
dustriels ou par íes services publics, en vertu de contrats
visés par l’administration ou placés sous le régime du
droit commun.
NOMBRE D’ENGAGES?
NOM DES PROVINCES. En vertu
DE CONTRATS
de
droit commun.
En vertu
DE CONTRATS
visés par
l’administration
TOTAL.
Diego ..................................
Vohemar
Maroantsetra . . . . .
Sainte-Marie . . . . .
Tamatave
Fetraomby
Beforona..............................
Andovoranlo.....................
Vatomandry-Mahanoro .
Marolambo.....................
Mananjary. . . . .
Farafangana . . . . . . .
Fort-Dauphin. . . . . .
Analalava
Majunga.....................
Manavavy . . . 1
Maintirano..........................
Maevatanana . . . . .
Morondava'. . . ; .
T u le a U ..........................
Mahafaly..............................
M an d r itsa ra .................
Angavo-Mangoro . . . .
Imerina du Nord . . . .
I t a s y ..............................
Imerina Centrale . . . .
Tananarive-Ville .
Vakinankaratra.
Ambositra ..........................
Fianarantsoa . . . . .
116
»»
256
»
»
»
1 095
2109
»
»
3
»
i4o
»
»
»
4i 3
»
T7
6
5i
336
»
63i
»
»
672
»
3 432
»
• »7
7
» 369
45
525
383
226
386
294
»
5
5*897 1
12
5
i 5a6
l 7
82
• V i .
y . -)?. /
6 i 3j
1 4i4
3 538
i 3- i46
533
4376
48
2 401
116
l 7
2567
36g
45
525
1 478
2 335
386
294
3
5
337
581
12
5
1 939
! 7 99
7 5i
6 467
i 4i4
4 169
i 3 ¡46
533
5o48
48
5 833
* T otaux 9277 36 265 45 542
,en9a3és en vertu des contrats placés sous le régime du droit
0 étaient autrefois rares. L état ci-contre montre que leur nombre croît
rapidement et que dans certaines provinces ils tendent à se substituer complètement
aux contrats passes en conformité de la réglementation locale
II
Immigration et émigration.
Immigration. — Recrutement de travailleurs à l’ étranger.
— Pour compenser l’insuffisance de la main-
d’oeuvre locale, conséquence de la faible densité de la
population de Madagascar, le gouvernement de la colonie
a songé à faire appel à la main-d’oeuvre étrangère.
Un premier essai a été tenté en 1896 et 1897. Plusieurs
convois de Chinois, recrutés sur la frontière du
Tonkin, furent amenés à cette époque pour participer
aux premiers travaux de la route de l’Est ; presque tous
furent rapatriés à l’expiration de leurs contrats d’engagement.
Quelques-uns restèrent cependant dans le pays
pour s’y livrer au petit négoce, malgré les lourds impôts
dont sont frappés les commerçants asiatiques.
Plus tard, des travailleurs africains de la côte de
Mozambique furent introduits dans l’île et utilisés sur
les chantiers de la route de l’Ouest. Enfin, un convoi
d’Indous et un convoi de Chinois furent successivement
débarqués en 1 go 1 pour le compte respectif d’un industriel
de Tananarive et de l’administration locale.
D’une façon générale, ces tentatives d’introduction de
main-d’oeuvre exotique à Madagascar n’ont pas été couronnées
de succès, et les résultats obtenus ont été à
peu près négatifs. Les principales causes de ces échecs
semblent provenir des conditions défectueuses du recrutement
opéré dans lès pays d’origine ainsi que des dispositions
trop onéreuses des contrats d’engagement. Convient
il de les attribuer également à l’inaptitude des
travailleurs étrangers à supporter le climat de la grande
île et l’immigration exotique doit-elle être définitivement
condamnée ? Devra-t-on se borner exclusivement au dé