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l.es, 1 intempérance, le défaut absolu d W u e “ dt
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I enfance et de prévenir ou de combattre les n faM e s
et les p o s te s ta é,aW« e n U
ternités ! ! J - * “ édlcale et <*« * * * * les matern
tés, les^ hop,taux indigènes, les léproseries etc
m en l d t s l i î a ™ eS t commet des établisse^
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de qualités ad ^ e, GalliMi »»"t doublées
t a n l s lL ra‘ 1TCS 61 ^'oegnnisstion non moins
grandes. L oeuvre entreprise par lui est:de longue haleine
mais on peut déjà constater bien des r é s u l t é L t i “
Paraissent de sûrs garants de la réussite finale,.
L administration depuis 1900. — L’extension dp«
mesures adoptées par le général Gallieni s’est poursui
vie avec méthode depuis, quatre ans. Quelques-unes ont
les
es circonstances qui les avaient d’abord inspirées • presque
toutes ont ete confirmées et rendues définitives’ L’or
gamsation actuelle de la colonie est, en effet la con
sequence de la politique suivie à M a d a g ^
gouvernement français depuis la- conquête et par ÏT q è
neral Gallieni pendant son gouvernement, Les pages qui
précèdent ont montré comment s’était établie peu à peu
notre domination et comment elle s’était affermie pro
gressivement, grâce à l’esprit de méthode, au oéniJ
créateur et organisateur du chef de la colonie au zèle
clairé et au concours dévoué de ses collaborateurs, J
Pour voir le chemin parcouru et constater les résultats
acquis, il suffira d’énumérer sommairement, en matières
politique, administrative et économique, les principaux
actes qui, depuis la rentrée du général Gallieni à Madagascar,
ont marqué particulièrement les progrès de la
colonisation française.
On aura ainsi une notion exacte de l’état actuel de
notre nouvelle possession.
Mesures politiques. —■ En matière politique, le retour
du général Gallieni à Madagascar fut marqué par diverses
mesures bienveillantes et gracieuses. C’est ainsi que les
exilés malgaches déportés à la Réunion en 1896, 1897
et 1898 furent autorisés, au mois d’août 1900, à revenir
d a n s leur pays ; en octobre de la même année furent ramenés
à Tananarive les restes mortels de l’ancien premier
ministre Rainilaiarivony, décédé en juillet 1896 à
Alger ; en 1901, le gouverneur général remit à titre gracieux
plus de 200000 f r f aux familles des. exilés politiques
dont les biens avaient été confisqués, etc.
Pour encourager les meilleurs serviteurs de la France,
le gouverneur général a créé, en mai 1901, un ordre du
« mérite pour les indigènes a , , . /
D’autre part, désireux de voir défendre dans les conseils
de la colonie, par les intéressés eux-mêmes, les droits
des Européens établis à demeure, il provoqua l’admission
de deux colons français notables dans le conseil d’administration.
Enfin, devant les habitants de toute origine, il inaugura
à Tananarive, le 23 novembre 1901, le monument
commémoratif de l’annexion de Madagascar à la France,
puis le 23 mai igo3, le buste de Jean Laborde.
Cès actes ont produit le meilleur effet dans la population
européenne et dans la population indigène. Celle-ci
s’accoutume de plus en plus à voir dans nos représentants
officiels les successeurs de ses anciens souverains,