
i w í ri. deS reyjenc¡kations pour actes antérieurs, avait
toute s i61116" 1 , . aiSSer à ^administration malgache
toute sa responsabilité vis-à-vis des créanciers étrangers •
ontreVe Í lPermettre’ * CaS écJléant^ ceux-ci d’e l c e r
contre elle une action susceptible de nous placer dans
in e situation défavorable et de nous forcer à intervenir
p ur réserver efficacement nos droits en même temps
que les siens.
Di“ 7’ ? latÍf à k délimilatian des territoires de
Diego Suarez devait rendre p a sib le le règlement définitif
de la question de notre établissement au nord de MaétaJ
t SreTo P P°SSeSsi0n en toute souveraineté nous
était reconnue Par contre, il confirmait l’autorité des
Hova sur tout le reste de l’île.
r , Elllin’, 0n ':0nteStail >'ulilité protocole annexe, qui
rappela« seulement les traités antérieurs et assurait aux
étrangers les mêmes avantages de. juridiction qu’à nos
nationaux en pays protégé.
v¡ fWP7 Sp 022S 611 FranCe' ~ M% r é les critiques qui
nement I raPPelées> Ie traité de i 8g5 était certai-
leqient plus avantageux que les précédents pour les intésu
r fo !T h aiS Pmi0n surtout beaucoup trop f'aPvUobrlaiqbUlee aCunx FHraonvac.e Olen ne leur
pardonnait pas de nous avoir joués constamment depuis
d l l 1 "?ntraintS à des dépenses considérables
ommes et d argent pour maintenir nos droits. Aussi
bien que les nouvelles de là prise de Tananarive et de la
conclusion de la paix, attendues avec anxiété, eussent
provoqué un véritable soulagement, nombre de journaux
réservèrent leur jugement sur le traité; divers
hommes politiques, notamment M. de Mahy, député de
a Reunion, .qui n avait cessé de réclamer l’annexion
pure et simple de Madagascar, firent connaître p u l l
quement leur sentiment défavorable.
11 convient d’ajouter, d’ailleurs, que les auteurs du
traité eux-mêmes, et notamment M. Hanotaux, ministre
des affaires étrangères, en étaient venus à considérer
comme insuffisants les résultats acquis. C’est d’ailleurs
par suite de circonstances indépendantes de leur volonté
que des conditions plus rigoureuses n’avaient pas été
imposées aux Hova.
Causes de la modération du traité. & Le texte du
traité du Ier octobre 1895 avait été remis par M. Hanotaux
au général Duchesne et à M. Ranchot, au moment
de leur départ de Paris à la fin de mars i 8g5, avec des
instructions dans lesquelles étaient envisagées les trois
hypothèses suivantes : ou le gouvernement malgache,
venant immédiatement à résipiscence, s’efforcera de
traiter au cours de la marche en avant du corps expéditionnaire
vers Tananarive ; ou bien il attendra pour se
soumettre que nos troupes se soient emparées de cette
ville, ou bien encoré, poussant la résistance jusqu’à ses
dernières limites, il abandonnera la capitale pour se
retirer dans le sud, la seule région où il puisse se procurer
le riz indispensable à la nourriture des soldats et
de la population qu’il aura entraînés dans sa fuite.
Le texte du traité avait été surtout préparé en vue de
la première hypothèse, c’est-à-dire d’une faible résistance
dès Hova, bien que l’occupation de Tananarive
et sa reddition aux autorités françaises aient toujours
été envisagées comme le but de l’expédition et la première
condition de la paix. On avait jugé qu’il ne convenait
pas, dans cette occurrence, d’imposer aux Malgaches
des conditions trop rigoureuses au risque d’exaspérer
leur patriotisme.
Mais, lorsqu’on connut les difficultés qu’eut à vaincre
le corps expéditionnaire et les pertes qu’il éprouva, le
gouvernement français comprit la nécessité d’aggraver