
ment, en 1905, s’élèvent à 645 53o fr. permettant d’entretenir,
outre le chef de service :
/ 2 inspecteurs, 1 directeur d’école primaire supërieure;
Européens. . j 22 instituteurs européens, 21 institutrices françai-
I ses ;
l 6 contremaîtres d’agriculture et de travail manuel.
/ 4 inspecteurs, 20 professeurs assistants ;
Indiaènes ') W? instituteurs, 5 institutrices adjointes :
3 • * i 5 7 maîtresses de couture;
\ 22 contremaîtres, 3 plantons.
Considérations générales. — Malgré tout ce qu’il à
été possible de faire jusqu’à ce jour, des lacunes existent
encore dans l’organisation de l’enseignement à Madagascar,
notamment en ce qui concerne l’enseignement
secondaire classique, qui n’est donné dans aucun établissement
; les nombreux Européens établis dans l’îles ont
obligés d’envoyer leurs enfants dans les lycées de France
ou au lycée Leconte de Lisle, à la Réunion. Pour atténuer
les inconvénients de cette situation, la colonie doit
entretenir un certain nombre de bourses dans ces lycées,
en attendant qu’il en soit créé un à Tananarive. De
même, des subventions sont accordées à un certain
nombre de jeunes gens pour suivre les cours de? facultés
métropolitaines.
L effort considérable fait à Madagascar pour l’enseignement
ne pourra pas être infructueux.
La race malgache est avide d’instruction,et de développement
intellectuel. Tous les sacrifices consentis, soit par
la métropole, soit par la colonie, pour lui donner satis^
faction à cet,égard ne pourront que rapprocher les indigènes
de notre civilisation et de nos institutions. Par-
suite, on doit espérer qu’ils seront profitables à.notre
influence et à notre autorité dans l’océan Indien, et qu’il
n’y aura jamais lieu de les regretter.
Les progrès accomplis en dix ans sont indéniables,
mais il faut attendre qu’une génération entière, au moins,
en ait profité, pour être en mesure d’apprécier équitablement
les résultats acquis.