
Approbation des Docteurs.
J 'A y lû ce tte fuite de YHifloire Ecclefiafiiquti & Ie crois que le P u b
lic' n'en tirera pas moins d’in ft ru â io n & d’ édification que des premiers
volumes. R ien n ’eft plus propre à entretenir la pieté que ce tte
le â u r e : c ’eft le témoignage que je me tiens oblig é «Je rendre à ce L iv r e ,
E n Sorbonne le vingtième A ou ft. 16 9 7 .
PlROT.
Autre Approbation.
LA fu ite de ce tte hiltoire que le pieux & fçav an t A u teu r continué-
avec une application infatigable, n’ eft pas moins édifiante que c e lle
des premiers fiecles. Si l'o n v o it dans les herefies & les fchifmes les effo
r ts continuels de l ’enfer contre la yeritable r e lig io n , o n tro u v e dans.
ces grands évêques & les autres p eres , q u i on t paru p rincipalement dans
ces fiecles h eu reu x , ces pafteurs CT ces docteurs que Dieu a donné pour
travailler à la perfedion des Saints, a u x fondions du minifiere, à [édifié
cation du corps de J e s u s -C h r i s i ; ^ on éprouvé cette pmffance immortelle
qui confond les de fe ins des impies, & qui abat ces hauteurs qui
s'élèvent contre la fcience de D ieu .. M a lgré tant d’ agitations du dedans &
du d eh or s , o n v o it félon la promette dé J . G . 1 eglife toujours la meme
fondée fur cette p ie r re , contre laquelle les flots des opinions des erreurs
& des paillons humaines v o n t fe b r ife r : & rien n eft plus lenfible au
milieu de tan t de viciflkudes que le miracle perpétuel de la fo y . A
Ang ers ce quatrième A o u ft 1 6 9 7 . 0 r A D. Legery grand udrcmdiacr#
4e l'eglifi etAngers*
W S T O I P
HI STOIRE
ECCLESIASTIQUEL
I T R E T I N G T I E M E.
P R E S la mort de T h e o d o fe , Tes Retiited«
deux fils partagèrent l’empire, com- s.Arfcae.
meil avoir ordonné : Arcade âgé de sup.uvnin.«:
ving t ans régna en Or A O ien t , Honorius SVijtBaVHV.Rlib.uu
âge leulement de dix ans en Occi- 57.
dent. Ils avoient été élevez par S. Arfene
qui fut leur parain au baptême, leur gouverneur
& leur précepteur: caron ne diftinguoit pas alors ces
deux fonctions. Il étoit Romain, parfaitement ini- „
* B l Sur• j ui‘ **
truie des lettres humaines Ôc divines, 6c lolidement ¡1§
vertueux. Il étoit diacre, & menoit à Rome une vie
Tome T . A