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Cette dépêche n’arriva à Tananarive que le 7 octobre
une semaine après la signature et la ratification par la
reine du texte primitif dfi traité.
Le général Duchesne et M. Ranchot firent tous les
deux connaître aussitôt à M. Hanotaux qu’il leur semdS
13 RépUM<IUe franÇa!Se 61 16 ‘ de
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maintenu : Le gouvernement de S ' M la r»«* j , r
blait impossible de revenir sur le fait accompli: « Le
gouvernement malgache, ajoutait M. Ranchot, ne comprendrait
pas un contrat unilatéral. Jusqu’ici nous avons
franchi la première phase d’une situation très délicate
sans trop de difficultés ; l’agitation se calme : elle renaîtrait
si le traité était remis en question.....
« Le premier ministre et les principaux conseillers hostiles
sont sous la garde militaire. Il est impossible de
conserver Rainilaiarivony dans le pays. Il serait utile de
lui désigner un lieu d’exil dans une de nos possessions.
« Le désarmement se poursuit, la population rentre
peu à peu à Tananarive, etc... »
La fin de ce câblogramme annonçait les premières
mesures prises par M. Ranchot et le général Duchesne (').
1. Ces mesures étaient prises en exécution des instructions remises au
général Duchesne avant son départ de France et contenues dans la lettre
ci-dessous :
Paris, le 29 mars i8g5.
« M o n s ie u r l e G é n é r a l ,
*« La question de la signature de la convention me conduit tout naturellement
à vous parler de l’attitude à observer vis-à-vis de la reine et du premier
ministre. Il est de toute nécessité que nous nous trouvions, pour traiter, en
face d’un pouvoir existant, connu et accepté de la population. Vous ne devez
donc rien tenter pour enlever son trône à la reine Ranavalona. Il n’y aurait
même que des avantages à ce que ce fût la souveraine elle-même qui prît
■l’initiative des pourparlers devant amener, la soumission des Hova.
« D’autre part, s’il est moins important pour nous que Rainilaiarivony,
dont l’autorité sortira probablement fort amoindrie de la crise provoquée par
■lui, reste au pouvoir ; si même il serait vraisemblablement difficile de l’y
maintenir après l’installation effective de notre protectorat à Madagascar,, il
11’en est pas moins vrai que, provisoirement, et surtout avant d’avoir traité,
nous n’avons aucun intérêt à l’en faire descendre.....
« C’est seulement dans le cas où, après la fuite de la reine et du premier
ministre, il vous paraîtrait impossible d’obtenir leur adhésion aü projet de
■traité, qu’il y aurait lieu, à l’expiration du délai qui leur aurait été signifié, de
proclamer la déchéance de Ranavalona et de pourvoir à son remplacement.
La nouvelle reine devrait être choisie dans la famille d’Andrianampoinimerina
Il conviendrait de placer auprès d’elle, comme premier ministre,
un homme qui, en même temps qu’il posséderait une autorité personnelle suf-
- lisante, paraîtrait disposé à accepter loyalement notre direction et à nous prêter
son concours pour l’exécution du traité qui aurait été signé au nom de
la reine. Sur ce point encore, je ne doute pas que vous ne fassiez appel aux
conseils et à l’expérience de M. Ranchot.
« Quel que soit le pouvoir avec lequel les événements vous amènent à