
en même temps qu’elle apprécie les améliorations que
nous apportons à son sort et les progrès que nous réalisons
dans le pays.
Mesures administratives Au point de vue de l’organisation
générale, des modifications ont été apportées
aux divisions administratives de Madagascar,
Dès le mois de septembre 1900, les territoires militaires
de l’ouest avaient été réduits; deux ans après, le
groupement des territoires sakalaves fut complètement
supprimé, comme l’avait été peu de temps auparavant le
commandement supérieur du sud, après la soumission
des tribus rebelles de la région. Durant la période d’organisation
de Diégo-Suarez comme point d’appui de la
flotte, la province d’Antsirane fut constituée provisoirement
en territoire militaire ; elle a été replacée depuis
sous la direction d’un administrateur civil.
La répartition actuelle des circonscriptions administratives
de la colonie est la suivante
Liste des circonscriptions administratives
au 1er septembre 1904.
1° C IR C O N S C R IP T IO N S C1V I I . e s
Provinces de :
Tananarive ville. Betsimisaraka du sud.
L Imenna centrale. Andovoranto.
Ltmerma du nord. Tamatave.
L Angavo Mangoro Âlaotra. Fénérive.
L Itasy. Maroantsetra.
Vakmankaratra. Vohemar.
Ambositra. . Diégo-Suarez.
Fianarantsoa. Nosÿ-Be.
Mandritsara. Majunga.
Farafangana. Tulear
ananjary. Commune et île de Sainle-Marie. .
2° CIRCONSCRIPTIONS MILITAIRES:
fni ? p Ie? n : A " alalava> Maevarano, Maintirano,îaly, *ort-Dauphm. Morondava, Maha-
Districts de : Beforona, Fetrabmby.
Ces deux districts et les cercles d’Analalava et de Maevarano
doivent être, prochainement remis à l’administration civile.
L?examen de ce tableau permet de constater une notable
réduction, depuis 1899, des territoires organisés
militairement et une augmentation correspondante de
ceux qui ont été rendus à l’administration civile. Il convient
d’ajouter que les officiers commandant les cercles
et secteurs n’exercent plus actuellement que les attributions
administratives conférées aux chefs de provinces et
chefs de districts civils; leur maintien provisoire est surtout
une mesure de prévoyance et d’intimidation dans
les centres les plus turbulents ; ils seront rendus aux
cadres de l’armée coloniale dès que le calme sera établi
définitivement dans tous les groupements indigènes.
En ce qui concerne les divers services de la colonie,
de nombreux actes réglementaires sont intervenus pour
organiser les administrations locales, le recrutement des
forces militaires et de police, le fonctionnement de l’administration
indigène des provinces, des municipalités
et centres autonomes, pour fixer l’assiette, la répartition
et le mode de perception des impôts, droits de douanes
et de consommation, le régime de la fabrication des
alcools, celui des concessions, etc.
L’étude détaillée de ces matières fait l’objet de la
deuxième partie de cet ouvrage.
Enseignement. — L’enseignement était déjà très répandu
avant notre prise de possession. Des encouragements
divers ont été donnés aux institutions libres, et
leur zèle a été stimulé par la création de nombreuses
écoles publiques. Celles-ci ont été divisées en établissements
de trois degrés : écoles primaires rurales, écoles
régionales d’apprentissage et écoles supérieures de l’enseignement
officiel.
D’autre part, sous le patronage de la Société d’assis