
d’entretien sont confiés à des agents de culture, dirigés
par les chefs de circonscription.
Les stations et plantations modèles sont :
A. Circonscription agricole de l’Est (’).
i° La station d’essais de l’ivoloina, située à i 4 kilomètres
de Tamatave, qui a pour objet l’étude des cultures
pratiquées sur la côte et les améliorations a y apporter.
Depuis sa création, en exécution d’un arrêté du
i i décembre-1897, de nombreux travaux y ont été effectués
; un véritable catalogue vivant des végétaux des
pays tropicaux y est constitué ; des installations nouvelles
y sont encore, en cours de construction, aussi bien
pour l’étude des cultures que pour l’élevage du bétail.
20 La cocoterie de Vohidrotra, près de l’embouchure
de l’ivoloina, non loin de Tamatave, qui a été instituée
en vertu d’un arrêté du 21 décembre 1900 ; on s’y emploie
à préparer le développement de la culture du cocotier
sur la côte de Madagascar (2). Son étendue dépasse
i 5o hectares. Outre la culture du coco et un travail
minutieux de sélection pour déterminer et développer
les meilleures espèces, on y poursuit aussi des études
t. La station agricole primitivement établie à Mananjary a été supprimée
à ta fin de igo3. Une pépinière seule a été conservée.
a. Cet établissement a pour but : .
10 De produire des noix ou des plants de cocotier destinés à être livrés
aux colons et aux indigènes, soit à titre gratuit, soit à un prix très minime,
dans le but de favoriser cette importante culture à Madagascar ;
20 D’introduire et de répandre dans la colonie les meilleures variétés de
coco nucifera du monde entier ;
3° D’introduire à Madagascar diverses industries se rattachant au cocotier,
comme la fabrication du coïr et du dessicated coconut, qui, à côté de
la préparation du coprah et des huileries de coco, ont pris dans certains
pays, et notamment à Ceylan, une extension considérable ;
4» De rechercher pratiquement les meilleures méthodes à adopter pour la
culture de cette plànte à Madagascar ;
5° De rechercher accessoirement les autres cultures capables d’être entreprises,
comme à Ceylan, sur les terres sablonneuses du littoral, qui, généralement,'
sont assez pauvres (cannellier, arachides, etc.). — Voir le rapport
d’ensemble publié au Journal officiel de Madagascar, du 22 août 1903.
sur d’autres arbres utiles, notamment les cannelliers et
les lianes à caoutchouc.
Les principales mesures à prendre pour l’extension de
la culture du cocotier, qui présente un très haut intérêt
pour la prospérité de la colonie, ont été exposées et sanctionnées
par un arrêté du 28 novembre 1902.
3° La station d’essais de Nahimpoana, établie par
arrêté du 21 avril 1899, à 7 kilomètres de Fort-Dauphin
; les études et les recherches qui y sont faites portent
principalement sur la culture des végétaux à caoutchouc
du sud de Madagascar (intisy, lianes diverses), sur la
plantation et la préparation du thé, de la vanille, du
tabac et du café, ainsi que sur la production des denrées
agricoles (fruits, graines, légumes d’Europe) éxportables
dans le Sud africain.
Cette station possède des pépinières, un potager, un
verger et un troupeau. Établie d’abord dans un domaine
mis en valeur de 1888 à 1895 par un Européen, elle a été
accrue, en 1901, dans des proportions qui permettront
des essais de grandes cultures et des études d’ensemble.
B . Circonscription agricole du Centre.
4° La station d’essais de Nanisana, créée par arrêté
du 12 février 1897, à 3 kilomètres au nord de Tananarive,
a pour mission d’étudier toutes les questions intéressant
l’agriculture dans le centre de Madagascar. Elle
doit aussi fournir aux* administrations, aux colons et
aux indigènes, tous les plants, graines et boutures
dont ils ont besoin et les renseigner sur les questions
agricoles.
Depuis sa création, le jardin d’essais de Nanisana
s’est efforcé de remplir ce programme aussi complètement
que possible. Il a été agrandi par diverses acquisitions
et comprend aujourd’hui à peu près 5o hectares.
Il possède notamment un vaste potager, où sont représentés
presque tous les légumes, un grand verger et de