
ce qui concerne les fournitures de matériel, à l’hôpital de
Diégo-Suarez. Ce sont :
L’ambulaDce de Fianarantsoa . . . . . . . 80 lîts.
— Fort-Dauphin . 4q —
— A n a la la r a .....................................20 —
— Maevatanana 3o —
■ — Morandava 4° —
— Ilot Indien. 60 —
— ’i Tulear ............................... 4° —
Les infirmeries de garnison sont destinées à assurer le
traitement des militaires atteints d’affections bénignes et
dont l’état n’exige pas l’évacuation sur une formation
hospitalière. Elles fonctionnent conformément aux dispositions
du règlement sur le service de santé à l’intérieur,
mais peuvent exceptionnellement admettre des
civils européens ou indigènes.
Elles sont au nombre de sept, dont cinq sur le territoire
de Diégo-Suarez et deux pour les autres régions de l’île.
Les postes sanitaires disposent seulement d’une salle
de visite et d’un dépôt de médicaments; ils ne comportent
pas l'hospitalisation des malades qui sont traités
à la consultation de chaque jour ou à domicile.
Service de la santé. — Le service de la santé, ou service
sanitaire, fonctionne conformément aux prescriptions
des décrets du 3 i mars 1897 et du 20 juillet 1899,
réglementant la police sanitaire maritime dans les colonies
et pays de protectorat.
Il a été organisé par un arrêté du 28 mai 1898, en vertu
duquel les côtes de l’île sont divisées en trois circonscriptions
sanitaires ayant leur centre à Diégo-Suarez,
Tamatave et Majunga.
Le directeur du service de santé du corps d’occupation
remplit les fonctions de directeur de la santé; les
médecins-chefs des hôpitaux de Diégo-Suarez, Tamatave
et Majunga sont agents principaux de la santé et chefs
de l’une des trois circonscriptions sanitaires ; les méde-
cins-chefs des ambulances de Morandava, Tulear, Fort-
Dauphin, Andovoranto, ceux des postes médicaux de
Mananjâry et de Sainte-Marie, et le médecin de l’hôpital
de Nosy-Be sont agents ordinaires de la santé. Les officiers
de port, ou, à leur défaut, les agents des douanes,
stationnés sur les points de la côte autres que ceux cités
plus haut, sont sous-agents sanitaires.
Les agents principaux, chargés des circonscriptions
du service sanitaire, adressent tous les mois un rapport
au directeur de la santé.
L’article 10 de l’arrêté du 28 mai 1898 institue dans
les ports ouverts au commerce des conseils Sanitaires,
qui se réunissent une fois par mois (art. 11).
L’organisation de ces conseils, fixée d’abord par des
arrêtés du 26 novembre 1898, est régie aujourd’hui par
deux décisions semblables du 5 mai 1903, concernant
spécialement les ports de Tamatave, Diégo-Suarez, Majunga
et Mananjary. Ces arrêtés étendent à l’hygiène
générale les attributions des conseils, leur donnent les
attributions dévolues en France aux conseils départementaux
d’hygiène et de salubrité et délèguent aux chefs
des provinces ou commandants des cercles côtiers, dans
lesquels des conseils sanitaires n’ont point été institués
par arrêté du gouverneur général, les pouvoirs nécessaires
pour les créer.
Services sanitaires municipaux et locaux. — Dans
les différentes municipalités, le service sanitaire public
est assuré par un*médecin dit médecin municipal, nommé
par le maire ; il est chargé des soins à donner aux fonctionnaires
et d’une consultation gratuite pour Européens
et indigènes.
A Tananarive, Tamatave, Majunga et Nosy-Be, ce