
9 pharmaciens des troupes coloniales,
5 officiers d’administration du service de santé des troupes .coloniales.
Les infirmiers des hôpiiaux et ambulances appartiennent
à la section d’infirmiers des troupes coloniales, ils
comprennent un cadré français èt un cadre indigène.
Les infirmiers des corps de troupes sont des infirmiers
régimentaires, choisis;parmi les hommes de ces corps.
Formations sanitaires, --i-à Les formations sanitaires
du service de santé du corps d’occupation se divisent
en : hôpitaux, ambulances, infirmeries de garnisons et
postes.
Les hôpitaux et ambulances sont sous l’autorité immédiate
du directeur du service de santé ; les infirmeries et
les postes sont placés sôüs son contrôlé technique, mais
relèvent de l’autorité du commandement.
Les hôpitaux présentent toutes les ressources médicales
désirables. Ils reçoivent les malades militaires ainsi
que les malades civils européens, mais ceux-Ci sônt traités
à charge de remboursement suivant les assimilations du
tarif ci-dessous :
, ; . Officiers . .
■ , Sous-officiçrs
; Soldats. . .
Ért fr. par jour.
6 .. . , ¡
Un service journalier de consultations gratuites fest
organisé dans cés établissements pour lés'indigents européens
; lès médicaments leur Sont délivrés aux frais dü
servicë local.
Le personnel de l’hôpital comprend un médecin-major
de i re classe, médecin-chef, des médecins ’tràitants et un
pharmacien. L’administration de l’hôpital est confiée à
un officier d’administration du service de santé des
troupes coloniales, assisté d’un sous-officier infirmier,
commis aux écritures. . ,
Les hôpitaux sont au nombré de quatre:
i® L’hôpital de Tananarive, installé à vingt minutes de
la ville, à Isoavinandriana, dans les bâtiments., fort
agrandis depuis, d’un hôpital élevé, avant notre occupation,
par les missions protestantes .anglaises. Il peut
recevoir 200 malades ;
2° L’hôpital de Tamatave, établi hors de la ville dans
des cases Espitalier à étage; il a également 200 places.
Un hôpital en pierre est en construction ;
3° L’hôpital de Diégo-Suarez, créé pour répondre aux
besoins nouveaux du point d’appui de la flotte ; il est abrité
dans les baraquements de l’ancienne ambulance du cap
Diégo et possède 200 lits. Un hôpital définitif est en construction
à Antsirane ; .
4° L’hôpital de Majunga, dont les bâtimenis définitifs
sont à peu près terminés ei qui comporte i 5o lits.
Les ambulances sont des formations sanitaires analogues
aux hôpitaux, installées dans- des conditions plus
modestes.
Le service médical y est assuré par un seul médecin
sauf à Fianarantsoa où il y en a deux.
Les ambulances assurent aux militaires et aux civils
les mêmes soins que les hôpitaux ; les conditions d’hospitalisation
y sont les mêmes. Elles ont une consultation
journalière, publique et gratuite, principalement destinée
aux indigènes, mais à laquelle les Européens sont
admis.
En raison de l’absence de pharmacies dans les localités
où elles sont installées, elles délivrent des médicaments
contre remboursement (').
Il existe actuellement sept ambulances rattachées, en
1. Les cessions se font aux prix de la nomenclature officielle majorés de
a5 p. 100 et de 60 cent, par kilogramme pour frais de transport.