
MADAGASCAR COLONIE FRANÇAISE
ADMINISTRATION DU GÉNÉRAL GALLIENI
I . La repression de l’insurrection. — Après l’annexion. — Le nouveau
commandant supérieur des troupes. _ Nouvelles mesures d’organisation
G a lK e Î ?•' ~ dCS Pouvoirs entre les mains du général
alheni. Situation politique a la fin de septembre 1896 Plan du
general Galliern pour réprimer l’insurrection : mesures d’ordre militaire
et de police; mesures d’ordre politique et économique. _ Premiers résille
s . — Administration intérieure. — Déposition de Ranavalona III et
verneme f . T 1M de la pacification. | crnement general. _ Création du gyou-
II. - Le gouvernement général. — Situation de la colonie au milieu de
1897 - Penetration des régions habitées par les peuples indépendants.-
ituation en mars 1899. — Congé du général Gallieni ; intérim du qénéral
ennequm. — Retour du général Gallieni. — Achèvement de la conquête
et de la pacification. — Programme économique. — L ’administration depuis
1900. Misiues politiques. — Mesures administratives. — Enseignement.
eett rJiechheis!s eP lfdeT la ec;o lron ie.r a—v—a ,C!xo npculbulsiicosn- .— Colonisation. - Développement
I
La répression de l ’insurrection.
^ Après l ’annexion. — L’annexion de Madagascar à la
France coïncide avec le plus grand développement de
l’insurrection dans l’île. Elle marque la fin complète des
difficultés d’ordre diplomatique susceptibles de gêner
notre action politique et colonisatrice, en même temps
qu elle détermine très nettement nos droits et nos responsabilités.
Le gouvernement, désormais plus libre vis-à-vis des
populations indigènes ainsi qu’à l’égard des puissances
étrangères, prit la résolution d’amener dans la colonie
une prompte pacification et d’étendre rapidement notre
action sur les régions qui n’étaient pas précédemihent
soumises aux Hova et qui, par suite, échappaient à notre
autorité. A cet effet, il jugea qu’il serait avantageux de
substituer le régime de l’occupation et de l’administration
militaires à l’administratiôn civile dans les régions
troublées de l’île.
Le nouveau commandant supérieur des troupes.
— C’est animé de cette pensée qu’il choisit un officier
supérieur de grand mérite pour remplir les fonctions
de commandant supérieur des troupes, en remplacement
du général Voyron, arrivé au terme de son séjour. Cet
officier supérieur, le colonel d’infanterie de marine Gallieni,
avait, comme son prédécesseur, fait aux colonies
la plus brillante carrière, et s’était principalement distingué
par d’éminents services au Sénégal, au Soudan
et en Indo-Chine. Il fut nommé général au moment de
quitter la France. Le gouvernement comptait déjà lui
confier bientôt la direction de la colonie.
Nouvelles mesures d’organisation et d’administration.
— En même temps, donnant satisfaction aux
observations fondées de M. Laroche, le gouvernement
abrogeait par un décret du 11 juillet 1896 les dispositions
néfastes de l’article 5 du décret du 11 décembre 1895,
relatif aux rapports du résident général et du commandant
supérieur des troupes.
La réglementation fixée pour nos autres colonies par
les décrets des 27 janvier 1886 et 3 février 1890 était,
par suite, rendue applicable à Madagascar, où le com