
il n’a que 5o mètres de longueur ; le second, à Tamatave,
par une société privée ; cet ouvpagC) long de 3oo mètres,
est muni de tous les apparaux nécessaires au chargement
et au déchargement des navires' ; 1$ troisième,, à Diégo-
Suarfcz, â également été concédé à l ’industrie privée.
Dans les ports moins importants, tels que Vohémar et
Tulear, des appontements en bois ont été Construits,
D’autre part, des travaux de protection assez résistants
contre les érosions de la- mer ont été exécutés à Tain atave
et à Majunga,
En ce qui concerne les phares, pour diminuer le nombre
des feux à édifier sur la côte, on s’est attaché à faire
grand usage des secteurs colorés qui, en projetant des
faisceaux blancs dans les bonnes directions, couvrent les
points dangereux par des feux colorés et peuvent souvent
remplacer un alignement déterminé par deux lanternes.
Un grand feu d’atterrissage à éclair a été construit au
cap d’Ambre. Il permet de reconnaître à-grande distance
la partie nord de Madagascar.
Le système d’éclairage de Diégo-Suarez a été complété
et amélioré. L ’ancien appareil de l’îlot des Aigrettes, qui
n’avait pas une portée suffisante, pour éclairer les abords
de la passe, a été remplacé par un autre plus puissant ;
un deuxième phare a été construit au cap Miné. ;
Deux phares, l’un à la pointe Ilastie et l’autre à la
pointe Tanio,-ont été construits à Tamatave.
A Majunga, on a construit à Katsepe un grand phare
d’atterrissage, qui, avec les deux feux du port d’Ano-
rombato et de la pointe de Sable, assure, d’une manière
complète, l’éclairage de la baie.
Un simple feu, d’une portée de 4 ou 5 milles, éclaire
pour le moment la rade de Fort-Dauphin.
Le programme complet dont la réalisation se poursuit
comprend la construction de grands deux côtiers sur l’îlot
Boisé, à moitié route entre Nosy-Be et le cap d’Ambre,
sur le cap Angontsy ou cap Est, sur la pointe nord de
l’île Sainte-Marie, sur la pointe Itaperina, aux abords de
Fort-Dauphin, sur de; cap Saint-Vincent et sur le cap
Saint-André.
Enfin, on a amélioré et transformé le balisage des ports.
11 y a encore beaucoup à faire pour que les côtes de
Madagascar soient dotées d’un outillage économique
complet, mais la simple énumération qui précède, des
travaux exécutés depuis la conquête, montre que ces dernières
années ont été laborieuses et fécondes*...
Lè personnel des ports, rades et phares comprend :
2 capitaines et i lieutenant de port; ' ^ p.
3 pilotes ; des patrons et des canotiers ; i g gardiens et aides-gardiens
dé phares ; u gardiens et aides-gardiens de sémaphores.
Le crédit inscrit au budget local de i(jo5 pour les ports, rades et
phares est de 182 i i y f r . , sensiblement inférieur a celui de 1904(0»
par suite d’ube réductiftR d’environ gh 000 fr, sur le matériel.
1. Leà'dépenses du Budget ordinaire de Madagascar pour les ports', rades,
phares et flottille depuis 1896 se répartissent comme suit :
1897.................. 79606 fr. 1901................... 421 186 fr.
X898.......................i 3 i 066 1902...................549957
1899. . . . . . 84986 ! 1903...................420270
1900. . . . . . 83 3o6 1 9 0 4 .................................. , 225 548
II faut y ajouter les crédits extraordinaires provenant des fonds d’emprunt
dont le détail a été donné plus haut. r