
chapitre, ont été réparties, selon leur nature, entre dix
chapitres (*), comme pour nos autres colonies; dès
l’année 1900, le budget comportait des prévisions distinctes
pour l’entretien des forces de Diégo-Suarez, à
litre de point d appui de la flotte. Cette répartition subsiste
encore.
Administration, des crédits militaires. — Au point
de vue de I emploi des crédits, la réglementation générale,
déterminée par le décret du 20 novembre 1882 et
les actes subséquents, est en vigueur à Madagascar ; il y
est fait également application des principes posés par
le décret du 3i mai 1862 sur la comptabilité publique et
par le règlement d’exécution qui porte la date du ik janvier
1869.
Le ministre des colonies adresse, par ordonnances,
des délégations de crédits a l’ordonnateur secondaire
qui délègue a son tour les ressources nécessaires aux
sous-ordonnateurs installés à Majuuga, Tarnatave, Diégo-
Suarez et Saint-Dénis de la Réunion, Après, liquidation',
toutes les dépenses font l’objet de mandats, qui sont; acquittés
par les caisses des trésoriers-payeurs de Madagascar
et de la Réunion ou de leurs préposés.
L exercice une fois clos, les comptes financiers de la
colonie sont rendus dans la forme d’un étal de développement
des dépenses militaires, qui vient se fpndre dans
le compte général du département. Le contrôle du parlement
et l’examen de la Cour des comptes s’exercent
par la suite sur les résultats- accusés par l’emploi des
crédits. A. cet égard, la situation de Madagascar n’a pas
donné lieu à 1 adoption de dispositions particulières.
i.. Yoir p. 33a.
2. L ordonnateur secondaire est 1-officier de commissariat des troupes
coloniales le plus élevé en grade, qui exerce les fonctions de directeur, du
commissariat, , - -
Il y a lieu de signaler, au sujet de l’administration des
crédits militaires, un organe particulier qui fonctionné
encore à Madagascar et qui y a rendu de grands services.
Il en est aussi fait usage au Tonkin, en Afrique occidentale
et dans toutes les régions d’occupation récente où
le service de la trésorerie ne peut être partout représenté.
II s’agit de l’institution appelée « caisses de fonds
d’avances ». Alimentées à l’aide d’un mandat d’avances *; E ¡S . . 1 .
émis sur l’un des chapitres du budget colonial, ces caisses
payent les dépensés de tous lès services et perçoivent des
recettes provenant des contributions locales. Par la suite,
on procède à un apurement et à une régularisation de
leurs opérations, qui donnent aux recettes leur véritable
destination et répartissent les dépenses entre les divers
services‘intéressés.-
• Ces caisses, dont la> comptabilité est élémentaire, sont
la plupart du temps gérées par des officiers ou des fonctionnaires
militaires -; elles constituent un rouage auxiliaire
du Trésor ; leur nombre diminue au fur et à mesure
que les progrès de la pacification permettent d’augmenter
l’importance des services civils de la trésorerie. Il en
existait encore :
i o le i5r janvier igoaynécessitant une provision globale de g56ooo fr.
7 le i cr — igo3, . — de 584ooo
3ie'i** ^ ïg o ^ ,'" ' ' M — d c 36oooo
Il convient dè remarquer que F administration civile
fait usage également, dans béaùcoup de localités, de ces
caisses de fonds d’avariées.
Administration des corps dè troupes. — Les règles
d’administration appliquées à Madagascar sont les mêmes
que celles en usage pour les troupes de nos autres possessions
d’ôütrè-mër. .Les principes généraux de l’ordon