font cultivées,
& en plusieurs endroits elles donnent deux fois l’an.
Les provinces du midi font celles qui produifent le
plus de parce que les terres font balles &: le pays
aquatique.
Les Laboureurs jettent d'abord les grains fans or-
Tome X IK &